Forum Heroes' Chronicles

Avant Propos

Le silence de la nuit régnait dans la forêt de Diade. C’était une nuit tout à fait ordinaire, une nuit chaude, idéale pour s’y promener. Pourtant les deux silhouettes parcourant cette forêt n’avaient rien de promeneurs, ils se déplaçaient à une vitesse folle, d’ailleurs si on regardait de plus près, on aurait pu se rendre compte que leurs pieds ne touchaient pas le sol, en fait on aurait pu croire qu’ils chevauchaient le vent, zigzaguant entre les arbres.

D’un coup, ils stoppèrent net leur course folle. La première silhouette scruta alors les alentours. C’était une elfe de la nuit. Une elfe aux yeux et à la chevelure bleu nuit. Cette splendide elfe, qui devait être encore jeune à en juger par la douceur de son visage, était assez petite mais sa maîtrise de l’élément aérien était d’une rare précision. Elle était précédée d’un elfe de sang grand et solide. Ses cheveux blonds ainsi que ses yeux semblaient briller d’une faible lueur. Il n’était guère rassuré et attendait avec impatience le jugement de l’elfe de la nuit qui continuait de sonder l’horizon de ses yeux perçants. Quand elle eut fini, elle se retourna vers son compagnon, lui ouvrit sa grande cape rouge et demanda.

« Il n’a pas eu froid? »

« Non Dayanna… J’ai pu le maintenir a une température convenable » répondit l’elfe blanc.

« Tu es sûr que c’est nécessaire ?»

« Oui, tu sais bien qu’on ne peut pas faire autrement »

« Mais … Bon donne-le moi, s'il te plaît Faran. »

Faran lui donna le bambin endormi qu’elle serra fort contre ses bras, laissant couler ses larmes. Puis ils allèrent se présenter devant un grand arbre tout proche. Dayanna tenant toujours le petit dans ses bras imposa sa main libre sur le tronc et se concentra un moment. Puis se retourna vers Faran :

« Il est prévenu. »

« Espérons qu’il se dépêche... »

« Ne t’inquiète pas je ne fais pas attendre des invités de marque. »

Un puissant tauren sortit de derrière un arbre. Ce tauren avait les traits assez âgés déjà, il portait une tunique de druide et son calme confirmait son métier. Il leur fit signe de le suivre sans ajouter un mot. Il avait l’air d’être inquiet. Il les amena vers une chaumière tout près de là. Il était impossible que les deux elfes n’aient pas repéré ce bâtiment en arrivant. Ou alors la chaumière ne se montrait qu’aux personnes montrant patte blanche. Il était évident que la chaumière n’était pas une habitation comme les autres, elle semblait faire partie intégrante de la forêt. Un endroit sans doute créé par un druide respecté. Le tauren les invita à entrer à l’intérieur. Aussitôt ils furent accueilli par une elfe de la nuit aux formes très généreuses et bien mises en valeur par une tunique de druide un peu modifiée.

« Soeurette, Mathout nous avait prévenu de votre arrivée, que se passe-t-il ? Et où étais-tu passée depuis si longtemps ? »

Elle fut suivie par un troll des forêts qui libéra Dayanna de l’étreinte de sa sœur.

« Laisse-la respirer un peu la pauvre, Mahtout a aussi dit qu’elle a du faire appel à ses pouvoir pour semer ses poursuivants, elle doit être fatiguée »

« Oui, les arbres sont encore surpris de l’efficacité avec laquelle tu maîtrises tes dons » intervint Mathout le tauren.

« Nous n’avons pas beaucoup de temps, nous devons bientôt partir, nous venions juste vous demander un grand service, » interrompit Faran.

« Oui, voilà, peut-on vous confier Didelabedeli notre fils ?» ajouta Dayanna.

« Quoi !» s’écrièrent ensemble le troll et la sœur de Dayanna.

« Tu as un fils? questionna le troll, mais pourquoi … Comment? »

« Tu veux que je t’explique comment faire un gamin, mon cher Thror ? » répondit Faran.

