Forum Heroes' Chronicles

Le chat près de Dorannor arrêta soudainement de ronronner. Ses poils se hérissèrent et son corps se mit à trembler. Dans un jaillissement de feu, il reprit sa forme humaine en descendant du comptoir. Météaur n'était plus exactement le même, ses cheveux s'était dressé en forme de flamme, ses yeux étaient entièrement rouge. Il ressentait à nouveau la Soif. Sur son monde, il ne l'avait jamais ressenti aussi intensément, même après une année entière sans tuer. Sur ce plan par contre, il ne s'était écoulé que quelques jours avant qu'il ne la ressente à nouveau.

Ses pensée se tournait toute vers le meurtre, de diverses façons raffiné de toutes les personnes présentes dans la salle. Il se força à revenir au moment présent : le tavernier qui dansait, les deux nouveaux arrivant, l'elfe en face de lui ...

Météaur sentit ses dernières protections psychiques disparaitre tandis qu'il succombait à la Soif et ses pensées s'exprimèrent avec tant de force dans la salle que même un télépathe peu entraîné pouvait les ressentir. La dernière lueur d'humanité de Météaur disparut dans un torrent d'envie de meurtre et un sourire sadique s'étendit sur son visage. C'était si facile, Le garde la-bas, ne survivrait certe pas à un arc électrique, l'elfe noir et sa compagne, étaient idéalement placés pour un coup d'épée qui séparerait leur tête de leurs corps, le tavernier ne pourrait supporter une lance solaire et cet elfe arrogante ne verrait pas d'inconvenient à ce qu'une boule de feu traverse sa poitrine. La main gauche de Météaur commença à s'enflammer et une griffe noire sortit de son index.

Trois évènements succincts le détournèrent de sa folie meurtrière. Il perçut une étincelle couleur émeraude au-dessus d'un Tauren visiblement ivre qui s'effondra sur sa table, projetant une assiette et son contenu vers Météaur, de l'autre côté de la salle il perçu un mouvement rapide vers un meuble.

Météaur leva la main gauche et trois traits de feu partirent d'elle, l'un d'eux dissipa l'étincelle verte et creusa un trou noirci au plafond. Le second percuta l'assiette et la fit changer de cap pour qu'elle atterrisse sur la tête de son propriétaire et le troisième percuta un objet invisible au milieu de la salle. L'objet en question, pendant une seconde, apparut à la vue de tous, c'était un petit lutin, habillé en vert avec un large chapeau et au derrière brulé. Il poussa un petit cri étranglé et disparut à nouveau.

"Le médaillon" pensa Météaur en jeta des regards de tout côté. Il s'en saisit avant que la folie le reprenne. à l'intérieur, une sphère blanche et une sphère noire se mirent à briller légèrement. Météaur reprit ses esprits et remis brièvement en place ses protections psychiques les plus simples. Il devait absolument fabriquer une nouvelle dague, ritualiser la Soif permettait de mieux la contrôler. Il sortit d'une poche une petite lame d'acier, une barre de bois de la même taille, un petit lingot de bronze et un fil d'or. Dans sa main les quatre éléments fondirent et se rassemblèrent lentement en un seul. Météaur se tourna alors vers Dorannor et dit :

_Je suis désolé de me priver de votre aimable compagnie madame, mais j'ai un ... il hésita sur le mot suivant puis continua ... rendez-vous dehors.

De la main qui ne tenait pas la dague en formation, Météaur remit son médaillon dont l'éclat se fit un peu plus fort quand il toucha son cou.

