LA CAPTIVATION
La tête lourde, l'esprit dans le néant je me réveilla dans un tout petit carré.Mon pied heurta un sol creux ce qui me fit comprendre que j'étais en hauteur, à mes côté s'entassaient des kilos de riz.Les trous de cette cage de bois laissaient entrevoir de fines lames de lumières blanchatres, la nuit.
Ces hommes de couleur jaune étaient de puissants guerriers déterminés pour la protection de leur village, ils avaient défié ma vigilence et l'avaient emporté.Durant ma période de vaganbondage lors de mon arrivée sur terre j'avais apris à survivre grâce à ma vigilence et ma garde, jamais je ne m'étais fait capturer et en une seconde tout avait basculé dans ce pays inconnu que je ne connaissais pas.Seul l'espoir impossible que mon coeur me susurait au plus profond de mon être,une histoire qui me hantait depuis mon premier couché de soleil, celle de mon passé sur terre..ce passé qui m'étais inconnu.
Tard dans la nuit, la porte s'ouvrir et un hale de lumière de lune ne me permis que d'apercevoir deux ombres tenant, chacun, une sabre longue de deux mètres.Ils durent se baisser pour me retirer les liens de mes jambes, tant la cage était petite, puis ils m'entrainèrent dehors par un petit escalier de bois rond, du bambou.
Un long chemin me faisait face, sur mes deux côté le village était là me regardant comme on regarde une chose pour la première fois que l'on a peur mais que l'on vénère à la fois.
Mes jambes avaient du mal à marcher et j'avais perdu du poids, je me sentais faible car j'étais, en réalité, resté longtemps dans cette cage sans manger ni boire comme étouffé par cette atmosphère écrasante.
Après, ce qui parrut pour moi une éternité j'arriva devant un home de même couleur, les yeux tirés detenant dans les yeux un regard dur,froid mais sage.Il était habillé d'une armure de bois et de métal rougeâtre .Les deux hommes qui me trainaient m'enlevèrent mes liens après des jours et des nuits de captivation.Mes poignets me donnaient l'impression de battre plus fort que mon coeur.
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L'homme se détourna et m'indiqua l'entrée d'un temple, aucun mot n'avait été échangé.Je dus marcher seul comme un vagabond mort de faim, ce que j'étais.Derrière moi tout un peuple inconnu me fixait.L'entrée n'était pas haute, le temple était décoré de bêtes démoniaques exagéraments scultées.
L'entrée donnait sur un temple sur pilotits ,pour sol, un bois verni magnifique au toît ouvert.Les murs étaient couverts d'armes en tout genre: sabres, lances, piques, gourdins, batons...dont plusieurs que je ne connaissais pas.
Au fond de cet habitacle, un homme, se tenait les bras le long du corp tenant un sabre le regard fixe sur ma silhouette chancelante.Il fit décrire un cercle complet à son arme meurtrière et s'élança vers moi.
Je compris ce qui m'attendais, la mort...en tout cas si je ne bougeai pas, si je n'intervenait pas mais mes forces étaient lacent et mon esprit était agité par une fièvre brulante.
Quand cet homme s'avança suffisament vers moi je pus voir sa face éclairée par la pleine lune.Ce n'était ,non, un homme du sud mais un homme bien du nord, bien de Lorndor, qui n'avait pas cette peau jeaunâtre ni ces yeux bridés.Je compris que lui aussi devait être un capturé et qu'il ne pouvait survivre quand affrontant et tuant les nouveaux venus sinon laissait place au vainceur.Je ressentis alors pour cet homme une grande colère, ce n'était pas un inconnu d'un pays lointain, en Lorndor l'honneur est grande et lui n'en avait pas.Ce qui me rassurait c'est que je savais alors comment le combattre, la rage de survivre et l'espoirs de comprendre ma venue en ce monde me redonna une force nouvelle, la volonté.
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Je me dirigeai vers un des murs arracha un baton long de trois mètres, les souvenirs ressurgissent, le bâton de ma survie, c'est grâce à eux si j'avais pu arrivé jusque là et j'avais l'intention de continuer.Je savais que je ne tiendrais longtemps et qu'il faudrait faire très vite.
J'attendis la fin de son attaque, une attaque porteuse de mort,verticale,fendeuse de tête, je me déqualai sur sa gauche, entrainait dans son élan mortel il baissa la tête,erreur fatale, il n'eu le temps de prendre peur.Je lui fendis les cervicales.
Je ne savais ce qui m'attendais mais j'avais une nouvelle confiance en moi et je savais que je pourrais tenir encore lontemps avec cette déchirure en mon coeur, j'attendrais le moment opportunt et quand il viendra à moi je le saisirai et je connâîtrais mon véritable passé.
Sous la nuit calme et paisible je sortis de ce temple le bâton à la main la victoire en mon coeur.
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