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Sensation de chute, breve mais intense
J'ouvre les yeux, un ciel gris s'offre a moi, un ciel tourmenté, pleurant une bruine...
Tout cela n'etait qu'un reve, un mauvais reve. Ceux la meme qui vous font douter de votre raison. Suis je devenu fou ?
Ce reve n'est encore qu'un echo, sourd et flou, les souvenirs reviennent peu a peu...
Houla cette fois ci j'ais vraiment chargé....
Je suis allongé, enfin je crois, je ne peux pas bouger, je ne sens plus mon corps. Seul ce ciel me ramene a la realité. Et je repars dans mes songes....
Quel etait ce reve ?
Mon subconscient m'innonda de flash, reminescences de souvenirs deformés.
Une geole de verre noir opaque et si lisse qu'une araignée n'aurait put tenir prise.
L'attente, la peur, oui la peur omnipresente de mourrir.
Un bruit !
On vient me chercher. Les parois disparurent pour laisser place a un long corridor qui s'enfonce dans la penombre. Je me retourne devant moi s'offre le neant. Plus de corridor, plus de sol plus rien.
Je decidais d'avancer, c'etait ma seule option.
Reprise de conscience, je suis toujours etendu sur le sol, c'est bizarre je ne sens pas le froid, mon corps est tout engourdie comme s'il etait prisonnier d'une gangue de glace. Un bourdonnement se fait entendre. D'abord sourd puis de plus en plus net. Je commence a entendre des voies. Elles sont rocailleuses, glacées, je ne parviens toujours pas a comprendre ou je suis. Je commence a douter de mon integrité mentale.
Il ne faut pas que je sombre, pas maintenant, il faut que je me leve, il faut que je rentre au chateau ils doivent s'inquieter. J'essai de bouger, je n'arrive meme pas a fermer les yeux, la pluie vient frapper ma retine, mais je ne ressens rien, rien d'autre que la fatigue et la peur croissante.
Rien a faire je sombre brutalement un voile noire obscurci le ciel deja bien sombre et de nouveau ce corridor qui n'en finit plus...
J'avance lentement, je ne suis plus maitre de mes mouvements, j'aperçoit enfin le bout. Une immense porte conclut ce couloir.
Je m'en approche contre mon grés, a l'encontre de ma peur. Je peux maintenant observer cette porte, elle semble etre en fer finement ouvragée.
Le courage me fait defaut, mon coeur bondit dans ma poitrine, le sang bat a mes tempes....
Je n'ais pas le choix, la porte s'ouvre d'elle meme, on m'attend....
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Mourrir ? c'est pas bien difficile.
Survivre ? ah oui la tu auras plus de mal....
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