Saarielle faillit avaler de travers, en entendant la demande de Seyd :

- Ce n’est pas de cela que je parlais, dit-elle se retenant de rire

Elle finit rapidement son assiette, sentant le sang du steak se diffuser dans son corps, cela ne vaut pas du sang frais mais cela allait la calmer pour quelques heures.
La vampire s’étira :

- C’étais bien bon…

Alors qu’elle pensait que l’auberge était morne, l’autre chat se transforma en humain de feu, puis Saarielle ressentit que « l’humain » avait envie de tuer. La vampire se leva d’un bon, renversant la table et surprenant les gens autour d’elle. Ses yeux passèrent du violet au doré et une aura de puissance se mit à l’entourer, prêt à se défendre et à défendre ceux qui en aurait besoin. Mais l’autre s’apaisa et sortit. Saarielle se calma à son tour et vit le désordre qu’elle avait mis :

- Oups, désolée, dit-elle à Seyd ,qui avec le mouvement brutal de la table, se retrouvait à terre

La demoiselle s’accroupit à coté de lui , après avoir contourner la table :

- Tu t’es fait mal ? … Vraiment désolée, réflexe de … protection…

Elle l’aida à se relever et le regarda quelques instants. Une idée lui vint en tête. Et puis elle avait besoin de nouveaux vêtements :

- Je reviens

Saarielle lui tourna le dos, alla voir l’aubergiste qui lui donna deux clés, puis elle retourna auprès du drow :

- Tiens, dit-elle en lui tendant une des deux clés, Je me suis prise une chambre et je te donne un clé. Comme ça tu ne seras pas obligé d’aller dans celle de ta sœur. Je vais faire un petit tour en ville… Je te dois une chemise… Tu veux m’accompagner ou rester ici et attendre que je te ramène une surprise ?

- Si je me suis fait mal ? Oh, non, non, marmonna le drow d'une voix d'autant plus indistincte qu'il se tenait la mâchoire inférieure comme si celle-ci avait été sur le point de choir sur le plancher. J'ai juste été frappé par ton impétuosité... et par le bord de la table, accessoirement.

Une fois debout et certain que sa mâchoire tenait toujours toute seule, il épousseta son arrière-train poussiéreux d'un air fataliste tandis que Saarielle s'entretenait avec l'aubergiste, encore sur son comptoir perché.

- Mmh... Deux clefs ? fit-il à son retour, taquin, tout en cueillant le sésame de son nouveau logis du bout du doigt. Je me demande si c'était vraiment nécessaire...

Il décrocha son éternel manteau aussi improbable tant de coupe que de couleur du dossier de chaise sur lequel il avait tranquillement passé la nuit.

- Je crois que je vais t'accompagner, histoire de...

Il tapota ses poches abyssalement, désespérément vides puis fit craquer les articulations de ses mains d'un air entendu.

- ... histoire de prendre l'or... pardon, prendre l'air. Il ne faudrait pas que je me rouille... Si je continue comme ça, je vais finir par m'imaginer casé et père de famille.

L'idée lui semblait si incongrue qu'il laissa fuser un rire -étouffé, vu que sa mâchoire avait quand même du mal à oublier l'embrassade fougueuse avec le coin de table.

Un sourire vint s’afficher sur ses lèvres :

- Je suis vraiment désolée pour ta mâchoire

Pour se faire pardonner, elle y déposa un doux baiser :

- Au moins cela peut faire passer la douleur

La vampire lui tira la langue, taquine, tout en se dirigeant vers la porte et sortit.
En attendant Seyd, elle vérifia que son bustier tiendrait jusqu’au marchand :

- Tu connaîtrais un bon marchand de vêtements ? demanda-t-elle au drow, une fois qu’il fut sorti

- Mmh, marmonna Seyd en se massant pensivement le menton (il venait de s'apercevoir grâce au reflet dans une des vitres jaunies de l'auberge que ce geste lui donnait finalement un côté intellectuel d'assez bon aloi). J'en connais bien un qui a sa boutique pas très loin. Un tailleur des plus habiles, ma foi... J'ai été me fournir dans son arrière-boutique à plusieurs reprises mais il y a comme qui dirait un petit problème...

Il fourragea dans sa tignasse comme un gosse pris en faute, le nez en l'air.