« Toi arrête j’ai aussi un fils figure-toi tu veux le voir Dayanna? »

« On n’a pas le temps. Sache que l’on est plongé dans une sale affaire et que depuis plus d’un an nous fuyons pour le salut de nos âmes… » intervint Faran.

« Mais la mort n’est pas une si mauvaise chose. »

Un undead venait d’entrer dans pièce,

« Je venais juste vous prévenir que j’ai écouté la roche, et des cavaliers passeront près d’ici dans peu de temps. »

« Vous pouvez rester ici vous serez protégés … » proposa Mathout.

« Justement non, où que l’on aille ils nous retrouveront toujours, nous devons partir, le temps de régler cette histoire, et nous reviendrons... » expliqua à contre-coeur Dayanna.

« Alors comptez sur moi pour m’occuper de Didelabedeli » déclara Mathout.

« Comptez sur nous tous ! »

« Merci » ajouta Dayanna, les larmes aux yeux, serrant une dernière fois le bambin dans ses bras.

Puis elle le confia à sa sœur qui l’observa un moment. C’était un elfe de sang, tout comme son père avec les yeux du bleu de sa mère, il était réveillé et sourit grandement.

« Ce sera un beau mâle » ajouta sa sœur.

« Comme son père, si il m'arrive malheur je veux que vous … »

« Ne parle pas de malheur. » intervint Thror.

« On ne sait jamais, s'il nous arrive malheur, je veux que vous lui disiez que …»

« Les arbres me disent qu’ils sont tout proches » déclara Mathout.

« Ne tentez rien, vous vous feriez repérer et vous mettriez Dide en danger » ajouta Faran.

« Adieu... »

Et ils disparurent dans la nuit.

Non loin de la maison, on entendit le bruit d’une armée au galop.

Quand enfin ce bruit cessa le troll ajouta d'un ton terne:" Dommage, on aura même pas su les dernières volontés de la mourante..."

Personne n’eût la force de contredire le troll. Seul l’innocent bambin gardait le sourire.


Explication de l'artiste :

Voila l'avant-propos. Bon je sais c'en est pas vraiment un, ce texte, certains le reconnaîtrons, d'autres le découvrent, est l'histoire de l'enfance que j'ai arrêté prématurément. Néanmoins, je compte peut-être utiliser certains éléments dans les chapitres qui vont suivre. Je conterai mes débuts une autre fois. Pourquoi faire dans l'ordre?

Bon alors voilà pour des raisons de problèmes de connection et d'ordinateur, je ne peux pas être régulièrement présent, cela dit je profite de ces vacances pour travailler un peu mon personnage.

Voilà, quelques chapitres sont déjà prêts, néanmmoins, j'attends un peu que vous ayez digéré celui-là, j'attends toutes vos remarques autre que des remarques sur les noms des personnage et notamment celui de la mère qui est un mauvais coup de mon imagination, mais tant pis, j'ai qu'à pas être aussi tordu.

Les gens qui veulent me faire de la pub peuvent étant donné que je ne peux le faire moi-même

Besoin de Vacances

*Des bruits de sabots … Des cris … Puis un silence froid … Le noir absolu … Mais où est la sortie ? … Une silhouette … Au loin … Je me rapproche … Elle s’eloigne … Une femme ? … Un ange ? … Un démon ? … Un mystère ! … Le vide ! … Droit devant elle … Elle y va … S’y approche … Non … *

NON ! … HELIOSS

L’Elfe s’éveilla, en sueur. Il venait encore d’avoir fait ce cauchemar qui le hantait depuis un moment. Depuis ce jour où … Mais il préférait ne plus y penser. D’ailleurs il n’avait pas le temps d’y penser, son rôle lui prenait tant de temps.

Comment pouvait-on aimer la diplomatie, c’est affreux, tous ces politiques qui lèchent le cul des autre. Tous ces hypocrites qui te sourient avant de te trahir. Tous ces pédants qui te prennent de haut avant de se rendre compte qu’il ont besoin de toi et rampent à tes pieds. Tous en quête de pouvoir, personne en quête de noblesse.

