Forum Heroes' Chronicles


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MessagePublié: Mer 18 Jan, 2006 21:43 
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hehe helios je voit que tu continuer a ecrire je manque un peu de temps pour en profiter en se moment mais faudra que j'en prennent pour tout lire prochainementsurtout que je voie qu'il n'y a que des flatterie :wink:

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bak et son tron


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MessagePublié: Ven 20 Jan, 2006 21:43 
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Localisation: en train de courir sur notre belle cité XD
jadore ta façons d'ecrire! dans destrukalips, dans heroes etc... ton style est geniale! ecrit un livre! on le lira tous au moin 2fois ^^
jai pas eu le temp de tout lire et j'adore deja!!!

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les larmes du passé...
"j'aime bien: nous somme l'organisation secrète la plus connu du monde!" XD
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MessagePublié: Sam 21 Jan, 2006 15:17 
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Merci bcp.
Voici la suite :

ps : N'hésitez pas à revoir le panthéon mis dans le tout premier post du topic pour vous repérez parmi les dieux ^^ !



Livre II : Le Premier Age

Chapitre I : La Naissance de Lordnor



" ASSEZ! " Tonna Cerda.

Le Premier Dieu se dressa de son grand siège de marbre divinement blanc. Son visage sans âge était déformé par la colère.

" Cessez vos querelles incessantes et assomantes! " Gronda-t-il, brandissant sa main.

Sa formidable puissance, lui le soleil, installa le silence immédiatement. Tous se retournèrent vers leur maître.

" Nous avons créer ensemble ce monde. Mais il ne ressemble pas à grand-chose au final. Où sont passé les grands reliefs? Les grands royaumes? La profondeur de ce monde? Il n'est que superficiel. Toute personne censée n'y verrait qu'un bout de terre stupide.
- Il y a longtemps que nous avons point forger de mondes. Le temps nous a usé, " expliqua Graddish, dont la chevelure était faite de flammes ardentes.
" Alors il est temps de nous y refaire mes amis! " Déclara Cerda.

Le Grand Premier Dieu regarda ses neufs compagnons.

" Où est passé Typhrius? "

Personne ne répondit. En ce silence, Parmourn, la Mère de toute vie, et guide des taurens, crut bon de parler.

" Personne ne sait où est Typhrius.
- Personne ne cotoie Typhrius, " ajouta Graddish, la Main de Sang.
" Personne ne sait qui est en réalité Typhrius, " renchérit Malgr de sa voix douce et glacée.
" Qu'importe, " dit finalement Cerda. " Nous retravaillerons tous sur ce monde. Vous lui donnerez une véritable vie, un véritable paysage faits d'éléments solides, de justes valeurs, une vraie histoire. Une fois terminé, j'approuverai ou non ce travail. Et j'y ajouterai ma propre oeuvre. Mais le temps presse, nous devons nous dépêcher. Vous savez quel terrible menace pèse sur nous. "

A cette dernière phrase précise, un sourire sorti tout droit des profondeurs des ténèbres étira les lèvres pincées de Malgr. Mais personne ne sembla le remarquer.

" Au travail, fit Noctüne, la déesse de la nuit. "

***

Je me massai le front. J'avais un de ces maux de têtes. Puis j'ouvris les yeux. Plafond de pierre, pas de fenêtre, pièce humides, sales et étroite.... mais j'étais dans ma chambre!
Je me relevai subitement sur mon lit. Une douleur au crâne me martela soudainement. Je fis une grimace. Ma main rencontra un solide bandage autour de ma tête.
Puis tout me revint. La bataille contre les élémentaires. J'avais été assomée... on était en train de gagner de toute façon. Pas de quoi paniquer ! Les autres devaient sûrement savourer la victoire autour d'une, enfin disons plutôt plusieurs chopines de bière.
Cependant j'étais inquiète. Je me souvenais d'avoir fait un rêve étrange où.... je n'arrivais pas à me souvenir. Car plus j'essayais et plus les détails m'échappaient. Je savais juste que quelquechose de grandiose allait se passer. Mais cette événement était-il bénéfique?
Je sortis de mon lit, et puis me rendit compte que j'étais vêtue d'une robe blanche de patients d'hôpital... Quelquechose que j'abominais. Je saisi vite fait mon long manteau noir et le mis sur mes épaules. Je sentais... Cela allait bientôt se produire. Une sensation de malaise profond m'avait envahi.
Je marchai précipitamment vers la sortie, passant par le hall d'entrée.


" Dis 'lioss, ça te dit pas de te joindre à nous pour une 'tite bière? Faut fêter not'victoire! " Me lanca Spoutnik, assis à une table avec d'autres compagnons.

Je ne lui prêtai aucune importance.

" Hé ça va? " Fit-il.

Dehors j'étais à présent. Mes pieds nus épousèrent la terre rude. Le temps était calme, à peine troublé par quelques légères brises. Je regardai tout au loin. Le ciel était d'un bleu serein. Pas un nuage. Quoi de plus normal? Mais quelquechose clochait. Je le savais.
Spoutnik s'approcha, pour voir si j'allais bien.
Mais c'est alors que la terre gronda. Elle se souleva soudainement, et trembla tel un monstre enragé. Le troll tomba.


" Ca commence, " annoncais-je simplement.

Le ciel vira du bleu au rouge. Des éclairs blancs zébrèrent le ciel et frappèrent le sol .On pouvait entendre des cris de panique tout au loin. Des cailloux commencèrent à quitter la terre ferme.
La terre monta, et monta... L'amas de roche se formait à une vitesse incroyable. Les autres membres du clan étaient tous sortis apercevoir ce phénomène anormal. La température chuta d'un coup. Je me retrouvai en train de grelotter. Le sol était mouvementé. Des fissures apparaissèrent, et coururent dans tous les sens. Je sentais la terre céder autour de moi, et la peur de mes compagnons. Un grondement formidable tonna. Puis une deuxième ligne s'ajouta à l'horizon. Mais elle était étrange. Celle-ci se rapprochait, mais elle ne ressemblait plus à une ligne.
Puis brutalement, des arbres émergèrent de la terre, atteignant des hauteurs inimaginables pour de tels végétaux. Je sentis les poils de ma nuque s'hérisser tandis qu'un arbre de dix mètres de haut venait de jaillir juste à ma droite, me manquant de justesse.
Le vent se leva. La brise lègère se transforma en une rafale violente, balayant mes cheveux noir de jais et mon manteau. Tout au loin, les montagnes prenaient forme peu à peu, tout en continuant à grandir, grandir... Puis l'astre du jour sembla se confondre avec celui de la nuit. Lemonde était-il en train de se détruire?
Derrière la chaîne de montagne grandissante, le grondement se prolongea, et s'amplifia. Et mes yeux s'écarquillèrent, quand j'aperçus, ce raz-de marée, franchir les monts, et s'abbatre sur le monde.
Cette fois quelques AD ne purent s'empêcher de laisser échapper des cris d'horreur. Les ravages qu'avaient causés les fissures s'étaient transformés en gouffre. Le danger était réel. Une punition des Dieux?
Je commenca à détaler, évitant le gouffre qui sembla me poursuivre à toute vitesse. Je trébuchai. Aplatie par terre, je me redressa en un éclair, découvrant des lianes folles qui engloutissait le paysage. Je reculai vivement, ne sachant où aller. J'avais perdue de vue les autres. De grands sapins s'allongèrent tout autout tandis que de l'herbe sauvage recouvrit le sol vierge. Mais déjà les fissures me rattrapèrent. Le ravin s'approcha. Quelques gouttes d'eau me mouillèrent le crâne, alors je compris que la vague démente, et titante, était derrière moi également. Elle se fit menaçante, et s'abbatit.
Je me protégeais inutilement des mains. Mais le raz-de-marée s'engloutit dans le gouffre, le remplissant plus qu'a ras-bord et m'éclaboussant pleinement.
Je retournai sur mes pas. Des falaises et collines se formaient. Le paysage était complètement différent, chamboulé. En fait je ne savais plus vraiment où j'étais. Essayant de me répérer grâce au ciel, je me rendis compte que même les étoiles visibles en plein jour avaient déménagés.


***

" Bien, " déclara Cerda, Père des Dieux. " Du bon travail, comme avant. "

Les autres dieux approuvèrent.

" Je pense encore à une dernière chose... "

Puis une étrange sensation s'installa dans la salle de marbre blanc divin. Un halo incolore s'introduisit, et se transforma peu à peu en... un être humanoïde.

" Typhrius, " fit Cerda.

Celui-ci sourit. Il rayonnait d'une lumière incolore qui rendait impossible une description. Ses contours rappelait vaguement un homme.

" Beau travail, mes amis, " dit Typhrius, d'une voix étrange, comme si elle provenait d'une autre dimension. " Mais il manque un élément important.
- Que crois-tu qu'on ai oublié ! ? " s'exclama Balgrim, le Forgeron.
" Le temps... "

***

Une pression douloureuse s'exerça sur ma poitrine. Je me pliai en deux. Que se passait-il donc? Quelques instant après, il n'y eut plus rien. Mais j'avais la conscience de... mon passé, du présent et de mon avenir. Une impression que... cette notion du temps ne m'avait jamais apparue importante à mes yeux auparavant. Pourtant c'était capital.
Je regardai toujours le paysage transformé. Ou étais-je? Où étais les autres? J'espèrais qu'ils allaient bien.
Alors je marchai, sans savoir où, mais je savais que j'avais une famille qui m'attendait au bout du chemin.
Puis un nouveau grondement terrifiant et glacant les entrailles retentit sur toute la surface du globe. Mais moi, je sus déchiffrer ce message.
Il disait : « Bienvenue dans le monde de... Lordnor ».

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Dernière édition par HELIOSS le Mer 24 Mai, 2006 10:37, édité 6 fois au total.

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MessagePublié: Sam 04 Fév, 2006 23:40 
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Localisation: DaNs Le CoTe ObscuR
C'est vraiment magnifique, j'adore beaucoup ta façon d'écrire ! Tu es
fait pour faire du RP lol... J'aime bien ta façon de lier étroitement dans
ta biographie ton alliance avec ton personnage. Ensuite y'a pleins de
petits détails qui fotn que l'histoire parait plus réelle ( astre = année en
langage elfique, le fait que la personne ne veule pas dire son nom, etc. )
vraiment parfait continu comme ça ! J'ai mis toute ma soirée à te lire

--> imprimé l'histoire d'ailleurs pour éviter de me bousiller les yeux mais
sa vallais le coup. :P

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Since@2003 ... Enfin de retour !


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MessagePublié: Mer 08 Fév, 2006 21:24 
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Merci beaucoup :).

D'ailleurs voilà la suite, après un petit moment..


Chapitre II : Reconstruire


Lordnor... Voici donc le nouveau monde, enfin établi par les dieux. Ce n'était que le début d'une nouvelle ère sanglante.

***

J'entendis des bruits, non loin de là. Me précipitant à travers la toute nouvelle verdure, je trouvai quelques AD réunis. C'étaient Neliasse, un gnome, Bak47, un tauren, Spouty, et quelques autres...

" Où sont les autres? " Me demanda le gnome.

Je hochai la tête négativement.

" Je ne sais pas. Vous allez bien?
- Tu parles ! " Fit un autre gnome, si mes souvenirs étaient bons, c'était celui que j'avais soigné auparavant, lors de l'assaut des élémentaires. " Le ciel nous est tombé sur la gueule, avec la mer, et le sol, y s'est barré! "
- Du calme Retza, " fit Spoutnik.

Le troll avait un visage décomposé. Il passa une main dans sa crète rouge.

" Helioss, notre maison de clan... elle a été détruite. "

Je restai bouché bée un instant.