- Je crains d'être parti sans payer, la dernière fois... peut-être même la fois d'avant... et la fois avant celle d'avant aussi... et... bref.

Le drow croisa les bras puis avança la lèvre en une moue boudeuse.

- De toute façon, les coutures des cols de toute sa friperie ont une fâcheuse tendance à craquer pour un oui pour un non.

Comme d'habitude ses pensées dérapèrent sur un terrain que les prudes se refusent d'aborder et que lui arpentait avec une merveilleuse allégresse.
En effet il venait de s'apercevoir des efforts que fournissait Saarielle pour optimiser la tenue de son bustier auquel il manquait la moitié des attaches. Et, loin de se sentir coupable de cette débâcle vestimentaire, il en profitait le plus naturellement du monde.

- Quoique des coutures fragiles ne soient pas toujours un mal...

L'incorrigible filou finit cependant par s'inquiéter des malices du vêtement qui s'obstinait à bâiller avec d'autant plus d'énergie que les jolis doigts de sa propriétaire tâchaient d'en rapprocher les bords. Il farfouilla donc dans une de ses innombrables et insondables poches, pour en extraire un long ruban de soie verte.
Le drow resta un moment perplexe : il avait beau chercher, pas moyen de se souvenir quelle belle enamourée avait bien pu lui offrir cette fanfreluche probablement gage d'un amour éternel -ou presque. Qu'importe ! Ce chiffon allait servir...

- Attends, laisse-moi faire.

Ecartant les mains de Saarielle, il entreprit de renouer les quelques paires d'attaches qui avaient survécu et, avec une habileté diabolique, parvint à refermer l'habit en s'arrangeant du reste. L'extrémité libre du ruban coincée entre les dents, le jeune voleur finit de réajuster correctement les deux bords du tissu. Un nœud au cordonnet de soie verte plus tard, il se recula pour juger de la solidité de l'ouvrage, l'œil mi-critique mi-taquin.

- Voilà qui devrait tenir au moins jusqu'à ce que tu trouves autre chose à te mettre... même si personnellement je te trouves très bien sans rien du tout.

[Hrp] bon vut que je n'ai pas eu le temps de finir d'écrire avant que les deux amoureux poste, mon post se situe à peu près au milieu de l'avant dernier post de Saarielle [hrp]
La dague de Météaur avait fini de se former, sa lame, enchâssé dans un manche de bois luisant, était rehaussé d'un fil d'or qui courait sur toute la lame, dessinant les lettres INDM. Sa garde en bronze semblait se prolonger sur le manche et finir par une tête de démon ricanante, doté de trois cornes. Cela effectué, Météaur s'imprégna lentement de la Soif, la contrôlant et l'utilisant à son profit, Il s'immergea alors en lui-même, débloquant petit à petit ses capacitées psychiques augmentées par la soif, il termina ses défense télépathique complexe qui empêchaient toute personne de trouver une information précise dans son esprit. Quand il rouvrit les yeux, il voyait clair, non seulement les personnes, mais aussi leurs intentions. Il détecta plusieurs télépathe dans la salle mais n'y fit pas attention. Il se dirigea rapidement vers la porte, pris son épée des mains du garde et sortit sans toucher à ses dagues qui disparurent. plusieurs minutes plus tard, un hurlement de peur déchira l'air.

- Profiteur, lui dit-elle une fois que le drow eut fini, et merci. Hum… En connaîtrais – tu un autre où tu n’as pas été jouer de tes merveilleux doigts habiles ? Ou sinon nous pouvons toujours attendre la nuit…

La demoiselle s’étira pour voir la solidité de la « couture » de Seyd.

- Parfait !