Le Directeur ne pouvait pourtant pas y passer, il y avait toujours un tas de lettres ouvertes ou pas attendant une réponse que tous qualifiaient d’urgente. Mais le pauvre homme était fatigué, il n’arrivait pas à dormir et devait s’occuper de gérer son clan a l’intérieur et a l’extérieur, et trop peu de gens pouvait l’aider.

Il s’était remis au travail, complètement courbaturé, toujours très tendu du cauchemar dont il venait de faire l’expérience et toujours plus fatigué de minute en minute, quand le sous-directeur fit son apparition.

"Dide des nouveau élèves dans l’entrée, il faut que tu viennes les accueillir ", lança Crafty.

"J’arrive" [i]dit-il sans cesser d’écrire.

Quand enfin il posa son stylo, il se prit la tête entre les mains. Il se leva avec difficulté, et suivit le tauren. Crafty se retourna, vers le directeur et le regarda des pieds à la tête d’un air un peu dégoûté. En effet, Dide était dans une robe d’archimage dont l’odeur trahissait le temps qu’il avait passé dedans, et la sueur de son dernier rêve n’avait en rien améliorer les choses.

"Désolé, j’ai pas pris le temps de dormir ni de me changer depuis deux jours au moins. Je devrais passer par mes appartements, avant de …"

"Pas le temps, après que tu aies accueilli ces élèves j’aimerais que tu viennes voir l’état de …"

"Monsieur le directeur ! "Lança une voix au bout du couloir.
"Monsieur le directeur ! Il faudrait que vous me donniez les cours sur les effets des poisons concoctés les soirs de pleine lune."

Le directeur répondit à l’élève tout en continuant de marcher.

"Va m’attendre devant mon bureau, je t'y rejoins dès que j’ai fini …"

"Dide !"

Un gnome se rua sur l’elfe et se prépara à se jeter sur son épaule, avant de s’arrêter brusquement en sentant l’odeur qui se dégageait de sa robe.

"Dide, il faudrait que tu t’occupes d’une affaire, moi j’ai pas le temps tu comprends moi je suis pas célibataire. Et il faudrait aussi que tu fasses passer les tests de fin d‘année."

"Oui oui, je le ferai", dit le directeur, sachant pertinemment que s'il devait faire tout ça il n’aurait jamais assez de 24h par jour.

"J’y pense on a pas encore eu nos chèques de fin de mois..."

"Attends je vous en ai pas fait un la semaine dernière ?"

Non !" Répondit le gnome.

"C’était il y a deux mois", acquiesça le tauren.

"Et en plus tu nous avais pas tout donné !", renchérit le gnome.

"Bon d’accord, il faut avant que …"

BRAOOM

Des bruits dans le couloir se propagèrent jusqu’aux oreilles du directeur qui partit vers la source de ce bruit à une vitesse impressionnante. Suivi de près par Crafty et Bynor un peu plus loin.

Arrivés sur place, ils découvrirent Mapagy sur le sol avec un lustre sur la tête. Crafty souleva la lampe pendant que le directeur prodigua des soins experts sur l’élève. Autour d’eux des élèves se massèrent et la foule criait :

"C’est inadmissible !
Cette école tombe en ruine !
Il n’y a donc personne qui gère ce lieu !
Où va le monde ?

Dide était hors de lui. Il sentit la colère accumulée à la fatigue bouillir en lui. D’un geste de colère il créa une bourrasque qui propulsa toutes les personnes autour de lui contre le mur, et la bourrasque continua ne laissant que Dide debout au milieu du couloir. Ce vent se déversait dans le château en même temps que le stress de l’elfe. Quand enfin le vent s’arrêta, l’elfe s’écroula à terre.

PS : Je cherche quelqu'un qui veuille bien corriger mes fautes d'orthographes ... Merci

Rêves

* Elle était dans la pièce, il ne savait encore où, mais il savait qu’elle était là.
Dide était dans sa propre taverne, dans son propre château, et il savait que sa dulcinée n’était pas loin, il savait que la femme qu’il aimait était dans la pièce, un lien étrange les unissait, mais ce lien qu’il savait fort, avait pris une teinte bizarre ces derniers temps.
L’elfe scruta la salle de ses yeux perçants, une foule d’étudiants y était rassemblée, et de ses yeux perçants, l’elfe ne voyait pas le beau teint pourpre de l’elfe de ses rêves. Il s’assit alors, quand soudain, un bruit de verre cassé se fit entendre, suivi d’un vent d’excitation puis d’un silence complet. Le directeur se leva, mais il savait qu’il ne pourrait se frayer un chemin dans la foule, il monta alors sur la table, sauta et créa un simple courant d’air qui le propulsa jusqu'à l’endroit où l’agitation prenait forme.