" Quoi?
- Toutes les bâtisses ont été rasées. Et de grands royaumes sont apparus, " expliqua Bak.
" Quels royaumes?
- Les puissances de chaque race.
- Ca pose un problème?
- Oui, pardi! " S'exclama Neliasse. " L'opposition horde contre alliance est ancrée au plus profond de Lordnor. Ceux qui ne servent pas directement leur royaume, se doivent de choisir leur côté. "

Je me mordis la lèvre inférieure.

" Je ne me sens pas vraiment concernée par cette guerre ancestrale.
- Nous non plus! " Fit Spoutnik. " Mais sommes-nous assez puissants pour pouvoir affirmer notre neutralité sans danger? "
" On trouvera un moyen, " dis-je d'un ton peu convainquant. " Allons chercher les autres. "

Et tous se levèrent.
Après un petit quart d'heure de marche, nous découvrîmes l'endroit où s'était trouvé notre maison, quelques instants auparavant. Il n'en restait pas un seul débris, ni même une trace qu'il y eut un bâtiment. Personne ne disait un mot.
Un seul instant avait suffit à balayer notre maison, qui elle, ne s'était pas construite en un jour.


***

Quelques jours plus tard, le clan s'était retrouvé au complet. Certains d'entre nous avaient été blessés, mais heureusement, sans gravité. Le chef nous tint une réunion, à l'emplacement exact de notre dernier foyer. Tous les visages étaient tournés vers Mark, le vieil et sage orque guerrier.

" Le nouveau monde, Lordnor, des Dieux, a enfin été crée. Nous pouvons voir leur merveilleuses créations... qui ont empêtrée sur notre demeure! "

La plupart approuvèrent sur ce point en beuglant de rage.

" Ils nous ont détruit notre maison, pour leur nouveau monde! Nous avons tous perdus! Ou presque... car notre clan a survécu malgré tout! "

Moment de silence.

" Les grands Royaumes sont apparus. L'ancestrale opposition entre la horde et l'alliance fera bientôt surface...Comment allons-nous survivre à ces évènements? C'est là un grand défi! Nous voulons rester neutre! Et nous allons le rester! "

Nouvelles acclamations sauvages.

" Il n'y a pas que des points noirs, dans cette nouvelle ère. C'est l'occasion de tout reconstruire... de tout recommencer. Mais en mieux. Nous n'allons plus commettre les erreurs passées. Nous n'aurons plus une maison, mais un palais! "

Hurlements de folie. Il y avait de quoi. De jolies perspectives en vue, d'après le chef. A cet instant, j'en doutais. Mais qui aurait pu penser que le futur dépassait de très loin nos rêves les plus fous?
Mephyston s'avança, un sac de toile beige vide, usé mais solide, à la main.


" La fin du mois, " dit-il. " La collecte de l'or. On va en avoir besoin pour notre nouvelle maison! "

Le pauvre officier mort-vivant, fut submergé... En moins d'une seconde, tous les absolute dreamers s'étaient précipités sur Meph, donnant tout l'or qui leur restait. Un élan de générosité très émouvant. J'avais moi-même donné tout ce que j'avais sur moi, pas grand chose, puisque le reste avait été engloutit par la mer.
Après que tout le monde eut donné, le mort-vivant soupesa la recolte. Le sac semblait lourd, sans non plus débordé d'or...


" Il va falloir travailler encore un peu, mes enfants! " Dit Mark. " Et nous aurons alors l'or nécessaire pour commencer à reconstruire notre nouveau foyer! "

Une nouvelle demeure... C'est notre objectif principal pour le moment. Il me fallait dont de l'argent. Et argent, incluait boulot. Il fallait que je me trouve un petit job, afin de financer la réservation. Le « creep », rapportait bien. C'était quelquechose qui commençait à devenir courant. Tout simplement la chasse aux monstres dangeureux. Plus on les tuait, plus on était expérimenté. Et en plus, on gagnait de l'argent. Souvent en revendant leur équipement, peaux ou fourrures, et autres parties du corps, comme les dents, les yeux... Ou parfois, en aidant de pauvres villageois sans défense à s'en débarasser. Généralement, ils vous récompensaient honnêtement. Mais, il fallait avouer, ce n'était pas non plus quelquechose de simple. La liste des créatures répertoriés dans le « creep » était longue : gnoll, élémentaires, molosse, araignées, kobold.... et pleins encore. Ils étaient très dangereux. Il vallait donc mieux être quelqu'un de doué. Ou être accompagné !
Je trainais en compagnie de Spoutnik, de Nipple Scratcher, un humain et Kaiiros, le puissant tauren. Une drôle de procession, je l'accorde, mais très sympathique.


" Bon, " fit Kaiiros, " ça vous dit du creep?
- Ben, je préfère combattre, le bière rempli de ventre... hips! Pardon, le ventre rempli de bière.. "

Spoutnik et moi éclatèrent de rire devant la gueule fatiguée et rouge de Nipple. Il avait ingurgité plusieurs pack de chopes de bière... et déjà il en redemandait encore. D'apères ce que les autres AD m'avaient dit, l'humain était un grand buveur de bière. Il en fallait beaucoup pour qu'il devienne ivre. En tout cas, son ventre était bombé, mais sa performance au combat n'en n'était pas altérée du tout.

" Hé bin direction nord. Ya un tit village non loin d'ici, " dit le tauren.

Et nous suivâmes Kaiiros, dans les nouvelles landes sauvages.


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Deux mois et demie s'écoulèrent alors depuis ce moment. Le monde de Lordnor commençait alors à se remettre du Déluge. Et les tous les absolute dreamers , sans exception, avaient travaillés acharnément pour récolter de l'argent afin de réserver l'emplacement de leur futur foyer. Et enfin, nous avions acquéris la somme nécessaire... Deux cents pièces d'or siègeait dans le coffre de notre clan. Bien évidemment, la fortune du clan était bien gardée, sous les verrous, et à l'abri des regards indiscrets.
Maintenant, la question était : où allions-nous nous installés? Le monde ayant changé, nous devions nous adapté.
Mephyston déroula la grande carte du monde de Lordnor. Déjà, il n'était pas question d'aller s'établir au Nord. Aucun clan n'y allait. Au sud, effectivement se trouvait la « zone des clans ». Nombreux clans s'y installaient.
Mais, vraiment, il y avait tant de place. On ne savait pas où aller. Alors Mark se placa brutalement devant la carte, leva l'index droit , l'abaissa, puis le fit tournoyer et enfin, l'écrasa sur la carte.


" Bon ben on va habiter là, " annonca-t-il souriant.

Et tout le monde lui rendit le sourire.
Juste après, tout le clan fit la réservation. Enfin, on avait un panneau de bois pourri planté quelquepart dans le Sud de Lordnor, où était écrit : « Réservation du clan Absolute Dreams ».


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Dernière édition par HELIOSS le Mar 23 Mai, 2006 18:14, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: Mer 08 Fév, 2006 22:49 
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Localisation: Transmet la Bonne Parole...
Niiiiiii!

Ca y est j'y suis! :D
Voici un épisode moins sombre, et donc plus drôle, que les précédents... Vivement la suite!

Citer:
Bien évidemment, la fortune du clan était bien gardée, sous les verrous, et à l'abri des regards indiscrets.


Avons retrouvé Méphyston auprès de son or...

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Les gnomes ne sont pas vos amis...
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Une grande aventure...


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MessagePublié: Sam 11 Fév, 2006 13:20 
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Chapitre III : Retour au bercail



Je reculais doucement, dans l'herbe verte foncé du paysage touffu. Mes bottes s'enfonçaient mollement dans le gazon désordonné. Je regardai attentivement la bâtisse. Je venais d'enlever le panneau de réservation de l'emplacement du clan. A présent se dressait une petite maison simplette, brandissant l'étendard des rêveurs absolus. Le toit était de chaume, posé sur des solides murs de pierres grises claires. Ce n'était pas du luxe, mais c'était solide et neuf, mais surtout, c'était à nous.
Le soleil de midi siègeait tout haut dans le ciel clair et dépourvu de nuage. Une envie de me promener me pris soudainement. Je laissai les autres rêveurs visitaient la nouvelle maison du clan, tandis que je m'éloignais.

Le doux parfum de la prairie flattait mes narines. Comme c'était bon de se sentir chez soi ! Je marchai tranquillement, à travers les arbres robustes, d'où provenaient des chants d'oisillons. Puis mes sens me mirent en garde. La promenade détendue s'arrêtait là. Je me retournais, et aperçut un ogre.
Dépassant les trois mètre cinquante, celui-ci me toisa avec un regard de simple d'esprit. L'ogre avait deux têtes. Mauvais signe, cela signifait qu'il était plus redoutable. Ou moins bête, pourrait-on dire. Un simple pagne couvrait sa nudité. C'était une véritable montagne de muscle, ou peut-être de graisse. Quelques tatouages noirs représentant des courbes mystérieuses recouvraient son torse bombé. Il tenait à la main une massue géante, hérissé de piques métalliques. Ses deux têtes étaient toutes aussi grossières. L'une était plus grosse que l'autre, arborant qu'un seul oeil. L'autre presque minuscule, était chauve, et possèdait maints percings un peu partout, mais avaient bien deux yeux. En tout cas, l'ogre était vraiment grotesque.
Je dus sourire à cet instant, me moquant de lui intérieurement, car il réagit en grognant des mots incompréhensibles, à l'aide de son énorme gueule aux lèvres épaisses et égoulinantes de salive. Il semblait en colère.
Il y avait peu de temps, j'avais acquéris un nouveau sort. De feu bien sûr. Tel était mon élément. Un météore, que j'avais appris, après la boule de feu basique. Je plaçais mes mains devant, mon orbe noire ayant été perdu lors du déluge. L'ogre gronda, puis il commença à charger.
Abilement et calmement, je mouvais mes doigts gantés de noir, tel que je l'avais appris, alors je sentis le pouvoir se déclarait en moi. La chaleur augmenta dans mes mains. Le feu pris forme de météore. Et le météore prit son envol. L'ennemi idiot, ne chercha pas à esquiver. Mon attaque s'écrasa en plein dans les deux crânes de la créature, le consummant à grande vitesse. Son corps tout entier y passa après.
Des applaudissements de mains retentirent juste à côté.


" Vite fait bien fait ! " Me félicita Spoutnik, le troll à crète rouge.
" M..merci, " balbutiais-je, sans savoir que mes joues avaient pris une légère teinte rouge.

Puis j'entendis un autre bruit inquiètant. Un bruit qui rappellait la magie. Je me retournais brusquement.

" Wow! Du calme dame Helioss ! " Me rassura le troll, souriant. C'est juste une missive.

Effectivement. Une lettre voleta dans les airs, et atterit à mes pieds. J'avais du mal à me faire à cette étrange poste. Avant, les messages se transmettaient par oiseaux. Mais voilà qu'on avait découvert comment envoyer rapidement et simplement des lettres par la magie présente dans le monde de Lordnor. Il suffisait de connaître le destinataire, et le reste était aussi simple que d'apprendre à marcher pour un bébé.
Lentement, je me baissai pour ramasser mon courrier. C'était le premier que j'avais reçu. L'enveloppe était faite d'un papier légèrement vert pâle. De petites courbes se dessinaient le long du contour. Il était inscrit dessus : « A l'elfe Helioss ». Retournant la lettre, je me pétrifiais.


" Ca va? " Me demanda Spoutnik, inquiet.