Elle alla lui déposer un baiser dans le cou :

- Hum … Il faudrait que j’arrête de faire cela, sinon on va finir par nous prendre pour un vrai couple. Bon, je te suis et on se débrouillera une fois arriver… Au pire il y aura un nouveau propriétaire, dit-elle laissant Seyd imaginer ce qu’il voulait, ou même une grosse amnésie… Enfin il y aura toujours un moyen pour qu’il se taise…

Elle commença à avancer en sifflant un air joyeux. Dommage qu’elle ne pouvait pas se changer en rossignol. La vampire se laissa emporter par sa joie et se mit à danser tout en avançant

- S'il s'agit du même marchand, je doute qu'il ait réussi à oublier la disparition du coffre contenant l'intégralité de ses économies et des recettes de sa boutique... ou alors, c'est vraiment qu'il a reçu un grunt -ou la massue d'un grunt, c'est pareil- sur le crâne...

Sur cette réflexion qui démontrait pleinement l'intelligence logique de sa personne, Seyd releva releva sa capuche : comme tous les filous de son espèce il était plutôt de mœurs nocturnes, et de surcroit il n'avait pas vraiment le genre de trombine qui s'oublie facilement, même après avoir reçu un stock entier de massues sur le chef.

Ayant pris cette précaution élémentaire, il emboîta doctement le pas de Saarielle qui pour sa part pirouettait et voletait de-ci de-là comme un papillon.

La suite par ici...

Un homme paressant âgé enroullait dans un long manteau de voyage déchiré par endroit entra dans la taverne, a la recherche du réconfort d'un feu et d'une bière
"Une bière s'il vous plait" demanda t-il au tavernier
il le paya et tout en fixant sa choppe se mit a des rêveries, des souvenirs qui le rendit nostalgique
"Une petite melancolie passagére" se dit-il

Voici la petite histoire d'un homme qui a parcouru mille et une contrée à la recherche de gloire et d'aventue chevaleresque, qui le conduisit enfin de compte perdu dans un monde qu'il ne conait pas , enroulait dans une cape miteuse avec comme seul soutien sa fidèle épée qu'il aimerait malgrès tout ne pas posséder "oh ma pauvre!! tu étais si belle autrefois"
Cette histoire commença il y a longtemps et la mémoire me fait défaut, mais un souvenir perssiste, l'épée, il l'aime d'un amour fou mais pourquoi donc ?
Je me réveille enfin et m'apperçois que je n'ai pas touché a ma bière, je la fini d' un trait et je repart les membres tout engourdie par le sommeil.

Une Ombre entra dans la taverne calme... Rien... plus rien ne se passait ici. Plus aucune aventure ne partait de cette petite auberge qui n'hébergeait plus que de plus ou moins jeunes soulards. Le décor autrefois si chaleureux était enfumé et emplit d'une poussière lourde. L'auberge du rêveur portait bien mal son nom.

Pourtant, Earwen, car cette ombre, c'était elle, était revenue en ces lieux avec un espoir de fou. Le rêve d'un temps qui lui paraissait si lointain... Finalement, le seul rêveur dont le songe venait de se briser contre les odeurs acres d'urine et de bière mêlées au tabac et aux autres vapeurs d'alcool, c'était l'ombre de cette Elfe qui tentait de trouver un but a son errance. Une raison a son existence vide de sens.

La Prêtresse d'un Dieu qui a abandonné ces terres se dirigea vers le bar et se posa entre un troll endormi dans dans sa chope et un gnome qui jouait distraitement avec un poignard, les yeux dans le vide.

- Une bière.

La voix, pleine de désillusion, ne choqua personne dans l'assemblée léthargique.

Les premiers rayons de soleil venaient de percer les nuages, le temps semblait être figé, pas un son ne s’émanait de l'auberge, seul la brise fraîche se faisait entendre. Une silhouette au loin s'approchait de la ville. Il portait une grande cape de voyage dont le capuchon était rabattu sur son visage n'en laissant apercevoir que le bas. La magnifique couleur vert sombre de cette cape était à peine reconnaissable à cause de la saleté qui la recouvrait… Tout semblait indiquer que l’elfe avait fait un long, très long, voyage.

