Je hais la vie. En fait non, je hais surtout ce Salopard barbu (ou pas, d'ailleurs je m'en tape royalement) qui joue avec nous comme avec des marionnettes. Lui et tous Ses sbires, qui voudraient me faire croire à Son immense bonté et à Sa mansuétude sans bornes. Parce que, il faut bien l'avouer, il y en a qui ont de la chance... et d'autres, non.
Le romantisme, par exemple, tiens. On voudrait nous faire avaler que c'est grand, c'est beau, c'est émouvant. Tu parles. C'est dangereux, le romantisme; ça vous fait voir les choses en noir, y compris les plus belles. J'ai eu ma période comme ça; Dieu (encore lui, rhaaaaaa!) merci, je m'en suis sorti à temps. Mais rien à faire, cette saloperie me rattrape, et gangrène tout autour de moi, à commencer par ceux à qui je tiens le plus.
Et le Connard, là-haut, qui se marre...
Pourquoi se forcer à tout voir du mauvais côté alors que la vie est si belle dans nos contrées? Pour se mettre à égalité avec ceux qui souffrent? Après la société, les sentiments commencent à êtres tirés par le bas... Ben ça promet. Et puis c'est sûr, si on part du principe que tout ce qui commence bien doit finir mal, à la longue, on fait rien. Ah si! On fout sa vie en l'air, c'est vrai, j'oubliais.
Bref, je vous laisse méditer là-dessus. Et si vous ne comprenez pas exactement ce dont il s'agit, c'est normal.
_________________ Glorfindel, l'Elfe aux Cent-Morts
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