Le sceau aposé sur la lettre... Rond, d'un vert profond comme l'émeraude, un arbre comme emblème, et les écritures fines et courbées qui formait un deuxième cercle autour de l'arbre... Combien de fois avais-je déjà vu ce sceau frappé à la poste du royaume elfe? Un elfe m'avait écrit. Mais pourquoi? Soudain, un million de question resonna dans mes pensées. Mais la réponse était juste dans ce message. Il me suffisait juste d'ouvrir cette enveloppe.
Ma main trembla lorsque j'ouvris la lettre. Après tout, j'avais fait une croix sur mon passé. Voir cette vie refaire surface... Sans bruit je dépliai le parchemin.


Image
(hrp : me souviens plus du nom de la personne)


Je restait complètement immobile devant ce message. Toutes mes pensées étaient complètement confuses. Le royaume elfe... danger...taurens... aide....Mon royaume ! Non... j'avais à présent ma véritable famille, les rêveurs absolus...
Subitement, je balançai la lettre. Pas question d'aller les aider! J'avais laissé tout cela derrière moi. Puis je m'engageai sur le chemin vers la maison du clan. Et je m'arrêtai. Je me retournai vers la lettre qui était étendu sur l'herbe. Puis avec un soupir, je revins alors la ramasser.


" Helioss, tu vas bien? " S'inquièta Spoutnik.
" Je ne peux pas aller mieux! " Répliquais-je, plus agressivement que je l'aurais voulu.

Cette colère n'était pas dirigée contre lui. Je ne savais même plus pourquoi j'étais en colère. Ne trouvant plus les mots pour m'excuser, je préférai alors m'enfuir.

***

Je regardai anxieusement la lettre. Je ne savais plus combien de fois j'avais lu et relu le message. Je devais même le connaître par coeur. Cependant, j'avais toujours l'impression que le sens de cette missive m'était obscure. Mais c'était simple pourtant! Le royaume elfe me demandait son aide! Tous ces elfes étaient en danger. Les taurens, fils de la Horde, les massacraient. Pouvais-je rester les bras croisés sans rien faire, tandis que nombres d'elfes périssaient? Je ne savais pas. Mon coeur était partagé. J'avais une nouvelle famille. Mais je n'arrivais pas à me détacher de cette idée : si je n'agissais pas, j'aurais la mort de nombre de mes frères et soeurs sur la conscience. Car après tout, ils étaient mon peuple. Le berceau de mon enfance, même si je ne les considérais plus vraiment comme ma vraie famille.
Je me relevais et respirai d'un bon coup. Si c'était une bêtise, alors que les Dieux me punissassent [hrp : euh c'est quoi le subjonctif imparfait 3èpersonne du pluriel pour punir? ^^, merci de m'aider]! Je m'avançai alors, d'un pas décidé, vers le portail de téléportation. Je n'avais prévenu aucun membre du clan. Mais de toute façon, il n'y avait pas d'ordre stricte. Plus de la moitié des membres se balladait aux quatres coins de Lordnor, sans forcément prévenir tout le monde.
M'approchant du cadran, je pressai une touche comportant une glyphe mystérieuse. Ce symbole représentait le royaume respectif du voyageur. Ainsi, le rideau de lumière s'activa. Et je traversai.


***

D'une démarche hésitante, j'avançais dans ce nouveau paysage qui s'offrait à moi. L'herbe elfique s'étendait à perte de vue. Les arbres titans s'élançaient encore plus haut dans le ciel. Des structures typiquement elfiques se dressait devant moi. Je sentais cette amosphère magique, bienveillante, propre à ma race. Toujours ce calme divin...cette présence de sagesse, de finesse et de savoir, en ce territoire. Cet endroit réveilla en moi maints souvenirs, tous nostalgiques.


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Prenant mon courage à deux mains, je m'engageais sur la route de pavés de marbre blanc. Les lanternes aux douces lumières bleutées éclairaient le chemin parfaitement, sans éblouir. Le coin était désert. Je ne savais pas où je me trouvais exactement. Tout avait tellement changé. Cela faisait quinze ans que je n'étais pas revenu. Et j'avais l'impression que des siècles et des siècles s'étaient écoulés.
Je trouvai un panneau un peu plus loin. L'elfique y était utilisé évidemment. C'était bien pour cela que je pris un peu de temps avant de comprendre. Je n'avais pas pratiqué ma langue maternelle depuis un bon bout de temps.
Le château elfe n'était pas loin d'ici. D'après mes souvenirs et ce panneau, je déduisis que je me trouvais vers le centre/ sud ouest du pays. Le château elfe... le coeur du royaume. La capitale. Je supposais que je devais y aller.
Puis des pas pressés rententirent. Cela sentait l'armée. Le bruit des armes s'entrechoquant avec l'armure, le rythme des pas régulier.


" Vous là! "

Je me retournai. Une unité de dix soldats s'arrêta sans briser leur formation rectangulaire parfaite. Ils étaient tous recouvert d'armure de cuir elfique. De très bonnes protections, puisqu'elles étaient légères, mais dur comme le fer, grâce aux runes puissantes incrustées dedans.
Le chef du groupe s'avança vers moi, me dévisageant avec curiosité. Ma tenue noire, effectivement, ne devait pas être très courante. J'avais l'air d'être une ombre.


" Les taurens attaquent au sud ! " Aboya-t-il. " Toutes les forces doivent y être présentes pour les repousser! Vous également! Il n'y aura pas d'exception! Ne cherchez pas refuge au château, les portes ne s'ouvrent que pour laisser les soldats rejoindre le front!
- Je ne suis pas vraiment bien au courant dans les détails, voyez-vous, " répondis-je simplement.

Il fit une grimace : il ne me crût vraiment pas.

" Vous nous suivez, on a des ennemis à pourfendre! Et on ne ralentira le rythme pour vous! "

J'acquiesai de la tête. Je suppose que si j'avais été un homme, il aurait été encore moins courtois...Une impression qu'il avait failli me sauter dessus, mais qu'il s'était retenu voyant que j'étais une femme.
Leur allure était une véritable course, mais je n'eus aucun mal à les suivre. J'étais habitué à courir très vite. Je me rappelais de ces nombreuses fois où des meutes de monstres me poursuivaient. J'avais toujours réussi à en sortir indemme... ou presque.
Ainsi le petit groupe que nous formions rejoignit un troupe plus importante, de cinquante soldats. Ensemble nous traversâmes un portail, qui nous amena au front.


***

Au sud, tout au sud du royaume elfe, la guerre éclatait. Je restai incrédule devant le spectacle qui s'offrait à mes yeux. Pour avoir un meilleur aperçu de la situation, je montai dans une haute tour ancrée dans le mur.
Le ciel semblait être rouge sang. Un vacarme de guerre règnait : entrechocs de lames, flèches plantées dans les cibles, charges des taurens, hurlement de mort et de guerre, beuglement des ordres, magie... Le rempart était assiégé par les taurens. Ceux-ci étaient venus en masse. Il devaient être plus de huit mille guerriers. Leurs forces recouvraient toutes les terres extérieures. On aurait dit un raz-de-marée brun.
Les taurens possédaient d'étranges engins magiques. De sortes d'échelles, leur permettant d'accéder aux remparts. Ces engins étaient constitués en deux parties, toutes deux de bois. L'une se trouvait au sol, l'autre fixée au mur, et un champ énergétique les reliait toutes deux. Ce même filamment magique servait de pont pour les taurens, qui se trouvaient propulsés au mur. Il y en avait tellement de ces échelles taurennes. On apercevait au loin, les campements ennemis.
De l'autre côté du mur, les elfes en armures de cuir, mobilisaient tous leurs efforts afin de repousser l'envahisseur. Les archers se trouvaient derrière une ligne de fantassins, décochant sans fin leurs flèches enflammées. Les unités de contacts semblaient submergées par les taurens débarquant sur les remparts. Une impression d'infériorité... Les taurens ressemblaient à d'énormes taureaux humanoïdes de plus deux mètre cinquante, de pelage bruns, châtains, couramment, mais parfois noirs, ou blanc. Leur aspect sauvage étaient renforcés par leurs quelques bijoux d'os, ou de bois, et leur chevelure ou barbe souvent tressés grossièrement, ou laissés pousser comme des touffes d'herbes sauvages. Leurs puissants sabots martelaient le sol. Ils étaient armés d'un énorme tronc, qu'ils maniaient avec dextérité, et faisaient abbatre sur de malheureux elfes dans un festin de sang. Il y avait peu de magiciens du côté de l'ennemi. Mais je pus apercevoir quelques shamans, soignant leurs frères. Chez mon peuple, les magiciens et hybrides étaient nombreux. Les décharges lumineuses partaient dans tous les sens. Flamme, torrent, rafale et roche, soins.... La diversité de la magie elfe ne manquait pas. Elle avait démontré sa puissance de nombreuses fois auparavant. Alors pourquoi les elfes n'avaient pas le dessus? Mais la réponse était évidente. Les forces de mon peuple étaient peu nombreuses. Et ce clan de taurens était immense. Ces ennemis étaient unis.

Un véritable défi m'attendait. Et je ne tardai pas plus longtemps pour rejoindre mes frères de sang au coeur de la guerre.

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Chapitre IV : Sur le rempart


J'étais sur le mur. A côté des combattants elfes. Face à l'ennemi. Les taurens nous envahissaient de part et d'autre.
Vif comme l'éclair, je bondissais sur un ennemi, au pelage châtain. Mes mains dégageant la chaleur digne d'un météore se posaient doucement sur son corps musclé. Un gémissement de douleur sortit de sa gueule. De la fumée s'échappait de la brûlure mortelle que je lui avais infligée. Je réitérais mon attaque. Finalement, il s'effondra, abbatu par le feu. Les fracas des armes m'entouraient.
Je reculai tandis que trois taurens s'avançaient vers moi. Mais mon pied s'écrasa contre quelquechose de mou, et je trébuchai. C'était le corps d'un elfe sur lequel j'avais buté.
Voyant mes ennemis s'approchaient..trop près. Je dégainai mon couteau. Puis je me demandai subitement, si mon curre-dent allais vraiment les blesser...
Mais j'essayais malgré tout : d'une main habile, je lançais mon arme qui se ficha dans la poitrine d'un des adversaires, en pleine poitrine. Il tressaillit et s'écrasa sur le sol dallé. L'un reçut une flèche dans l'épaule... une autre dans la jambe... une troisième sur le bras... une dernière dans la cervelle. Son imposant corps tomba avec lourdeur sur un autre tauren.
Le dernier s'apprêta à me porter un coup fatal, mais je savais que j'allais l'esquiver sans peine... sauf que je n'avais pas prévu qu'un fantassin elfe me bouscule sans faire exprès dans le dos. Déséquilibrée, je reçu le coup de l'ennemi en plein fouet. Les étoiles tourbillonaient dans ma tête. J'avais été propulsé du rempart. Et j'aterrissais de l'autre côté. Intérieur heureusement. Par miracle j'aterrissai sur une pile de sac de sable destinée à renforcer la porte principale. La chute fut tout de même dure et douloureuse. Je dus prendre une quinzaine de seconde avant de commencer à me relever tout doucement. J'étais toute étourdie, et j'avais le corps engourdi. Il y avait de quoi. J'avais fait une chute de dix mètre minimum. Je remerciai silencieusement mon armure de cuir cloutée.
Une fois debout, j'invoquai les flammes de l'enfer, que je déchaînai que l'ennemi. Plusieurs succombèrent.
Puis soudain, une main m'aggripa. Elle était toute ensanglantée. L'elfe était mourrant. Il s'écroula. Ses lèvres remuèrent mais aucun son n'en sortit.
Je m'agenouillai à ses côtés et me penchai pour mieux l'entendre.


" A...Ae....
- Du calme, tout va bien, " répondis-je bêtement.

Mais le futur cadavre persista. Il me réaggrippa le bras.[i]

" Aed... Aedril. "

[i]Je sentis une enveloppe qu'il glissa sans force dans ma main.


