Djib…4 lettres, une syllabe, un gnome. Un gnome qui paraît toujours joyeux, toujours le sourire et le mot pour rire. Mais qu’en est-il vraiment ?
Tout commence il y a plusieurs années. Djib naît dans une communauté isolée de gnomes guerriers. Dans ce village, les gnomes maîtrisent la hache, l’épée, cela transmis par les parents. Déjà un problème se pose. Djib est chétif, ne peut porter de hache-miniature, celles utilisées pour habituer les bébés. Par contre, quand il est à proximité d’eau, celle-ci lui obéit au doigt et à l’œil. Ses parents comprennent alors. Djib est
magicien. Une véritable honte pour cette famille. Mais devant les supplications de la mère, le père garde l’enfant.
Djib grandit. Il doit aller à l’école, sa faiblesse est comme renforcée par la puissance musculaire de ses camarades (relative à un gnome, bien entendu). Tous se moquent de lui. Il est harcelé en permanence, et n’a personne sur qui compter. Il apprend à se méfier, à ne pas donner facilement sa confiance. A la fin de ces études, durant lesquelles il n’a rien appris, car l’enseignement ne correspondait pas à sa qualité de magicien, Djib prend une décision. Il part pour la capitale gnome, afin de s’instruire.
Après un voyage éprouvant, Djib atteint enfin son but. La vie de la ville lui plait. Inscrit dans une école de magie, il s’y révèle un élève doué et travailleur. Son professeur, un gnome du nom de Baubedilanne, devient rapidement un point d’ancrage. Djib croit fermement à tout ce qu’il énonce (même quand il parle des langues bizarres, et dit des choses comme « Faurréveureyoungue» et « noquenoquenoquine aune éveunzedore »), et petit à petit, une amitié se forge entre les deux gnomes.
Baubedilanne est un être respectable, et respecté. Il est d’une grande gentillesse et d’un altruisme sans borne. Après les années de méchanceté dans sa communauté, Djib découvre un être absolument et intégralement dédié au bien, le prodiguant comme il peut. Djib décide de suivre son exemple, et de faire passer les autres avant lui.
Mais un jour, tout se gâta encore. Baubedilanne fut assassiné par un Tauren. Ce qui, en soit, n’est pas grave, car, comme chacun sait, on ne peut mourir en Lordnor que si on s’abandonne à la mort. Malheureusement, c’est ce que fit Baubedilanne. Ce grand homme, las, après avoir répandu le bien, avait choisi de se laisser faire. En rage, Djib pourchassa le Tauren, mais tomba dans une embuscade, et fut emmené dans les fins fonds des territoires de la Horde. Il découvrit alors les horreurs que pouvaient perpétrer les Hordeux, et il se jura de ne jamais leur venir en aide, sauf si un des leurs montrait une profonde bonté. Alors qu’il était attaché, la pluie tomba, et Djib pu fuir, aidé par l’eau environnante.
Il erra plusieurs jours, et revint dans la capitale. Là, sur un panneau, était affiché : « L’[Alliance] recrute. Si vous ne pouvez sentir les Hordeux, rejoignez-nous ».
La décision fut vite prise. Il se voyait déjà, au milieu d’une troupe de nains, elfes et humains, anéantir les Hordeux.
Mais il déchanta rapidement. Bien que doué en cours, il n’était rien comparé à tous les membres de son clan. Il manquait cruellement d’expérience. Il mourrait sans arrêt, mais n’abandonnait pas. Sa motivation était sans limite. Il voulait que les Hordeux expient leurs actes. Il gagna peut à peut en puissance, contrôlant des quantités d’eau de plus en plus importantes.
Mais l’[Alliance] se portait mal. Son château était détruit de façon hebdomadaire, toute la Horde se liguait contre ce clan représentant la puissance de l’Alliance. Les clans alliés ne venaient presque point en renfort, par peur des Hordeux. Le valeureux chef de l’[Alliance], Azral, accablé, démissionna. Son second, Supertimor, reprit le rôle. Cependant le clan était comme mort. Beaucoup étaient partis. L’affaiblissement du clan n’aidait pas à sa renaissance. Mais Supertimor lança une grande campagne de recrutement, puis passa le flambeau. Le nouveau chef, Grakouha, hérita d’un clan en pleine reconstruction. Et il travailla, et travaille toujours d’ailleurs, fort bien. Le clan reprend peu à peu sa grandeur passée. Il se structure, des sections apparaissent. Djib est fier. Fier d’être resté fidèle à ses engagements, à ses convictions. Fier, même s’il ne participe pas activement à la vie du clan, s’il n’est pas très connu à l’intérieur de celui-ci.
Mais les choses vont en changeant. Djib participe de plus en plus, donne son avis sur chaque question portant sur la vie du clan, aide les nouveaux arrivants – à près tout, c’est un ancien, même si le chef lui-même doit l’ignorer-.
Et c’est ainsi que tout se précipite. Djib, comme d’habitude, aide quiconque en a besoin. Et cette fois-ci, c’est Grakouha en personne qui à besoin de PO pour s’acheter quelque chose. Ravi, Djib lui prête. Tout le clan est au courant, à cause –ou plutôt grâce- au nouveau système de notation des dettes. Son nom commence donc à être reconnu par les membres. Ce qui achève sa montée en popularité, c’est l’aide, encore une fois pécuniaire, qu’il donne à Harriors, un nouveau. Grâce à cela, plusieurs personnes, parmi les plus intégrées au clan (comprendre par là ceux qui participent beaucoup) ont vent de sa présence. Sa bonne humeur, son bon sens, et ses conseils font rapidement le reste.
Il se lie ainsi d’amitié avec Ahahah, un ami de Harriors. L’elfe et lui devienne quasi-inséparables. Sans oublier Enelrahc, toujours présente.
« Pour l’instant, l’[Alliance] va mieux. Pas
bien, mais mieux. La Horde est toujours puissante, pense-t-il, elle gagne beaucoup de quêtes. Mais les Allianceux n’ont pas dit leur dernier mot. Ma vie est loin d’être terminée. Il me reste tant de gens à aider, tant de souffrants à soigner, tant de bien à répandre, tant d’amour à donner. »
« Faurréveureyoungue », se plait-il à murmurer…
[HRP] Voilà, je le poste ici, après l'avoir posté sur le forum de l'[Alliance], et je suis content que ce soit ça mon premier post ici...Vous en pensez quoi? [/HRP]