Il y avait deux elfes qui se fixaient du regard dans une position se préparant à l’attaque. Les plus proches élèves s’étaient reculés laissant un large périmètre de sécurité entre eux et les combattants, ce qui était plutôt normal vu le pouvoir qu'ils dégageaient tous deux.

"Allons, allons, calmez-vous, je vous rappelle que la FAC est un lieu où l’on doit enterrer ses problèmes pour le bien des générations futures, je vous propose de reprendre cette dispute loin de mon établissement."

Dide regarda les deux elfes. Le premier était un intervenant venu du clan klone, clan qui avait tout le respect de la FAC pour l’attention qu’il portait aux générations montantes. L’autre elfe était une femme, Dide dut la regarder deux fois pour la reconnaître, et quand ce fut le cas il resta pétrifié. Oreilles pointues, cheveux noirs, tenue de cuir, pas de doutes, c’était Helioss. Mais son teint pâle, ses yeux brûlant de carnage, ses mains en feu à la préparation du meurtre d’un autre elfe, et des tas d’autres détails a l’opposé de l’Helioss qu’il connaissait.

Dide revit en esprit le souvenir du jour où il avait combattu des géants de pierre à ses côtés, Helioss ne s’était jamais enfuie au combat, mais elle n’avait eu dans ses yeux cette joie de vouloir ôter la vie.

Elle posa son regard hautain sur Dide.

"Ce n’est pas une tapette d’elfe pacifiste qui me dira ce que je dois faire."

Une lame aurait pu traverser l’elfe sans faire plus de dégâts, il ne sentit plus son cœur, il devint encore plus blanc. Ces mots résonnaient dans sa tête sans qu’il n'en comprenne vraiment la signification. Son cerveau engourdi lui renvoya l’image d’Helioss, dans cette même taverne, visiblement troublée par sa présence.

Les deux elfes se remirent en position normale, visiblement les paroles de Dide avaient eu l’effet escompté. Mais l’elfe ne semblait même pas avoir remarqué que la situation s’était arrangée, il garda son regard fixé sur l’être qu’il aimait le plus au monde qui s’éloignait vers la sortie. Plus rien n’avait d’importance, en fait, il ne voyait plus que l’elfe de ses rêves s’avançant vers la sortie, tout le reste était comme dans un épais brouillard noir.

Il revit le moment où, elle s’était avancée vers lui près de l’auberge du rêveur, et dans cette même taverne, le moment où il lui avait volé un baiser.

Au moment de sortir, Helioss lança un regard derrière elle, et Dide reçut en plein visage, ce regard glacé et plein de haine que lui lançait celle pour qui son cœur battait, celle pour qui son cœur venait de s’arrêter. *

NON

Dide se réveilla en sursaut. Il venait encore de revivre l’épisode le plus horrible de sa vie. Des larmes lui coulaient sur le visage, il était assis dans un canapé de son bureau, et son cœur battait à tout rompre. Soudain il se rendit compte qu’il n’était pas seul. Un petit elfe le regardait d’un regard curieux. Le directeur bredouilla :

"Qui … Qui es tu ?"

L’enfant sourit et répondit simplement :

"Un ami."

Surpris Dide lança un regard tout autour de lui :

"Où sont tes parents ?"

Le petit elfe parut se fâcher :

"J’ai pas de parent … mais on s’en fout, il faut faire vite, tes amis arrivent mais sache que j’ai à te parler. Alors viens me voir, je suis le seul à pouvoir t’aider."

Là-dessus, il se volatilisa.