" P...Pour Ae...dril. Ur...Urgent. "

Ce fut ses derniers mots. Du sang coulait de ses lèvres. Sa tête retomba sur le sol. Respectueusement, je lui fermai les yeux de mes deux doigts. Puis je regardai la lettre. Le sceau était celui de l'armée elfique. Sûrement un message important. Qu'il m'avait confié à présent. Je me relevai, et à présent je devais trouver ce Aedril.
Levant les yeux, j'apercevai le haut du rempart submergé par les forces ennemies. Mais il y avait de nouvelles escouades d'elfes qui arrivaient pour repousser les taurens.
Un autre blessé léger se trouvait étendue sur le sol a quelques mètres de là. Il avait la jambe estropriée. J'accourus, tout en sortant de ma sacoche magique une potion de vie. C'était une petite potion seulement, mais je me dis que c'était sûrement suffisant pour ce soldat.
Prenant sa tête au longs cheveux blonds, je lui fit boire la substance. Sa jambe reprit forme peu à peu, le sang disparut. Plus une seule trace. Niquel.


" Merci, " me dit-il.

Aussitôt il se redressa, afin de rejoindre à nouveau le front. Mais je le retins.

" Attendez, qui est Aedril? J'ai un message important à lui faire parvenir. "

Il me regarda avec des yeux ronds, une habitude peu répandue chez ma gente.

" Aedril est le grand chef de guerre des elfes! Tout le monde sait cela!
- Hé bien pas moi. Je ne suis pas vraiment au courant des affaires par ici. Où peut-on le trouver?
- Il doit sûrement se trouver vers le camp non loin de là. Lui et tous ses stratèges y résident temporairement.
- Toute ma reconnaissance, " remerciais-je rapidement, avant de m'éloigner.

Je pris la route. Quelques unités de soldats venaient en contresens pour rejoidre le combat. J'eus le droit à de nombreux regards curieux. Mais mine de rien, je courus à grande vitesse, rangeant le message dans ma sacoche, une poche intérieure dans mon manteau en réalité, qui était bien plus grande qu'on pouvait le croire.
Quelques instant après, j'arrivai dans le campement. Les tentes elfes étaient très différentes de celles des humains. Elles étaient très grandes, très résistantes et solides, et grâcieuses. Plantées dans l'herbe, elles formaient des rectangles ordonnées, sans aucune imperfection.
Je reconnus immédiatement la tente du Commandant-en-Chef. C'était celle qui se trouvait au milieu, surplombant toutes les autres de deux mètres, et s'étalant bien plus en surface.
Puis des mains gantés de cuir argent me repoussèrent brutalement. Je faillit tomber, dans ma hâte. C'étaient cinq gardes, revêtus de ces magnifiques armures de cuir argentée. Des feuilles d'or dessinaient de longues et fines courbes sur ces atours divins. Ils portaient tous des casques couvrant les joues, avec trois petites crètes en or sur la partie qui recouvrait le crâne. Des gardes royaux...
L'un d'eux s'avança.


" Dites-moi donc ma dame, votre place se trouverait-elle pas plutôt au front?
- Non, " répliquai-je avec audace. " Il se trouve que je dois voir Aedril.
- Le seigneur Aedril est très occupé, je vous assure. Revenez donc plus tard, quand la guerre sera finie.
- Je ne plaisante pas, " dis-je d'un ton menaçant.
" Moi non plus. Alors vous ferez mieux de déguerpir d'ici. "

Je sortis alors la lettre.

" J'ai un message urgent à remettre au seigneur Aedril. "

Le garde regarda l'enveloppe d'un oeil noir. Puis son expression se modifia.

" Où donc avez-vous trouvez cela?
- On me l'a donné.
- Qui? " Me demanda-t-il d'un ton froid et agacé.
" Je n'en ai aucune idée. L'elfe qui me l'a remis était mourant.
- A quoi ressemblait-il?
- Un elfe aux cheveux bruns clairs, pas très grand, dans les 1m75. Il était plutôt du genre mince, et vêtu d'une tunique sombre avec des bandelettes pendantes. "

Le garde soupira.

" C'est bien lui... Donnez-moi cette lettre. Je vais la remettre moi-même au seigneur Aedril.
- Vous ferez mieux de rester à votre poste non?
- Mon boulot comprend également la faculté à prendre des initiatives. A présent cessez de nous importuner! "

Puis un cri suraigu retentit. Toute l'attention des gardes et de moi-même fut détournée un peu plus loin. Une jeune elfe courait, toute affolée, tandis que trois taurens la poursuivaient. Aussitôt les cinq gardes dégainèrent et accoururent. Des taurens qui avaient réussis à pénétrer aussi loin. Etrange.
Je regardai les trois taurens. L'un d'eux ressemblait à une guerrier féroce.... que dis-je! Ultraféroce serait un meilleur mot. Il atteignait facilement les quatres mètres. Il avait un regard de tueur ( il a les yeux révolver!!! lol, pardon pour ce hrp), son pelage était d'un teint blanc neige yéti. Pas un seul bijoux ne l'ornait. Une grosse barbe hirsute pendait de sa mâchoire démente. Il tenait une masse énorme dans ses mains.

Et je vins supporter les gardes contre ces intrus. Ou tout du moins, j'y allais quand... un bruit léger, un bruissement de feuille non naturel me parvint aux oreilles. Je me retournai vers le camp. Rien, à prémière vue. Mais rien n'échappait à ma vue perçante. Alors j'aperçus alors un pelage châtain derrière d'épais feuillages. Qu'est-ce que cela pouvait bien être , à part un assassin qui s'apprêtait à tuer Aedril?
Avec une jolie petite diversion pour les gardes du camp. Bien joué, me dis-je. Et je me lancai à sa poursuite, non prête à le laisser accomplir sa tâche.
Je pénétrai alors dans le camp, avec une démarche rapide mais prudente. Devant la tente du Commandant-en-Chef, deux gardes étaient étendus sur le sol, tous deux baignant dans une grande flaque de sang. Je sortais mon long couteau du fourreau, et entrai.
La tente était géante. Elle faisait au moins 50m² de surface. Aucune décoration n'était trop riche. La simplicité de l'élégance... Tout au fond, deux silouhettes se faisaient face : l'assassin tauren, et Aedril. Ils se battaient férocement. Le Commandant était revêtue de l'armure classique elfe de cuir, mais elle possèdait bien plus d'ornements tout aussi majestueux. Il maniait une lame de 12cm de large. Une véritable bête. Mais ce n'était rien comparé à son adversaire. Cette montagne de muscle dépassait les 4 mètres, et ses poings étaient aussi gros que le torse d'Aedril. Le tauren se servait de ses mains géantes, mais il portait dans son dos deux grosses masses inimaginables. Puis d'un bon direct droit, il mis au tapis l'elfe. Et il s'avança, s'apprêtant à lui porter le coup de grâce.
Je bondis, et lui assena un coup de couteau dans l'épaule. Le sang chaud gicla et m'éclaboussa au visage. Je n'eut pas le temps de comprendre, et déjà mon ennemi contre attaqua, en m'envoyant un de ces énormes poings dans le ventre. Je fus projetée à terre, mordant la poussière. Ma lame s'était brisée en deux. Le tauren enleva sans gêne le morceau enfoncé dans sa chair. Et je me retournai pour l'apercevoir. C'est là que je le vis dans sa toute splendeur.


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Un être si démesurée... Il ne s'interessa plus à moi, et revint à Aedril. L'elfe s'était levé et répliqua immédiatement. Je me redressai également, et préparai un météore particulier. Aedril reculai derrière les attaques dévastatrices du tauren. Mes mains chauffèrent, le météore prit son envol. L'impact fut violent. Sauf qu'il le fut seulement pour le projectile. La cible n'avait pas bronché d'un minimètre. Une trace de brûlure légère avait simplement marqué le côté de son bras droit.
Mais je ne m'avouai pas vaincue. De mon essence, je touchai la terre. Je les fis germer. Et je sortis les sarments du sol. Les énormes lianes déchirèrent la terre pour se libérer, et elles emprisonnèrent l'immense tauren, les grosses épines, s'enfonçant dans les muscles tendus de l'ennemi. Le tauren laissa échapper un petit cri (mais grave), plus de surprise que de douleur, supposais-je. Il se débattit avec hargne, tellement que j'eus peur que mes sarments ne deviennent miettes.
Aedril se dressa devant le tauren. Avec un cri de guerre, et sa lame à présent brillante d'une aura incolore, il se transforma en véritable furie. Je crus que sa lame se multiplia en cent exemplaires, qui pleuvèrent sur le corps de l'assassin en moins d'une seconde, sans pitié. Le sang coula. D'un coup de tête, le tauren envoya le Commandant au sol. De profondes et nombreuses entailles marquaient sa chair. Le sang en coulait abondamment. Son visage le trahissait : on pouvait lire la douleur qu'il ressentait. Dans un ultime effort, il déchira mes sarments. Alors je lui préparais une surprise. Je formais un bloc d'énergie, de pure énergie naturelle, et je lui envoyai la décharge. Il encaissa, avec difficulté, mais il s'avança, avec un peu moins de vigueur. Vidée de mon énergie, je n'avais plus que mes mains comme armes. Dérisoire contre un tauren, et surtout contre ce tauren. Mais entêtée que j'étais, je lui sautai dessus, lui assenant un gros coup de pied dans sa face. Il grogna et répliqua avec un uppercut. Agile comme j'étais, j'esquivai facilement le coup. Je répliquai avec des rafales de coups de poings et de pieds.
Encore plus affaibli, il saisit l'une de ses étranges masses accrochées dans son dos. Là, tout se passa en un éclair. Dans mon champ de vision, tout devint noir tout à coup. Je sentais mon corps perdre toute énergie. Une douleur lointaine m'agressa. Et je sombrai dans les ténèbres.


***

J'ouvrai lentement les yeux. Je n'avais pas les idées en place. Me frottant les yeux, je découvris que j'étais toujours dans la tente d'Aedril. J'étais... dans son lit! Mes bottes m'avaient été retirées, et posées juste à côté, mon manteau reposait parfaitement plié sur une commode plus loin. J'étais juste là, dans la couverture du Commandant... d'ailleurs où était-il? J'avais toujours mon message à lui transmettre. Je m'apprêtai à me lever quand des douleurs perçantes m'en empêchèrent aussitôt et me reclouèrent au lit.
Dans l'entrée de la tente, Aedril fit son apparition. Cétait un homme impressionant. Des sourcils à l'air sévère surmontaient des yeux bleux au regard dur. Une longue chevelure châtaigne retombait sur sa robe de lin gris foncé, parcourus par des courbes d'argents, et dont les bords étaient des bandeaux d'argents. Son visage avait autant la carrure d'un guerrier que d'un sage. Une petite barbe trônait au bout de son menton carré. Une aura d'autorité règnait autour de lui. L'elfe parfait pour mener les armées au combat.


" Te voilà enfin réveillée, " me dit-il.

Il s'approcha, puis versa de l'eau dans un verre qu'il me tendit. Je l'acceptai volontiers, en lui glissant un petit « merci ». Je me sentis tout à coup débordante d'énergie, si vivifiante.
Aedril me sourit.


" De l'eau de vie. Un alcool, à consommer avec modération, mais très efficace comme remontant. "

Il marqua une pause.

" Merci de m'avoir sauvé. Je dois avouer que seul, il m'aurait tué.
- Tout le plaisir est pour moi, " dis-je.
" Bien. J'aimerais un rapport en détails de ce qui s'est passé.
- Je ne suis pas un soldat, " répliquai-je.
" Je l'ai remarqué, il désigna mes vêtements. Je t'écoute, " fit-il impassible.

