Et voila la grosse MAJ de notre fiche de clan...
Réalisée par de nombreuses personnes du clan ( non ?:shock:)
Etat d’esprit de la Horde Lettrée
Ce clan est destiné aux membres de la horde fatigués par le peu d'intelligence et d'esprit dont disposent leurs confrères. Ce sont des combattants qui considèrent la guerre comme un art et comme une fin pour elle-même, qui aiment à épancher leur puissance de façon spontanée, sans faux calculs, sans fourberies, avec cette sorte de fierté d'être et d'agir que l'on trouve chez les Grands.
L'amour des belles lettres ainsi que l'ouverture d'esprit sont des qualités essentielles pour intégrer notre clan.
La conscience de notre propre puissance, et l'ardeur que nous mettons dans la façon de l'exploiter, fait de nous une force redoutable et nombreux sont ceux qui l'ont constaté.
Pour l'éternité, nous serons les Grandes âmes de ce monde, pour l'amour de la Vie et pour tromper la Mort. Pour la richesse et pour la gloire. Pour l'Ivresse et pour l'Extase. Pour chacun de nous et pour le clan. Pour tout cela, nous vivons...
Ps : La mode que l'on appelle vulgairement sms est bannie, tant sur le messagerie interne que sur le forum. Pour ceux qui se seraient fait pervertir par ce moyen d'expression, stage de désintoxication obligatoire.
Genèse du clan
Friedrarx ouvrit les yeux, ne rencontrant encore qu'une vague obscurité. Il humecta ses lèvres, sèches comme de la rocaille. Il aurait pourtant juré qu'une minute plus tôt sa bouche fût remplie des meilleures liqueurs et victuailles. Le palais venait d'être bâti, tous ensemble fêtaient autour d'un festin la gloire de la Horde Lettrée, l'apothéose de la volonté de puissance.
Sekikator, le seul nain qui ait jamais pris part aux affaires des lettrés, mangeait, buvait, et pétait, seul mais fier et satisfait de lui-même.
Floyd, dont la noblesse était sans égale, s'était installé en face de Glodyte, virtuose de la rhétorique, discutant avec lui des réformes en perspective et des idéaux du clan.
David, une des masses les plus puissantes qu'il ait jamais été donné de rencontrer, et commandant militaire de haut mérite, se pliait de rire devant les sarcasmes ou les bouffonneries de 070386.
Enfin, Zogzog, qui avait fondé l'Auberge au sein de laquelle les héros se retrouvaient pour discourir, se félicitait de son initiative en mirant et lustrant ses médailles.
...
Ce n'était donc qu'un rêve?
Le troll se hissa sur le lit de granit qu'il avait du quitter dans un sommeil agité, balaya de la main les quelques insectes qui avait élu domicile dans les endroits duveteux de sa fourrure, et s'assit. Commençant à y voir plus clair, il considéra un moment son corps, puis s'affala, consterné: « J'ai pris du bide, un vrai mollusque!»
La déchéance de ce retour aux réalités et l'impossibilité qu'il connut de coïncider avec son idéal onirique lui firent perdre la tête. Se levant furieux, courant dans tous les sens, ne trouvant pas même cette lame maléfique que possédait son ego disparu, et qui lui aurait alors été si utile, il sortit au grand jour et frappa sans comprendre.
De l'elfe qui gisait à terre s'écoula peu à peu de minces filets de sang, s'agglomérant bientôt en un ruisseau, auquel une large cavité de granite servit d'embouchure. Friedrarx s'en approcha, et distingua dans la flaque d'hémoglobine ainsi formée le reflet d'une créature puissante et noble. En son propre regard, il surprit toute cette force et cette folie qui déchaînées feraient bientôt de lui celui dont il portait encore la marque. La réminiscence de cette puissance qui le transcendait encore l'amena à l'idée que la Horde Lettrée devait être refondée, et que ses figures les plus magistrales devaient se trouver non loin de là, tout aussi déboussolées que lui.
Il n'eut pas à chercher longtemps avant de trouver Sekikator, un troll, étendu sur un coin d'herbe, ronflant aussi fort qu'un ours et souffrant d'une aérophagie carabinée.
Il lui pinça le nez. L'autre se réveilla en sursaut:
« On se connaît? »
« Oui... Tu es Sekikator.»
« C'est toi! »
« Quoi? »
«C'est toi qu'a tort! »
« Tu es bien celui que je cherche, plus de doutes! »
D'autres rejoignirent bientôt la Horde Lettrée.
Leurs noms n'étaient plus les mêmes, tous avaient figure d'avortons, mais tous étaient saturés de cette puissance brute et destructrice, que seules les grandes âmes savent extérioriser sans peines, sans calculs, et sans maux de conscience.
