|
Elfinor frappait une morte-vivante lorsqu'une mésange se posa sur son épaule gauche, elle lui susurra quelques mots à l’oreille. Il se contracta, la colère le faisait bouillir, il sentit son corps entré en transe, quelques traits commençaient déjà à changer et à devenir plus fins, cette sensation ne lui était pas apparue depuis longtemps, il l’a laissa venir au plus profond de lui-même. L’énergie que cela dégageait en serait d’autant plus grande… Abred, attaqué par l’hybride et le K. … La haine le rongeant de plus en plus, il exécuta un puissant coup de taille, découpant le corps de l’Undead en deux morceaux séparés au niveau de l’abdomen. Le cadavre s’affaissa, un cri d’agonie s’échappant de sa bouche. Elfinor effectua un nouveau demi-cercle avec Ilundil et décapita d’une violence incroyable son adversaire. La tête s’envola sur plusieurs mètres, s’écrasant sur le sol dans des bruits de craquements, le crane était complètement brisé. Le reste de la VAMP retomba en silence, le peu de sang se déversant sur la terre. Les chairs de la morte se ratatinaient, le poison contenu dans la lame dorée de l’épée prenait possession de son nouvel habitat. Dans quelques heures, il ne resterait rien… La mésange … Abred … Il devait revenir au royaume, son frère était en danger. Il chercha dans sous sa cape, un parchemin. L’oiseau noir revint se poser sur son épaule gauche, de nouveaux mots lui furent soufflés. Elfinor esquissa un sourire, la forme morte du K. avait perdu le peu de vie qui lui restait. L’hybride avait pu s’enfuir, mais cela n’était pas un problème, ce n’était qu’un pion sur l’échiquier et puis, il ne méritait meme pas leur attention, et l’honneur de mourir sous leurs attaques. L’elfe à la peau d’or savait qu’il fallait frapper directement au cœur et mettre en échec le roi. Peut être serait-ce la seule solution pour mettre fin à ce conflit… Il en doutait, mais sa fierté lui disait qu’il le devait. Puis, il repensa à la bataille dans laquelle il était engagé… Les Grunts, finissons-en une fois pour toutes avec eux, et nous pourrons nous concentrer sur notre objectif. La réponse viendrait d’elle-même, et il savait pertinemment qui lui donnerait …
"Après mille ans et plus de guerre déclarée,
Les loups firent la paix avecque les brebis.
C'était apparemment le bien des deux partis;
Car si les loups mangeaient mainte bête égarée,
Les bergers de leur peau se faisaient maints habits.
Jamais de liberté, ni pour les pâturages,
Ni d'autre part pour les carnages:
Ils ne pouvaient jouir qu'en tremblant de leurs biens.
La paix se conclut donc : on donne des otages :
Les loups, leurs louveteaux; et les brebis, leurs chiens.
L'échange en étant fait aux formes ordinaires,
Et réglé par des commissaires,
Au bout de quelque temps que messieurs les louvats
Se virent loups parfaits et friands de tuerie,
Ils vous prennent le temps que dans la bergerie
Messieurs les bergers n'étaient pas,
Étranglent la moitié des agneaux les plus gras,
Les emportent aux dents, dans les bois se retirent.
Ils avaient averti leurs gens secrètement.
Les chiens, qui, sur leur foi, reposaient sûrement,
Furent étranglés en dormant :
Cela fut sitôt fait qu'à peine ils le sentirent.
Tout fut mis en morceaux; un seul n'en échappa.
Nous pouvons conclure de là
Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
La paix est fort bonne de soi;
J'en conviens; mais de quoi sert-elle
Avec des ennemis sans foi?"
Jean de La Fontaine, Fable XIII, Livre III.
[HRP] Avouer que tu n’as meme pas eu l’idée de ce RP et qu’en plus, je dirais que tu t’en vantes ... déjà que tu n’as meme pas donné de coups à LuneRousse, j’ai comme l’impression, Liptikos, que tu me sembles bien dépassé par la situation !!! [/HRP]
_________________
|
[/HRP]