Alors je me lancai dans mon histoire. Sans rentrer dans les détails pour le début.

" Impressionant, " me dit-il. " Tu es une personne exceptionnelle... Helioss.
- Je préfère dire que je suis chanceuse.
- Peu de gens aurait pu faire face au chef de guerre ennemi en personne. "

Je restai abasourdie.

" Je...Ce tauren est le chef ennemi?!
- Oui. Un redoutable guerrier, si j'ose dire. Tu te doutais bien qu'il était important. Il est très différent des autres taurens, au niveau physique.
- D'après la raclée qu'il m'a mis, oui! "

Je me souvins nettement des coups qu'il m'avait porté. Puis je me rappelai soudain : la lettre!

" J'ai une lettre à vous remettre, seigneur Aedril. "

Il fouilla dans une de ses poches, la brandissant devant mes yeux.

" Celle-là? Désolé d'avoir fouillé dans tes affaires, mais j'attendais ce message. On m'a appris qu'Eldün était mort. Je ne pouvais qu'espérer qu'il confia la lettre à quelqu'un d'autre.
- Comment se passe la guerre?
- Nos forces les ont repoussés.
- Mais en si peu de temps c'est carrément impossible.
- Helioss, tu es restée évanouie pendant cinq jours, " m'expliqua Aedril. " Mes hommes nous ont retrouvés toux deux évanouis dans la tente. J'ai pu m'en remettre rapidement, mes blessures n'étaient pas trop graves. Toi, par contre, tu as reçu un coup de sa masse. Son arme est très spéciale. Elle est imprégnée de magie taurenne ancienne, et de puissantes runes. Les guérisseurs ont agis pendant un jour entier sans relâche pour te soigner. Ils ont commencé sans tarder, directement dans ma tente. Sans cela, tu ne serais plus de ce monde aujourd'hui.
- Voilà ce qui explique tout. Mais pourquoi le chef tauren n'a-t-il pas utilisé sa masse spéciale contre vous?
- J'aurais pensé que tu le saurais. Après tout, tu es une adepte de la magie.
- Plutôt une novice qui avance à aveuglette.
- Sa mission était de venir me tuer, discrètement. L'utilisation de sa masse aurait attiré l'attention. de tous les gardes alentours. Il n'en a eu recours qu'à la fin, quand il lui fallait s'enfuir. "

Un officier entra dans la tente, et fit son salut militaire.

" Seigneur Aedril, nous repoussons les taurens, à merveille. Dans un jour ou deux, on ne les verra plus du rempart. "

D'un signe de tête du commandant, l'officier s'éclipsa.

" Tu peux disposer, Helioss.
- Merci. "
" Non, c'est moi qui te remercie. Pour m'avoir sauvé la vie, et sauvé ton peuple grâce à ce message. Cel me désappointe que tu aies quitté ton royaume. Mais sache que tu seras la bienvenue ici, comme tout bon elfe. "

Sur ce, il sortit de la tente. Je chaussai mes bottes rapidement, et mis sur mes épaules mon manteau. Enfin je quittai le camp. Je me demandai bien ce qu'il se trouvait sur cette lettre. La curiosité n'avait pourtant jamais été mon fort.
La nuit était tombée. Le ciel étoilé était si joli à voir de la grande forêt. Par habitude, je posai la main sur le pommeau de mon couteau, mais je ne le trouvai pas. Non, il s'était brisé. Mon peuple était connu pour leur magie, leur sagesse, leur beauté, leur grandeur, leur raffinement mais aussi pour tout utilitaire magique, et armes. Bien sûr ces dernières étaient très différentes de l'armada nain, mais tout aussi efficace dans leur genre.
Et si j'allais faire les courses?

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N'hésitez pas à me laisser des commentaires, rp ou hrp. Merci.
la suite : euh... bientôt?

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Dernière édition par HELIOSS le Mer 24 Mai, 2006 9:54, édité 4 fois au total.

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MessagePublié: Lun 20 Fév, 2006 2:52 
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Ah t'as utilisé la photo de kaiiros mais tu l'as pas amélioré comme jtavais dit...Bon jpense que ton texte est bien mais vu que tu ma dis que j'étais pas dedans ca minteresse moins !

Tu crois que une armure de cuir clouté ca protege beaucou dans une chute :)

Chui sur qu'il a profité de toi moi ton chef de guerre la... Fin bon sinon moi j'aime bien , surtout quand ca parle des AD mais meme sinon ca me plait :wink:

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MessagePublié: Sam 11 Mars, 2006 23:38 
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Chapitre V : La Nature et le Ciel



Un coup de marteau sur du fer retentit. Ce n'était que le premier d'une longue série. Je regardai attentivement le forgeron elfe. Celui-ci maniait son outil de travail à la perfection. Bientôt son oeuvre pris forme. J'apercevais une lame mince et légèrement incurvée. L'artisan s'arrêta, épanchant la sueur de son front d'un revers de main.

" Ma dame, ce métal que vous m'avez apporté... jamais je n'en ai vu de pareil! Il est si extraordinaire... Si je ne me trompe pas, j'ai là sous mes yeux du mithril étoilé! "

Le mithril étoilé... Le métal le plus précieux du monde, avec bien sûr le traditionnel mithril nain. Mais l'étoilé était d'un tout autre genre. En plus de ses caractéristiques de base, la solidité exceptionnelle, une légèreté incomparable, ce matériau se mariait à merveille avec la magie, et notamment la magie elfe, celle de la nature, que les druides maîtrisent, et du ciel, que les prêtres usent. Il était très convoité, et personne ne savait où se trouvaient les derniers gisements. Cela valait une fortune...considérable. Même les rois et reines se mettraient à genoux pour en obtenir.

" Oui, c'est bien du mithril étoilé, " confirmais-je.

Dans ses yeux j'aperçus la curiosité. Il voulait savoir où je m'en étais procuré. Mais je n'en dis rien.

" Vous pensez en avoir pour longtemps? "

Le forgeron à la longue chevelure brune se massa le menton.

" Votre commande est... comment dire... très subtile! Jamais je n'avais vu une demande pareille ! Vous voulez une sorte long couteau, ou courte épée, un peu incurvée, avec des caractéristiques hors du commun des immortels... "

Il sortit une feuille de parchemin de sa poche.

" Toutes les dimensions exactes y sont, poids, formes, mesures, savoir-faire....tout! C'est bien rare que j'ai une commande qui me dis exactement ce que je dois faire. Vous me demandez là quelquechose d'exceptionnelle. Des emplacements pour des runes de la nature et du ciel. Un huilage d'eau de lune...Mais qui aurait pu concevoir pareille arme? Et en plus, vous me demandez deux exemplaires! Exactement pareil...
- Vous ne répondez pas à ma question.
- Nom de Graddish (Dieu de la violence, des orques mais aussi dieu forgeron)! Un tel chef d'oeuvre me prendra un bon mois tout entier, avec des journées très remplies. Donc deux mois pour deux lames... "

Ah quand même...

" Quel est votre prix?
- Ces lames doivent valoir une fortune, leur conception sera bien plus que difficile et avancée. Mais quelquechose me dit que vous en ferez bon usage. Je suis loin d'être avide. Je ne vous demanderais rien, ni argent ni service, mais je vous donnerai simplement un conseil. Allez donc étudier auprès des soeurs et frères de la Lune, et des fils de la Nature. Leur enseignement vous apportera beaucoup. Vous avez deux bons mois pour cela. "

J'acquiescai de la tête.

" Merci. Pourquoi faites-vous cela?
- Vous êtes bien différente ma dame. Tout elfe s'en rendrait bien compte. Vous ressemblez tant à une étoile, tant physiquement, qu'au plus profond de votre âme. N'êtiez-vous pas la protégée de Thalvar Windsong? "

***

Et me voilà en chemin pour le temple de Noctüne. Je n'avais aucune envie de suivre l'enseignement des prêtres, ni même des druides. Cela faisait longtemps que j'avais laissé tout cela de côté. J'étais simplement venu aider les elfes contre l'envahisseur. Cependant je continuai ma marche. Et voilà que finalement je restais plus longtemps que prévu. Et mon clan, ma famille des rêveurs absolus?
Allez, ce n'était que deux mois après tout. Bientôt deux nouvelles lames , exceptionnelles comme l'avait dit l'artisan, pendraient à ma ceinture.
Le temple gigantesque des frères et soeurs de la lune se dressa enfin devant moi. Les puissants piliers de marbre blanc soutenait un plafond à plus de vingt mètres de haut.
Quelques novices se promenaient près de l'entrée. Deux gardes de la Lune se postaient à l'entrée. Comme je m'y attendais, ils me laissèrent entrer. Tout elfe pouvait se rendre au temple, soeur ou frère de la lune ou pas. Beaucoup venait pour se repentir, ou prier pour Noctüne.
Je pénétrai alors dans le grand hall du temple.


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Un endroit vraiment... magnifique. La grande statue de Noctüne était située au centre du jardin-hall, faisant office de fontaine. La végétation épousait le marbre blanc. Le plafond était ouvert, laissant des rayons de lunes se posaient sur l'herbe fraiche. Plusieurs elfes étaient agenouillés, concentrés dans leur prière.
Je m'adressai alors une soeur de la Lune, postée dans un coin du hall.


" Aiya, soeur de la Lune.
- Aiya, fille du peuple. "

Etrange appellation me dis-je ...

" J'aimerais bénéficier de l'enseignement du ciel, pendant un mois, ici. Serait-ce possible? "

La soeur resta perplexe. A son visage, je vis qu'elle était encore bien jeune. Pas plus de 85 cycles... Elle n'était sûrement pas encore majeure.

" Euh...je... C'est-à-dire que je ne suis encore qu'une novice. Vous souhaitez devenir prêtresse au temple?
- Non, non, " dis-je, " je veux seulement rester ici quelque temps, en étudiant les arts célestes.
- Ah... hé bien, euh... veuillez me suivre. "

Ce que je fis. La novice m'emmena dans le bureau d'une prêtresse, accomplie cette fois. Je m'inclinai légèrement, en guise de salut. Elle fit de même.

" Ainsi tu souhaites étudier auprès des enfants de la Lune. Quel est ton nom? "

Le tutoiement. Elle était sûrement donc, plus âgée que moi, et donc plus sage et de grade supérieur.

" Helioss, " dis-je d'une voix calme et douce.
" Helioss, " répéta la soeur un peu désorienté par ce « nom ». " Hé bien Helioss, combien de temps comptes-tu rester dans nos rangs?
- Pas plus d'un mois, prêtresse.
- Je vois. Nous n'enseignons qu'aux novices, et tous ceux qui souhaitent rejoindre vraiment le temple, Helioss. Le statut de stagiaire n'existe pas. En ce moment, les soeurs et frères de la Lune sont débordés, après l'invasion taurenne. Nous n'avons pas de temps à t'accorder malheureusement. "

***

J'étais repartie. Sans rancune. Sans joie non plus. J'avais demandé d'étudier les arts célestes comme une novice, mais sans devenir novice. Il était évident que je ne pouvais pas. L'ordre de la Lune était une institution organisée et stricte. Et ce n'était pas le bon moment. Ils étaient tous occupés à reconstruire et soigner. Quoi de plus normal?
Puis je n'avais aucun besoin de la magie du ciel. J'étais née dans la nature, élevée par les druides. La nuit était calme et fraîche. L'obscurité bienveillante du pays m'avait tout de même manqué, surtout du côté des druides. Il restait peu d'elfes de la nuit de nos jours.


" Halte-là ! " Dit une voix masculine, pleine d'énergie, avec une pointe d'amusement.