Et avant que l’elfe ne comprenne, la porte de son bureau s’ouvrit. Crafty et Bynor entrèrent suivi d’un elfe de la nuit que Dide connaissait bien. Il s’agissait de M !ck@l un grand sorcier, très puissant dont les yeux étaient si dangereux qu’il gardait un bandeau dessus a chaque instant. Mais M !ck@l était non seulement l’ancien mentor de Dide mais aussi son meilleur ami.

Tous trois venaient prendre des nouvelles du Directeur, mais celui-ci ne voulait pas partager ses rêves et ses craintes avec eux. Il resta néanmoins à écouter leur discussion. Ils s’étaient mis d’accord entre eux, le Directeur devait prendre des vacances. Ils ne savaient pas pourquoi l’elfe allait si mal, même s’ils devinaient que la transformation d’Helioss y était pour quelque chose. Ils ne posèrent cependant pas de question et se proposèrent pour prendre la relève, le temps qu’il faudra.

Dide accepta sans broncher. Il était encore trop fatigué pour refuser une telle offre, il fit de son mieux pour écourter la conversation et alla prendre une bonne douche, rien de tel pour réveiller ses pensées.

Lavage de cerveaux

Dide entra dans sa salle de bain personnelle. C’était une pièce étrangement ronde, en marbre blanc du sol jusqu'à mi-hauteur, et au centre de laquelle se trouvait la baignoire, pareille à une petite piscine parfaitement ronde, faite dans le même marbre que sol. On pouvait y faire quelque brasse ou inviter 4 5 demoiselles à venir s’y amuser, mais Dide n’avait pas ce genre de divertissement en tête.

Le robinet destiné à remplir cette baignoire était depuis longtemps hors d’usage, mais Dide ne s’était jamais pencher sur cette question, considérant le travail des gnomes comme trop compliquer. Il exécuta une série de geste familier destiner à créer une dépression, et un nuage se créa au-dessus de la baignoire déversant une pluie en grosse goutte. Puis de petit geste circulaire créa un courant d’air chaud pour réchauffer l’eau de la baignoire. Ses sorts ainsi créer, il se dirigea vers une armoire a proximité.

Les deux premiers étages de cette armoire étaient emplit de serviette blanche, l’étage suivant était une collection de brosse de taille différente et de forme aussi diverse qu’étrange, et dont l’utilité était parfois très ambiguë. Mais l’étage le plus intéressant de cette armoire était le dernier. Il contenait une multitude de fiole au contenue mystérieux. Certaines tremblaient d’autre sifflait, quelques-unes‘une disparaissait de temps en temps, et certaine brillait d’un éclat aveuglant avant de redevenir terne. Le choix de Dide se porta sur une fiole d’allure tout à fait normale. Il l’amena jusqu'à la baignoire, ouvrit la fiole et la retourna. Un liquide bleuté pris son temps pour sortir du flacon et tomba doucement, très doucement, Dide eu le temps de refermer le bouchon et d’aller remettre la fiole dans l’armoire, avant que le liquide touche enfin l’eau de la baignoire. Dés lors des bulles du même bleu que le liquide envahirent la surface de l’eau, s’élevant paresseusement de temps a autre.

Dide pris une serviette dans l’armoire et enleva sa belle robe d’archimage rouge, et se glissa dans son bain. Des bulles se dégageait un parfum enivrant qui détendit rapidement l’elfe. D’un geste absent il déplaça le nuage pour qu’il déverse son eau juste au-dessus de lui, tandis que son autre main se posa sur le fond de la baignoire, créant ainsi quelque bulle qui allèrent caresser délicieusement le dos de l’elfe.

Prendre un bain était la seule chose ces temps ci qui réussissait à desserrer un peu le cœur de Dide, lui faisant oublier un temps ses problèmes.

Bien installer ?

L’elfe sursauta au son de cette voix enfantine. Il se retourna et vit le petit elfe aux cheveux noir qui le regardait de ses yeux bleu azur. Etonner Dide regarda la porte de la salle de bain qui était toujours verrouiller puis l’enfant ?

Mais … Qui es tu ? … Et … D’où viens tu ?

L’enfant continuait à le fixer l’air un peu déçu.

Tu me connais ! Moins que je te connais certes, mais tu me connais !