*Voici donc la célèbre auberge du rêveur,* songea-t-il en arrivant à la vue de la piteuse bâtisse qui se dressait devant lui. Il stoppa sa marche durant quelques minutes pour analyser les environs, de peur de s'être trompé de chemin: enfin il allait pouvoir se reposer! Il était partit depuis très longtemps n'avait étanché qu'une partie de sa soif de voyage, il cherchait un endroit intéressant, mais aussi où il pourrait se reposer car il était, pour l'heure, las de marcher, marcher et toujours marcher. *J'ai entendu dire que cette auberge était très animé et qu'elle avait de très bonnes fréquentation, je pourrais sûrement y faire des rencontres intéressante...*c'est sur cette pensée réconfortante que le mystérieux personnage repris sa marche vers la bâtisse.

Entre dans l'auberge et arrivé à une quelques mètre de deux voyageurs, il remarqua leurs regards féroces, cela étonna tout d'abord l'inconnu. Mais il se rappela ensuite que son capuchon lui cachait le visage, et se pressa de l'ôter. On pouvait maintenant discerner les traits de son visage: il avait des cheveux brun mi-longs, un regard d’un noir profond et mystérieusement chaleureux, sur son visage régnait une harmonie. L'individu de taille moyenne portait à la taille un long sabre, ce qui soulignait encore plus la finesse de l’humain. Il alla s'assoir au comptoir, pour montrer que ses intentions n'étaient pas belliqueuses, il sourit au tavernier et se présenta a l'elfe noire assise a ses côtés:

Bonjour, je me nomme Joshua commença-t-il, je suis un simple vagabond fatigué en quête d'un bon lit... J'ai entendu dire que je pourrais trouver du réconfort et peut être du travail dans cette auberge, pouvez-vous me renseigner?

Pensant que cette présentation suffirait, le jeune homme se tut attendant une reponse

Elle se réveilla dans un bar sombre où tout le monde était soit plongé dans de grande observation ou conversation ou soit totalement absent. Elle ne se rappelais que vaguement la nuit passé, mais une chose était clair, elle avait un peu trop bu et elle en ressentais les effets ce matin.

Je crois que je vais prendre un verre d'eau si elle est potable dans ce coin de pays, demanda-t-elle au barman.

Elle se mit à réfléchir, mais ne fit qu'empirer son mal de tête, donc elle se mit à la recherche de quelqu'un qui pourrait l'amuser un peu pour cette journée.

Je crois que cette journée sera une journée plutôt ennuyante, marmonna-t-elle.

À votre place je ne boirai pas cette eau...

il se tourna vers cette charmante jeune femme tout en tirant une grande bouffée de fumée de sa pipe

Earwen avait purement et simplement ignoré les arrivants ou dans tous les cas, les êtres plus ou moins vivants qui communquaient autour d'elle

Le regard fixe, elle semblait murmurer des paroles insensées concernant la solitude, les sacrifices, un dieu noir, un autel noir ou encore son plan d'origine.

Rien ne semblait véritablement justifier que l'elfe ait encore tout son esprit.

Soudain, elle s'arrêta de marmonner et se redressa. Elle sorti de sa besace une petite babiole sur laquelle elle se concentra

- C'est l'heure.

Une lumière violacée matérialisa un oiseau noir. Le volatile se posa sur le bar, au grand mécontentement du tenancier, et croassa. Aucun des imbibés d'alcool ne réagit. L'Elfe sorti quelques parchemins qu'elle accrocha aux pattes du rapace.

- Aller Vas! tu trouveras peut-être quelqu'un cette fois.

Son Espoir... une réponse. Une réponse de quelqu'un qui lui prouverait qu'elle n'est pas seule. A cette pensée, le torque en forme de renard qu'elle portait scintilla de mécontentement. Earwen passa machinalement sa main dessus et repris une gorgée de liqueur.