Sur le côté de la route, j'aperçus, un elfe à la chevelure courte et bouclés à mi-chemin entre le noir et le brun. C'était une coiffure très inhabituelle pour quelqu'un de notre race. Il était difficile de deviner son âge. La jeunesse et la sagesse chevauchait son visage. L'elfe était grand, dans les 1m85, bien bâti. Un menton déterminé terminait son visage à la mâchoire carrée. Il inspirait le respect; une aura d'autorité émanait de lui. Un elfe fort, dangereux, mais bon. Ses yeux gris et pénétrant m'observèrent avec ... une touche d'admiration cachée, que je réussis à déceler pourtant. L'expérience se lisait sur ses traits. Tout bien pensé, il devait avoir plus de 700 cycles. Sa peau était un tout petit peu foncé, bien éloigné du teint pâle des elfes communs, et trop éloigné du léger bleu-violet des elfes de la nuit. Il était indéniable que cet elfe était d'une beauté rare. Le bel inconnu portait des vêtements sombres et simples, mais élégants. Une épée magnifique pendait à sa taille. Même si elle était rangée dans son fourreau, elle dégageait une noblesse et une force incroyable. Nos regards se croisâmes. Après ces quelques instants d'observations mutuels, je dis :

" Qu'est-ce qui m'interdis de pénétrer en ces lieux?
- Cela dépend. La dernière fois que des hauts elfes sont venus dans l'Enclave des druides, c'était pour les arrêter d'enseigner l'art de la nature. Ils considéraient cela dérisoire et inutile par rapport à leur magie élémentaire, sans profondeur.
- Je ne suis pas une haut-elfe.
- C'est ce que j'ai remarqué à présent. "

Ses yeux divinement gris me dévisagèrent en détail.

" Alors bienvenue dans la forêt des druides, ma dame. "

Les contours de l'elfe se dissipèrent peu à peu. Son corps perdit de la couleur et devint transparent, jusqu'à disparaître totalement de ma vue.
Etrange rencontre, me dis-je, tandis que je poursuivais mon chemin au coeur du pays druide. Les arbres étaient différents ici. D'ailleurs toute la végétation différait par rapport aux restes du royaume. C'était la nature à l'état sauvage qu'on voyait. Les arbres robustes semblaient chatouiller le ciel, et leurs épais feuillages ne laissait passer que les rayons lunaires et non solaires. L'herbe sombre et désordonnée dansait au rythme du vent. Quelques loups se cachèrent dans des recoins plus sombres lorsque je m'approchai. Des hululements de hiboux se perdirent dans les cimes des arbres.
Bientôt la route dallée de blanc s'arrêta. Un simple panneau de marbre indiquait en elfe, que le territoire des druides commençaient ici. Je reconnaissais les lieux qui avaient bercé mon enfance. Il n'y avait pas de chemin, on marchait sur l'herbe qui était très agréable pour les pieds nus. Cependant je gardai mes bottes. Une famille d'ours cessa de manger pour me contempler un petit moment. Un peu plus loin, un tigre de lune chassait une proie. S' il y avait un seul endroit où je voudrais aller (à part la maison du clan) c'était bien le cercle des druides. Je me sentais chez moi dans cette forêt vierge.
Eldrassil apparut enfin devant mes yeux. Le grand arbre, roi de la forêt dépassait tout autre congénères d'au moins trente mètres. Il était l'objet de la plus grande attention de tout druide, et également le lieu du conseil des druides.
Un petit groupe de maîtres druides discutaient dans un coin. Je m'approchai d'eux, et mis un genoux à terre, tête baissée.


" Relève-toi, mon enfant, dit l'un, d'une voix douce et âgée. "

Je m'exécutai. Les visages des druides se tournaient tous vers moi.

" Ah, mais que vois-je? Serait-ce la petite Anarià? Dit l'un d'entre eux. "

Les sages devinrent vite bavards. L'un, aux cheveux épais et hirsutes d'un sombre turquoise, fit taire ses confrères.

" Que désires-tu Anarià? "

Sa voix était très attentionnée, et on devinait l'amour qu'il éprouvait pour la nature. C'était fou, comment tous ces druides avaient retenu le surnom qu'on me donnait lors de mon enfance.

" J'aimerais reprendre quelques enseignements auprès d'un druide.
- Ah, la voie de la nature est si douce. Je savais bien qu'un apprenti ne pouvait se séparer de cette chère forêt ! " Affirma un autre elfe aux cheveux gris.

Le druide à la chevelure désordonnée et sombre turquoise, désigna un autre elfe, qui se reposaient au loin. Ce dernier s'avança, étant appelé. Je reconnus l'elfe aux beaux yeux gris d'avant.

" Voici Arcturus, druide et frère de la lune confirmé. Il se fera un plaisir de t'enseigner les arts de la nature. Arcturus, voici Anarià. "

Je lus de la surprise sur le visage d'Arcturus à la mention de mon surnom. Puis il m'emmena à l'écart, sûrement pour commencer l'enseignement.

" Anarià..., dit-il lentement, comme s'il ne parvenait pas à y croire, tout en m'observant.
- ... Je vous connais? " Demandais-je.

Un sourire nacquit sur ses lèvres.

" Et comment ! "

Il porta ses mains à son col, et en sortit un long collier avec un pendentif de bois avec un dessin de patte de tigre gravé dessus.

" Orion ?! " M'exclamais-je, le regardant à mon tour, toute ébahie.

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MessagePublié: Ven 28 Avr, 2006 20:59 
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Chapitre VI : Orion & Helion



« Il porta ses mains à son col, et en sortit un long collier avec un pendentif de bois avec un dessin de patte de tigre gravé dessus.
" Orion ?! " M'exclamais-je, le regardant à mon tour, toute ébahie. »

" Cela fait bien longtemps, Anarià... Plus de cinquante ans se sont écoulés depuis notre dernière vraie rencontre. "

Orion...Mon meilleur ami d'enfance avec Lyanna. C'était son surnom. Je ne l'avais connu que sous ce pseudonyme. Cinquante ans s'étaient passés.. Orion avait choisi la voie des druides mais également la voie des fils de la Lune, ainsi un maître hybride l'avait pris sous son aile, et lui enseigna les arts mystérieux de la nature et du ciel, dans des coins reculés du monde. Il y avait cinquante ans, j'avais pleuré, quand il s'en était allé. Et juste avant son départ, j'avais confectionné un pendentif en bois, avec une patte de tigre gravé, mon animal fétiche. Et je lui avais offert le précieux collier, lui faisant promettre de ne jamais m'oublier.

" Je...C'est incroyable! J...Jamais je n'aurais pu imaginer ça! " Balbutiais-je.
" Moi non plus je t'assure! "

Le jeune garçon fougueux, protecteur, et attentionné que j'avais connu était désormais devenu un magnifique homme. Je me souvenais si bien de ses yeux gris et pénétrants, et de sa chevelure courte mi brune mi noire, bouclée. Tout le reste avait changé. Son corps mince et frêle s'était transformé en un corps bien bâti, pourvu de muscles fins. Son visage avait perdu les grosses joues, et avait gagné en mâchoire carrée. Son menton arborait quelques poils de barbe en désordre.

" Hé bien, tu as des choses à me raconter? " Lui dis-je.
" Pourquoi ne pas se trouver un coin tranquille? Je connais une jolie clairière, " proposa-t-il.
" La clairière du Crépuscule? " M'exclamai-je, " elle existe toujours!? "

Il hocha positivement de la tête. Cet endroit était une magnifique clairière, qu'une rivière paisible traversait, accompagnée d'une petite cascade, où l'eau était fraîche et scintillante, là où les étoiles déposaient leur doux rayons lumineux. Un endroit si paisible, où j'avais eu l'impression d'avoir passé les plus tendres moments de mon enfance.
Arrivée sur les lieux, la nostalgie m'envahit. Nombre de souvenirs refirent surface. Je frissonnai lorsque Orion prit la mienne. Ce contact m'aurait pourtant paru si naturel, il y a plusieurs dizaines d'années. Arcturus me pressa légèrement sur le bras pour que je m'asseye.


" Tu as beaucoup changée Anarià, mais deux choses sont restées intacts chez toi.
- Quoi donc? " Demandai-je souriante.
" Tu as gardé ta noblesse d'esprit, et tu es toujours aussi belle. "

Je me mordis la joue pour m'empêcher de réagir idiotement. Je ne savais pas si j'avais rougi sous le coup.

" Que t'es-t-il donc arrivé pendant tout ce temps? " Poursuivai-je.
" Hé bien, il y a cinquante ans, j'ai choisi la voix des druides, et j'ai également bénéficié du savoir céleste. Enfin, je n'ai fais que suivre l'enseignement de mes maîtres.
- Tu es avare en détail, " fis-je remarquer.
" D'accord, " s'avoua-t-il vaincu. "J'ai du bien faire quelques campagnes de guerre avec les haut-elfes. Mais leur civilisation est très déroutante. J'ai préféré les quitté.
- Ca ne m'étonne pas!
- J'ai fait maints voyages aux quatres coins du Lordnor, découvrant nouvelles espèces, et bien d'autres choses curieuses. Après ce long moment, je suis retourné aux sources.
- Tu comptes devenir Maîte druide?
- En quelque sorte. "

Orion était assis en tailleur devant moi. Il semblait me dévorer des yeux, ce qui eût pour effet que je détournai pour propre regard.

" Et toi, qu'as-tu fait pendant tout ce temps?
- C'est une longue histoire...
- Nous avons tout le temps. "

Je le regardai dans ses yeux gris.

" Ferme les yeux, " me dit-il.

Je m'exécutai.

" Pourquoi cela?
- Une pratique des druides. Le Nirvhan. Cela te permet de ne faire plus qu'un avec la nature. Relaxe-toi. Baisse tes épaules. Oui comme ça. Fais le vide dans ton esprit et médite en silence. "

Je fis exactement ce qu'il me dit. L'enseignement commençait. Je chassai tout pensée inutile. Ma respiration devint régulière, et mes battements de coeur se stabilisèrent. Alors je laissai un havre de paix m'envahir. Un calme absolu...mon énergie libéré s'échappait de mon corps. Les limites de mon corps s'effacèrent. Lentement, mon âme et mon esprit s'échappèrent de mon enveloppe charnelle. Je crus percevoir l'essence même de la forêt.
Mais à ce moment précis, j'ouvris les yeux car je sentis les lèvres d'Orion se poser sur les miennes. Tendrement il me fit basculer sur le dos, et sans défense que j'étais, je ne lui résistai pas.


***

Deuxième fois que je quittai ma chère forêt des elfes de la nuit, cette fois avec beaucoup plus de difficulté. D'un air rêveur, je baissai mon regard sur la bague argentée, où de fines inscriptions anciennes étaient gravées. Un cadeau d'Orion...
Finalement ce retour au pays fut bien plus enrichissant que je ne l'aurai pensé aux premiers abords.
Le chemin s'effaçait peu à peu, me trouvant à présent hors du territoire de ma gent. Les doux rayons de la Lune éclairaient légèrement les alentours. Toujours plongée dans mes pensées, la tête baissée, je marchai lentement vers chez...moi. Chez le Rêve Absolu.
Un bruit attira alors mon attention. Je m'arrêtai. Instinctivement un de mes mains dégaina l'une de mes nouvelles armes : une lame de 40 cm, dangereusement mortelle. J'aperçu à quelques mètres de là une grande silhouette. M'approchant avec prudence, je me rendis alors compte qu'il s'agissait d'un grand fauve étalé le long sur le flanc. La créature semblait gigantesque avec ses deux mètres cinquante de long et un mètre cinquante de hauteur. Son pelage était touffu et brillait d'un argenté zébré de noir. C'était un Sabre-de-nuit, l'un de ces puissants et nobles tigres qui gorgeaient une partie de la forêt elfe. Je vis ses poumons se soulever lentement puis redescendre. Mais sur sa fourrure blanche et argentée une trainée rouge écarlate laissait son empreinte. L'animal était blessé.
Je me devai de le soigner alors je m'agenouillai à ses côtés, rangeant mon arme. Pour lui prouver mes bonnes intentions, je caressai son pelage. Surpris, le tigre leva la tête et me fixa. Je pris peur, car sa gueule était impressionnante, une mâchoire développée, avec des canines de plus de 10cm, ses yeux jaunes pétillants et perçants.