Histoire de la Horde Lettrée
La naissance du clan:
Sous le commandement du grand troll Friedrarx, un groupe de lettrés voyageait en Lordnor répandant autant son lyrisme que les coups sur chaque ennemi se déclarant d’une force et intelligence à même de les terrasser. Très vite, mus par une même idéologie, ils décidèrent de former un clan, le seul où l’amour des lettres serait obligatoire.
Lorsque le clan se déplaçait pour apporter la culture, la connaissance et l’amour de la belle guerre, les voyageurs s’arrêtaient pour les regarder, interloqués par le passage de ces gens uniques, qui communiquaient comme nuls autres hordeux en ce monde.
Bien vite, certains d’entre eux les suivirent. Le clan s’agrandit, un domaine fut construit, les fêtes prirent places en ces endroits heureux où la vie commençait.
Friedrarx et les Lettrés durent bientôt trouver de nouveaux ennemis afin de satisfaire leur envie de tromper la mort. Le G-Nome, les LTA, ARI, ennemis de toujours, furent bien vite écrasés par leur puissance. Avec d’autres clans de la même veine que le leur, notamment les aT*, ils atteignirent leur apogée en allant accomplir leur plus grand défi : défier les elfes en leur royaume. Ils réussirent haut la main et prirent pour la première fois le contrôle du château elfe.
Malheureusement, à la fin de cette grande guerre, Friedrarx se retira. Le chef respecté sentant qu’il ne pouvait plus se tenir à ses principes et obligations, il dû prendre cette décision. Regrettait-il de s’être allié avec les morts-vivants ? Une lettre tend à nous prouver cette théorie.
Certains disent que sa voix se fait entendre parfois lors des coups durs que subit le clan…Nul ne le sait vraiment, cela fait parti de sa légende…mais ses survivants continuent de faire évoluer ses idées, pour la grandeur des Lettrés.
Les années sombres :
Suite au départ du chef, Blattli fut proposé pour reprendre en main le clan. Il avait la verve littéraire, le charisme, tout pour être le digne successeur de Friedrarx.
Il prît les rênes après un long débat et un vote. Celui-ci continua donc sur la lancée de son prédécesseur, en espérant être à sa hauteur.
Le troll remporta de nombreux combats et de nombreuses guerres, toujours en compagnie de ses fidèles alliés. Une nouvelle alliance fut proclamée, celle avec les Poètes Oubliés, un nouveau clan lettré en Lorndor. Il envoya des membres pour les aider à construire un palais à coté du château EwiG. Une belle amitié naissait malgré la nature de certaines personnes peu fréquentables qui composaient la Ligue des Poêtes Oubliés (des elfes, pouah !).
Malheureusement, après de belles années, Blattli sombra dans un long et étrange sommeil. Plus personne ne pouvait le réveiller, ni même lui parler. Il vivait encore mais personne ne savait ce qu’il avait. Les officiers durent prendre une importante décision, le cacher, et trouver un nouveau chef.
Celui qui fut chargé de cette dure tache qu’est la responsabilité d’un clan, portait le nom de Tyrion. Tant bien que mal, il essaya de faire revivre la Horde Lettrée qui, pendant la maladie de Blattli et les importants chamboulements en Lorndor, avait ramolli. Il fit de son mieux mais cela ne dura guère. Lui aussi fut soudainement pris de la même maladie étrange qui avait emporté Blattli. Cependant, Tyrion parlait encore et affirmait avoir encore la force de reprendre le clan, que sa maladie allait disparaitre. Certains en eurent vite assez des délires du vieux sénile et quittèrent le clan définitivement. Les meilleurs restèrent.
Les meilleurs soigneurs du clan étaient au coté de Tyrion, sQuonk le maintenait en vie par de puissants sorts de guérison mentale. Pourtant, les crises de folie s’intensifièrent et, une nuit d’orage où les dieux se déchaînèrent, Tyrion s’en alla pour ne jamais revenir…
Pendant les délires du vieux troll, le petit frère de Friedrarx, Sekikator, veillait au grain, menant les hommes qui lui obéissait au doigt et à l’œil.
Il avait fort caractère et ne supportait pas de voir le clan se perdre ainsi. Il remontait sans cesse les bretelles des membres pour qu'ils se remettent en selle. Même si certains lettrés partaient, les meilleurs restaient et seuls les plus courageux rejoignaient les rangs de la Horde lettrée. Ainsi, l'effectif se stabilisait.
La renaissance :
Avant sa mort, Friedrarx avait émit un vœu : "jamais son frère ne devrait prendre la place du chef". Le noble Friedrarx connaissait les humeurs massacrantes du petit Sekikator.
Alors qu’il fallait de nouveau remplacer le chef déchu, apparut un ancien du clan, parti en exil depuis de nombreuses années s’enrichir de la connaissance d’autres mondes, communautés. Ce savoir nouvellement acquis et une volonté inébranlable lui permit d’obtenir l’unanimité.