" Je ne te veux aucun mal. Laisse-toi faire, je peux te soigner. "

Fatigué le sabre-de-nuit laissa retomber sa tête. Une réponse positive? La blessure était nette et profonde, une ouverture du flanc, courant sur une bonne trentaine de cm. Le sang coulait abondamment, mais je ne me décourageai pas. Libèrant mon pouvoir, ma chevelure prit son teint turquoise profond et mes yeux brillèrent tels des étoiles. Progressivement je refermai la plaie, tout en réparant les dommages internes. Lorsque ce fut fini, mon apparence redevint normal, cheveux noirs de jais, et yeux noirs profond. Etrangement, le tigre resta étendue sur le sol. Pourtant je l'avais bien soigné. Puis je remarquai que tout son pelage était hérissé.

" Je t'assure, je ne te veux aucun ma... "

Le félin me bondit dessus violemment. Ses pattes puissantes s'écrasèrent heureusement à côté de ma tête. Je voulus saisir l'une de mes lames, mais son corps massif m'en empêcha. Je le repoussai magiquement, le propulsant à quelques mètres.

" Arrête jt'en prie! " Dis-je inutilement.

Le sabre-de-nuit gronda nerveusement, et cela m'effrayait. Je n'avais pourtant aucune envie de faire du mal à quelqu'un que j'avais soigné. Alors je décidai de ne pas sortir mes lames. Puis l'animal revint. Même sans armes, je savais me défendre. Il me sauta dessus, et je me baissai pour esquiver, et je lui décochai un coup de poing violent dans le ventre. L'animal atterrit derrière moi, sans dommage visible. Dans ses yeux flamboyant, je trouvai une haine incomparable. Un désir de vengeance. Il montra les crocs. Pas ça...Le tigre rebondit à nouveau, après que j'eu générer un bouclier magique. L'animal resta accroché à ma protection, se déchaînant comme un enragé pour briser le champ de force. Ses grosses pattes et sa gueule béante se heurtèrent à ma magie, mais il continua tout de même avec détermination si bien que je cèdai. Puis submergée, ma protection vola en éclat. Le fauve atterit sur moi, mais je réussis à rouler sur le côté juste avant. Je contrattaquai immédiatement en sautant sur son dos et le projetait sur le côté. A tout moment je pouvais lui sortir un de ces sort de feu infernal, mais j'avais pitié de lui. L'animal borné revint, malgré une nette différence de force. Cette fois je l'immobilisai bel et bien, appuyant au niveau de ses articulations, endroit douloureux.

" Hé, " fis-je, " arrête. Je t'ai déjà dit que je ne veux pas te blesser, seulement t'aider. "

Il arrêta enfin de se débattre.

" Menteuse. "

Abasourdie, je répondis :

" Tu...tu parles?
- Bien sûr que oui! Tu n'es qu'une de ces elfes qui veut ma peau!
- Je crois que tu fais erreur, " répliquai-je. " Après tout je t'ai soigné.
- Tu me voulais intact pour sacrifice!
- Un sacrifice! Bien sûr, et après je comptais t'avaler en entier! "

Il ne répondit pas, et me jeta un regard tueur et désinvolte.

" Ecoutes, je vais me dégager, et tu ne m'attaques pas, j'en ferais de même. J'ai déjà prouver mes bonnes intentions, pas toi alors il est temps de le faire. "

Le fauve ne fit aucun signe d'approuvement, mais je me relevai doucement et m'éloignai de quelques pas. Il fit de même tout en guettant chacun de mes mouvements. Alors je vis dans son regard l'innocence. Il était en fait si jeune. Ses griffes n'avaient pas encore beaucoup poussé, et déjà elles semblaient avoir été limées.

" A présent éclaircicons les choses, je n'ai jamais voulu te tuer!
- Les tiens ont tuer les miens.
- Aucun elfe de la nuit ne tuerai sans raison un être de la forêt. Je crois que c'est un malentendu.
- Ils te ressemblaient fort étrangement. Avec la peau plus lumineuse peut-être.
- Tu parles de haut-elfes.
- Toi aussi tu es une elfe! " Gronda-t-il.

Il me montra ses crocs à nouveau.

" Holà! Il y a une différence entre les haut-elfes et ceux de la nuit je t'assure! Puis les fautes de l'un ne retombent pas sur un autre même si tous deux appartiennent aux mêmes peuples. "

Le fauve soupira tristrement. Je crus même voir des larmes dans ses yeux. Il semblait abbatu de l'intérieur.

" Alors, tu veux plus me tuer? " Dis-je sur un ton blagueur.
" Ma famille... Ils ont tous été massacré par ces... haut-elfes! " Me dit-il avec difficulté. " Ils ont essayé de me tuer après... J'ai leur ai échappé de justesse. "

J'observai mon interlocuteur abbatu par la perte de sa famille.

" Mon père, ma mère.... et mes soeurs et frères... Ils les ont tous exterminé!
- Pourquoi?
- Ils...Ils disaient que nous étions dangereux et fous, mais c'était pour bâtir un palais, sur notre territoire, notre maison... "

J'avais pitié de lui. Il avait tout perdu, famille, maison...Et il semblait si jeune. Ah, ces maudits haut-elfes!

" Quel âge as-tu?
- 120 ans. "

Il avait à peu près le même âge que moi, sauf que 120ans pour un sabre-de-nuit correspondait à 15 ans pour un humain.

" Tu es sain et sauf à présent. Il ne faut pas t'éloigner du territoire, d'autres dangers bien plus grands y sont tapis. Tu pourrais trouver refuge vers la forêt des elfes de la nuit. Les gens de mon peuple t'accueillerais avec plaisir. "

Je désignai du doigt la direction Nord.

" Que Noctüne ait pitié de toi. Ne laisse pas le passé détruire ta vie. Marche droit devant. "

Je repris alors mon chemin. J'avais fait de mon mieux pour l'aider. Après une vingtaine de mètres, je me rendis compte que le tigre me suivait. Me retournant, je lui dis :

" Euh, tu ferais mieux d'aller dans la direction opposée. "

Il me jeta un regard pitoyable, d'enfant abandonné.

" Je connais pas les elfes de la nuit.
- Tu ne me connais pas.
- Plus que d'autres!
- Laisse-moi! Le danger est l'un de mes compagnons, et je ne te le souhaite pas. "

Je continuai d'un pas plus rapide. Derrière moi, le tigre s'était arrêté. Je progressai encore, mais je sentais sa peine. Il se sentait perdu, seul. Ses forts sentiments m'atteignirent au coeur. C'était un enfant orphelin, en déroute que je laissais derrière.
Finalement, je m'arrêtai. Sa gueule s'illumina alors, et immédiatement, il me rejoignit.


" Où allons-nous?
- Loin... loin dans le sud. Là-bas se trouve ma famille.
- Des elfes dans le sud?
- Elfes, orques, taurens, humains, gnomes, mort-vivants, nains.
- Drôle de famille.
- C'est vrai, reconnus-je, mais je t'assure ils sont exceptionnels. Notre grande famille est connus sous le nom du Rêve Absolu.
- Le Rêve Absolu...Quel est ton nom? " Me demanda-t-il.
- Helioss.
- Drôle de nom...
- C'est un surnom, " expliquai-je.
" Alors tu ne m'as pas répondu.
- Et toi comment t'appelles-tu? " Demandai-je après avoir soupiré.
" Ma mère m'appelai chéri.
- Ce n'est pas vraiment à ça que je pensais.
- Moi non plus... Helioss, ça fait ni elfe, ni femme, et c'est pas un vrai nom. "
- Hé! " Protestai-je.

Sa gueule sembla s'étirer en un sourire.

" Tu peux m'appeler Helion. "

J'ouvris ma bouche pour protester à nouveau. Mon nouveau compagnon avait le sens de l'humour.
---------------------------------------------------------
La suite après un long moment...
Si ça interesse quelqu'un ^^!
La suite.....bientôt xD.

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Dernière édition par HELIOSS le Mer 24 Mai, 2006 10:06, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: Lun 22 Mai, 2006 18:32 
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Petite question à propos de la mise en forme des liens sur le forums :
- j'aimerais faire des liens de mon sommaire à chaque chapitre, comment faire? Sachant que j'aimerais que mes liens amène directement au début de chaque chapitre, et non pas à la page du chapitre correspondant. Ce que je n'arrive pas à faire... merci de m'aider!

ps : prochain chapitre bientôt.

edit: et aussi le code pour mettre des puces plz!!

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MessagePublié: Lun 22 Mai, 2006 20:16 
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Inscrit le: Mer 26 Jan, 2005 16:58
Messages: 1552
Localisation: Si j'avais un Marthau...
Alors par exemple pour arriver a la deuxième page de ton topic,le lien c'est
http://forumheroes.nainwak.org/viewtopi ... 6&start=15

"mais osef de ça \o/"
Et bah nan,parce que si on s'attarde + de 3sec sur le lien,on voit qu'a la fin,il y a écrit "start=15". Et on comprend vite que le "15" correspond au post(donc au premier de la deuxième page).
Alors suffit de voir a quels postes sont tes chapitres(donc je crois 0 pour le premier chapitre,1 pour le deuxième,8 pour le troisième,et après bah j'ai pas lu donc je suis pas allé voir^^)
Et ça commence a 0.
Voila,c'est magique^^
(en espérant avoir été assez explicite :) )


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MessagePublié: Lun 22 Mai, 2006 20:45 
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Inscrit le: Dim 17 Avr, 2005 11:23
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Merchi beaucoup !!! :)

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MessagePublié: Mer 24 Mai, 2006 21:42 
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Chapitre VII : Sang & Bière : partie I




'' Qu'il est mignon le gros chaton !!! '' railla le gnome.

Je soupirai.


'' Arrête Neliasse, il va te bouffer je te promets! '' L'avertis-je.

Mon nouveau compagnon, « Hélion », qu'il s'était surnommé, semblait s'être transformé en une bête de foire, depuis mon retour sur les terres du sud. Et comme je m'y attendais, se faire choyer n'était pas son passe temps préféré. Retza, alias couicouille, un autre gnome tout aussi malicieux, l'observait d'un air étrange.
Nous étions à l'entrée de la maison du clan.Un soleil de plomb nous assèchait tous. Hélion, le sabre de nuit, était étendu sur l'herbe. J'étais moi-même adossée à un arbre, sous l'ombre de son feuillage garni. Spoutnik s'était approché du tigre. Le troll le dévisagea sans vergogne, de ses yeux vifs. Dérangé, Hélion émit un rugissement et bondit sur ses pattes. Spoutnik sursauta, et recula immédiatement. Le fauve se sauva par la suite, agacé par la curiosité de mes frères, et il disparut dans le paysage.


'' Je vous l'avais dit..., '' soupirais-je.
'' Désolé, '' glissa Spoutnik.
'' Tu ferais mieux de le rappeler non? '' Me demanda Retza.
'' Il est assez grand. Et puis c'est mon ami, pas un serviteur ou autre bête soumise..., '' répliquai-je.