Alahar, troll comme le devait être tous les chefs de la Horde Lettrée, prit la tête du clan. Le clan fut complètement restructuré. De nombreux héros furent écartés car ils ne songeaient qu’à jouir des richesses du clan et avaient oublié qu’ils faisaient partie d’un clan qui voulait vivre pour l’éternité.
Alahar, conduit toujours les lettrés aujourd’hui. Et, malgré les bourdes qu’il commet de temps en temps, les lettrés ont retrouvé leur grandeur d’antan. Le livre qui suit raconte quelques instants de vie du clan sous la direction d’Alahar, le troll dragueur.
Glorieuse Horde Lettrée; Récits, contes et histoires:
"[...]
- On fait quoi chef ? "
demanda Thoelith
La Horde Lettrée, ainsi que ses alliés, se trouvaient au sud du royaume elfe, à quelques pas des murailles magiques.
Alahar répondit à Thoelith ainsi qu'à tout le clan:
" Nous allons passer le réveillon sur le château de royaume des elfes. On a des litres de boisson alcoolisée !"
L'ordre donné, les troupes EwiG avancèrent de concert au moment défini.
Ce fut une soirée mémorable pour le clan !
17 vaillants guerriers prirent position dans le lieux sacré de la patrie elfe.
Citer:
[EwiG] zBoing (Niv18),
[EwiG] Glodyte (Niv24),
[EwiG] Tyrion (Niv20),
[EwiG] Thoelith (Niv11),
[EwiG] Rafaruto77 (Niv19),
[EwiG] NORMAK (Niv13),
[EwiG] kikikiko (Niv23),
[EwiG] sQuonk (Niv23),
[EwiG] backus (Niv21),
[EwiG] DarkGraillotte (Niv17),
[EwiG] Fondkick (Niv14),
[EwiG] Vizzerdrix (Niv22),
[EwiG] McDoul (Niv24),
[EwiG] Alahar,
[EwiG] clovis (Niv17),
[EwiG] Hector (Niv22),
[EwiG] Floyd (Niv23)
et Kelen, mort au combat.
C'était, en quelque sorte, un cadeau de la Horde Lettrée pour son propre anniversaire.
Même des Allianceux félicitèrent cet exploit.
Quelques jours après cette nuit sous les flocons, nous y retournames, mais pas seuls. Cette histoire vous sera contée demain.
Lord_Nashyx, au coin du feu.
"
Stratégie et promesse.
Les cors sonnèrent, les incantations s'arrêtèrent sous les vrombissements qui dépassaient en intensité les tambours sur kodo. On n'entendait plus les cliquetis des épées, ni le fracassement des armures sous les puissantes charges.
Les orcs arrêtèrent leurs frénétiques assauts, les officiers signalant l'ordre aux troupes par des signes prédefinis. Oui, l'ordre de repli était lancé, oui la stratégie nous dictait de nous rassembler vers nos alliés de la confédération, il nous fallait rallier les héraults.
En restant concentrés, nous nous accorderons la victoire et tous le savaient. Les maudits elfes se fracasseront sur notre défense. Alors après avoir détruit tous les vestiges d'une culture trop prétentieuse, nous reprendrons notre marche, fiers, toujours aussi fiers, vers l'arrogant empire qui ne cesse de se railler de nous, se couvrant de mensonge, se leurrant, s'imaginant qu'il pourrait nous vaincre comme se l'imaginèrent les elfes avant que nous n'arrivions.
La Horde Lettrée au coeur de Lordnor.
Extrait du journal d'Alahar, chef de la Horde Lettrée"
"
Trois mois de préparation avaient été nécessaires pour envahir le territoire elfe. Il y avait eu notamment l'envoi d'un commando d'EwiG, pour repérer les lieux lors de la dernière fête de Lëon (fête de la naissance du fils de Malgr, Susej le fourbe). Cela avait permis de se rendre compte de la quantité de victuailles et de trésors amassés dans cet horrible palais. Revenus avec peu de pertes mais remplis à s'en faire exploser le ventre, nous ne pûmes qu'assister dépités à la perte de notre château.
Nous ne nous décourageâmes pas pour autant, et attendîmes quelques jours dans des campements de fortune. Plusieurs fois, nous dûmes aller aider les Anciens Taurens sur le front Nord, qui risquaient de craquer sous le flot ininterrompu d'elfes. De nouveaux ennemis s'installèrent à l'est, plus agressifs, plus incisifs que leurs prédécesseurs. Mais leur château ne résista pas longtemps sous le bombardement des célèbres catapultes Hordeuses, envoyant ses guerriers les plus aguerris, ouvrir les portes d'un palais construit à la hâte.
Alors que les dernières poches de résistance étaient éliminées, des rumeurs nous parvinrent de l'arrière. Notre palais fraîchement reconstruit, était de nouveau attaqué! Lord Junior, notre chef remplaçant, avait alors réunit ses troupes et demandé à ce que l'on revienne le défendre. La Horde Lettrée avait enfourché alors ses Chauves-souris, Krohs et Loups blancs, et s'était dirigée avec inquiétude vers sa célébre bâtisse.
Quelle fut notre stupeur lorsque nous découvrîmes notre clan ennemi préféré à nos portes : les Aéries! Rassurés, nous entamâmes une contre attaque avec grand plaisir, éliminant les belligérants les uns après les autres.
A la fin de notre combat, une joyeuse ripaille fut organisée et on se délecta des membres désarticulés d'Hawknain, chef malheureux d'une lutte trop vite achevée.
Un messager arriva alors que les derniers cadavres étaient encore chauds. Nous devions repartir et se joindre à la plus puissante des alliances de tout Lordnor, qui courait vers son projet maintes fois abordé. Un grondement sourd se fit entendre. De partout, les combattants se mirent en route, abandonnant leurs châteaux aux rapaces. Nous longeâmes les murailles indestructibles du territoire elfe, aidant les plus petits d'entre nous en leur proposant de monter sur nos montures. Après cette longue marche, nous arrivâmes en vue de la porte Nord des elfes. Elle ne put tenir bien longtemps, après l'explosion de nos mines laissées en cadeaux lors de notre dernier passage. Compacte, la Confédération Hordique et Chaotique fonça vers son objectif, écrasant tout sur son passage. C'est à peine si l'on entendait les paysans surpris de se faire égorger. Nous étions à mi-chemin de le rejoindre lorsqu’un éclair fondit du ciel et gronda à toute la population :
- Puisque vous n'êtes pas capable de garder vos frontières inviolées par les pires engeances qui ont vu le jour sur cette terre, plus personne n'entrera chez vous sans qu'il n'ait ma permission !
Ainsi le dieu des nymphettes en collant s'était adressé a son peuple.
La porte fut immédiatement scellée avec une de ces murailles indestructibles dont les divinités seules ont le secret. Nous étions enfermés! Certains d'entre nous perdirent leur sang froid et maudirent les Dieux, mais les courageux continuèrent malgré tout. Les plus agiles d'entre nous montèrent facilement sur les murailles du château ou nul défenseur ne voulut les arrêter. Il n'y avait plus que des femmes et des enfants... Leurs maris avaient fui, se rendant compte de l'incroyable puissance de l'Organisation et d'un Entraînement plus que Poussé. Je me décidais à y aller moi aussi, lorsqu'un second coup de tonnerre frappa de nouveau la poussière du Lorndor. Ce qui avait été fait fut défait, nous laissant abasourdis. Qu'est-ce qui pouvait avoir fait changer d'avis les Dieux?
Me concentrant sur cette bataille sporadique, je vis certains de mes frères blessés par les fous qui venaient lancer leurs dernières flèches. Avant qu'ils ne croisent mon regard, les petites cicatrices disparurent de leurs peaux, qui devenaient de jour en jour une véritable cuirasse sous une armure bientôt inutile. Les portes ouvertes, je pénétrais à l'intérieur, criant ma joie au reste du monde. Voulant admirer les ravages que nous avions accomplis avec soin dans tout le royaume, je montais vers la plus haute tour du palais elfe, oubliant ainsi tous nos efforts, tous nos sacrifices...
Là, des masses de magiciens aussi expérimentés que moi se massaient, comme des fous, lançant des sorts au hasard dans la vallée environnante, causant ainsi de gros dommages aux semblants de défenses adverses. Certains elfes tentaient de revenir vers leur château, mais dès qu'ils avaient entamé l'escalade de leur place forte, une nuée de boules de feu, d'éclairs, de projections de terres et de glaces leur faisaient mordre la poussière.
Je pouvais entendre les cris d'elfettes plus bas dans les souterrains. Les enfants et serviteurs restés dans leur futur cimetière subissaient les pires sévices, poursuivis de près par des guerriers embrumés sous les tonneaux d'hydromel, ingurgités pour fêter leur victoire.
J'aperçus au sud, près des murailles, un rassemblement d'elfes plus important que les autres et pensai pour le peu de monde susceptible de le comprendre et de m'écouter :
- Venez à nous, pathétiques longues oreilles! Venez vous faire massacrer!
Restez sur vos murailles à voir vos frères se faire égorger bandes de pleutres incapables de s’organiser. Votre territoire est le notre maintenant, misérables cafards, boursouflés d'ingratitude aveugle et d'ignorance grasse."
Mémoires, Tome III. Kikikiko, officier de la Horde Lettrée."