Neliasse ne s'était pas gêné et avait saisit mes deux nouvelles armes : une longue lame à double tranchante légèrement courbée, de 40cm, d'une qualité extraordinaire. Il sortit la lame du fourreau et feignit quelques coups dans l'air. Mais il semblait ridicule avec une arme qui faisait la moitié de sa taille. Sa maladresse confirmait qu'il n'était pas versé activement dans l'art du combat rapproché.

'' S'appelle comment? '' Dit Retza entre deux bouchées de pain, et une gorgée de bière.
'' Euh..Hélion.
- Pffff... C'est moche! Et genre c'est son nom... C'est toi qui l'a nommé comme ça!
- Non! C'est lui-même.
- Muais, me répondit-il avec une grosse ombre de sarcasme. ''

***

'' Prêt '', dit l'imposant tauren qu'était Kaiiros.

Je vérifiai avoir tout pris. Vêtue de ma longue cape noire, et mes vêtements d'elfe de la nuit en version sombre, on aurait pu me confndre avec une elfe noire de loin. Mais j'étais une rêveuse absolue avant tout. Kaiiros était vêtu d'une modeste robe de son peuple, armé d'un sceptre de bois grossier. Mais sa véritable force résidait en lui, je n'en doutais pas un seul instant.
Derrière, le grand troll, mince et élancé faisait craquer ses os de la main. Spoutnik, lui aussi, orienté dans la magie et dans le combat rapproché, portait une tunique, avec des serres poignets de guerriers, et quelques autres colliers de guerre.


'' Attendez-moi! '' couina une voix de gnome.

Retza coura. Si on pouvait dire qu'un gnome pouvait courir. Il était amusant de voir ce minuscule être, user de ses minuscule jambes pour courir. Cela dit, il ne fallait jamais en sous-estimer. Leur intelligence et leur ingéniosité étaient d'une toute autre envergure.
Essouflé, le gnome ouvrit grand sa bouche pour mieux reprendre son souffle. Dans sa robe de magicien, minuscule, il semblait vraiment être inoffensif. Parfois, rien que l'observer quelques instants me redonner le sourire. Le gnome, un être à part...


'' Je te préviens,'' commença Spoutnik, '' on va speeder. Il faut être là-bas avant le coucher du soleil.''

La face de Retza blémit. Il avait dû se dépêcher pour nous rejoindre. Et la perspective d'une nouvelle course ne présageait rien de bon pour lui.

'' En avant, '' fit Kaiiros.

Le tauren s'élança dans une course de taureau, laissant derrière lui une épais nuage de poussière. Spoutnik et moi suivirent alors Kaiiros à grande allure. Je me doutais que le gnome était déjà loin derrière nous.
Un groupement d'ogres... C'est ce qu'avait dit Jo au chef. Campés bien trop près de notre maison de clan. Un danger potentiel, certainement. Mais plus pour longtemps. Kaiiros, Spoutnik, Retza (couicouille) et moi étions en route pour les éliminer. D'après Human, l'elfe, une vingtaine de ces créatures étaient présentes. Notre groupe était peu nombreux. Mais nous avions une stratégie élaborée. Elle reposait sur ce que Kaiiros portait sur son dos.
Le gros sac de toile se balançait fortement de chaque côté du flanc du tauren massif et expérimenté. Il devait peser plus d'une quarantaine de kilos, mais cela ne représentait rien pour Kaiiros.
Un magnifique coucher de soleil rouge nous accueillit, lorsque nous arrivâmes au point de rendez-vous.


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'' Ciel rouge, rouge sang '', dis-je, observant les cieux.
'' Quoi ? '' fit Spoutnik.
Le coucher du soleil est rouge. Le sang va couler.
- J'aime ça! '' répondit-il, inspectant une de ses lames brillantes, bien accerée.

Parmi les épais feuillages sombres des pins, on pouvait entendre des grognements d'ogres. Ils appelaient cela leur langage, mais leur langue ressemblait plus à des mots graves hachés non articulés. Mesurant en général de trois mètres à quatres mètres, l'ogre de la région était un peu plus imposant que le tauren. Mais la grosse différence se faisait au niveau de l'intelligence bien sûr.
Abrités derrière de denses buissons garnis, Kaiiros se défit de son sac de toile. L'ouvrant, le contenu se fit dévoiler : un tonneau de poudre. Des halètements, si j'ose dire, minables, se firent entendre. Retza nous avait donc enfin rejoint.


'' Alors tu es prête ? '' me demanda le puissant ancien tauren.

J'hochai affirmativement de la tête. Le troll fouilla dans l'une de ses sacoches un flacon de verre, qu'il me tendit. Dévissant le bouchon, je regardai le liquide verdâtre, avec un certain dégoût.

'' Tu es sûr que... '' commençais-je.
'' T'inquiètes, jte dis! J'en ai avalé plus d'une centaine de fois! '' me rassura Spoutnik.

Alors, je versai la potion dans mon gosier. Le goût amer me laissa une petite grimace sur le visage quelques instants. Puis l'effet se fit sentir immédiatement. Je sentais alors en moi, ma force se décupler. Une impression d'avoir des muscles, un pouvoir dans le corps. Celui de la force brute. Etait-ce cela d'être un tauren?
Je saisis le tonneau de poudre...qui à ma grande surprise, se révèla aussi léger qu'une plume. Retza me regarda les yeux grands ouverts, avec un léger sifflotement d'admiration, suivi de deux pouces levés.


'' Vas-y '' me dit Kaiiros, '' fais attention à toi! ''

Le soleil s'était alors couché. La nuit avait repris son règne. La nuit... qui était tout pour moi. La source de mes pouvoirs les plus puissants. Le berceau de ma vie. Une sensation de bien être m'envahit. Ma vision comme tout mes autres sens se renforcèrent. Puis je me concentrai. Lentement, les contours de ma silouhette devinrent floues. Puis se confondirent avec le paysage. Aux yeux de tous, j'étais à présent, invisible, excepté la nature. Prenant le baril de poudre, je lui jetai un sort d'invisibilité aussi. Un savoir connu des elfes de la nuit : la discrètion.
Alors je me faufilai à travers les hauts pins. Descendant la pente qui menait au campement d'ogres, je fis attention à ne faire aucun faux mouvement, ni bruits. Mes pas étaient très légers, et je ne laissai presqu'aucune marques derrière moi. En effet, une vingtaine de ces créatures étaient réunis, dialoguant dans leur étrange langage. Certains de ces ogres, les plus puissants arboraient deux têtes, prenant toujours naissance entre les deux épaules. Sauf que l'une des têtes ressemblait à celle d'un cyclope : elle ne possèdait qu'un seul oeil, mais un grand oeil, grand ouvert, injecté de sang. Certains étaient occupés à inspecter leurs masses, d'autres dévoraient des restes de cadavres humanoïdes. Cette vision me dépassa, je préférai détourner la tête.
Avec circonspection, je me déplaçai jusqu'au centre du campement. Mais bien vite je me rendis compte que le gros de leur refuge était une caverne nichée dans la colline. Me dirigeant dans la grotte, j'évitai soigneusement les créatures. La caverne aurait bien été sombre sans les torches fixées à la paroi. Tiens, me dis-je, les ogres sont légèrement civilisés. La grotte déboucha sur une grande place, le plafond s'arrêtant à une vingtaine de mètres de haut. Là, il y avait bien une cinquantaine d'ogres, qui ricanaient sans arrêt, où se battaient. Des cadavres jonchaient le sol rocheux, irréguliers, et parfois hérissés de pointes.
Mes pieds se posèrent aux endroit plats. Le baril de poudre n'était pas lourd, mais encombrant. J'eus bien peur à plusieurs reprises qu'il ne se cogne contre l'un de ces horribles monstres, risquant alors de me faire repérer. Je remarquai alors un petit creux dans la paroie, à la base. Un endroit idéal pour poser ma bombe. Je me glissai jusqu'au creux, et y déposai alors mon paquet, toujours invisible tout comme moi. Ouvrant légèrement le baril, je vis la poudre noire. Elle était d'un aspect simple, mais sa force combinée au feu dépassait l'imagination. Il était temps de m'éloigner. Je revins sur mes pas, jusqu'à l'entrée de la grande place dans cette caverne.
Quand soudainement, je heurtai... un corps d'ogre! Le bruit permanent de ces créatures avait brouillé mes sens. L'imbécile se gratta la tête, puis essaya d'attraper le vide dans sa main. Mais un autre fut plus perspicace, il saisit une poudre blanche et me la jeta au visage. Le brouhaha cessa instantanément. Tous les regards convergèrent sur moi. J'étais redevenue visible. L'un d'eux se leva, et hurla des mots incompréhensible. J'en devinai facilement le sens, notamment à son doigt pointé sur moi. Tous les ogres se ruèrent sur ma personne. Puis rapidement, je me concentrai. Je fis apparaître une flamme au dessus du baril de poudre. Une flamme qui descendait, et bientôt tomberait et toucherait la poudre.
A grandes enjambées, je courais de toutes mes forces. Poursuivie, je ne regardai pas derrière. Seulement l'arrivée. J'eus juste le temps de bondir derrière un gros rocher, pour m'abriter de la formidable explosion qui eut lieu, et voir mes poursuivant faire une magnifique valse dans l'air. Ceux-ci retombèrent lourdement sur le sol, y laissant la vie, après une chute de plus de vingt mètres. J'entendis leur os se craquer. La caverne s'effondra en un gigantesque nuage de poussière asphyxiante.
Mission réussie, me dis-je à moi-même. Retrouvant mes compagnons, ceux-ci me félicitèrent de ma performance, me qualifiant de « futur espoir du clan ».


'' Où est Retza '' demandai-je, remarquant alors son absence
'' Ben tiens, ça alors! J'aurais juré qu'il était là ya trois secondes!
- Où est-ce qu'il s'est barré clui-là encore!?
- Allons le chercher, '' dis-je.
'' Comment tu veux qu'on trouve un gnome dans une grande forêt? '' S'exclama Spoutnik.'' Déjà évite de regarder au loin, et baisse-toi plutôt. C'est pas dans les deux mètres de hauteurs que tu vas en voir un!
- Rohh, fit Kaiiros, arrête donc de rabaisser ce gnome. Il est très sympathique Retza.
- Je n'ai pas dis le contraire! Répliqua le troll.
'' Tiens, je l'ai aperçu, '' interrompis-je.

Je suivis la trace du gnome, mes deux autres compagnons derrière. Retza avait laissé des traces de pas léger et petits, mais néanmoins visibles pour un elfe. Quelques brouissailles étaient brisés derrière lui. Nous le retrouvâmes une cinquantaine de mètres plus loin, sur une falaise.

'' Retza, on te cherchait! '' Fit le troll.

Mais le gnome ne lui prêta aucune attention. Moi non plus d'ailleurs. La vue était splendide, mais surtout, un château noir se dressait dans la plaine dénudée de végétation. L'édifice dans toute sa splendeur sombre semblait en ruines et abandonné. L'ombre macabre du château me donna froid dans le dos tout à coup. Une volée de chauves-souris sortit avant de rentrée dans les ruines. On entendait quelques murmures aigues comparables à des lamentations de fantômes errants.
Rares furent les moments où j'eus préféré être le jour plutôt que la nuit.


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- Modification des chapitres, transformation des présentations des dialogues, comme vous avez pu le remarqué, à l'anglaise. Je trouve ça plus beau que les _ .
- Relifting de la présentation ^^!
- modif du chapitre I, livre 2, notamment pour les dieux. ce qui nous amène à
- modif du panthéon lordnorien de mon point de vue personnel.
- Prochain chapitre dans chaipascombiendetemps
- N'hésitez toujours pas à laissez des com's. Si vous voulez je vous direz la correspondance de certains évènements dans ce RP aux évènements IG ;). Là yen a dans ce chapitre, juste un, mais je le développerai dans la suite.

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