Dide continuais à étudier l’enfant, se concentrant de toutes ses forces, mais le parfum des bulles rendait cet effort surhumain. L’enfant sourit

Allons, allons, tu ne va pas me dire que tu ne te souviens pas de moi ! Ah ! Oui, c’est peut être ta potion qui t’empêche de te souvenir de moi. Je vais arranger ça.

A ce moment l’armoire s’ouvrit en fracas, et toutes les fioles s’envolèrent et vinrent planer au-dessus de la baignoire. Dide commença à paniquer.

Ne fais pas ça ! Les mélanges peuvent être dangereux !

L’enfant éclata d’un rire étrange qui rappelaient quelque chose a Dide. Il essaya de sortir de la baignoire, mais ses gestes était trop mou. Soudain Le nuage créer par Dide grossi, recouvrit entièrement la pièce, et un torrent d’eau chaude se déversa dans la salle, qui se remplit à grande vitesse

J’ai amélioré un peu ton sort ! Tu ne m’en veux pas j’espère. Maintenant voyons si je ne peux pas te réveiller un peu. Il faut qu’on parle, et on ne peu pas le faire si tu es trop détendu.

Le jeune elfe lança un regard aux fioles, et toutes les fioles se déversèrent dans l’eau du bain qui remplissait maintenant la moitié de la salle. Le liquide rouge fut le premier a agir, le bain se transforma rapidement en une eau déchaîner, des tourbillon se formèrent de toutes part et d’immense vague sillonnèrent la pièce, puis le liquide doré s’ajouta au mélange, les eaux déchaîner s’illuminèrent de différente couleur donnant des allures encore plus irréelles aux tourment des eaux, et faisant des bulle bleuté des globes étincelant de mile couleur. Se fut ensuite le tour du liquide vert sifflant de se mélanger au reste, mais au lieux des chants mélodieux qu’il aura du produire, ce fut une étrange mélodie stridente qui résonna. Dide avait déjà du mal a sortir la tête de l’eau à cause des remout de l’eau, ce n’était pas une mélodie aussi désagréable qui allait arranger les choses. La tempête s’amplifiait au fur et a mesure que les liquides s’entremêlait, bientôt Dide fut projeté violemment de tout coté. Des images s’imposèrent à lui, c’est ainsi qu’il vit toute sa vie défiler devant lui, et un rire enveloppa tous ces phénomènes, un rire qui paraissait familier a l’elfe, le rire de l’enfant, qu’il avait déjà entendu dans la bouche Bynor, mais pas le rire de Bynor le rire de l’enfant, de l’enfant de Malgr.

Surpris de s’être souvenu, Dide ne vit pas l’immense vague l’emporter, et il vit le mur de marbre blanc se rapprocher à vive allure, il leva la main se préparant au choc qui allait mettre fin a sa vie sous le rire tonitruant d’un dieu du chaos quand soudain …

Il se réveilla dans sa baignoire entourer des bulles paresseusement bleus. Tout s’était évanouit, tout était à sa place, rien n’avait bougé. Le cœur battant encore a vive allure, l’elfe se retourna, mais ne vit aucune trace de l’enfant, il sortit alors de l’eau, empoigna sa serviette qu’il mit autour de sa taille, et ce n’est que quand il ouvrit l’armoire et qu’il vit que toutes les potions y étaient encore qu’ils se rendis compte qu’il avait rêvé. Rassurer et pensif il se retourna vers la baignoire.

C’est à ce moment qu’il vit l’enfant en face de lui, de l’autre coté de la baignoire, qui lui souriait. Il tendit les bras, et l’eau de la baignoire s’évanouit faisant place à un immense trou noir, comme celui dans lequel Dide était tombé un jour, conduisant à la prison du fils de Malgr. Le jeune elfe s’approcha de la baignoire et regarda Dide

Je peux t’aider

Surpris par ces paroles Dide n’eu pas le temps de répondre que l’enfant sauta dans le trou comme pour montrer l’exemple.

Dide s’avança prudemment du trou, et regarda au fond. Il vit une femme qui s’éloigner de lui, son cœur se serra quand celle ci s’arrêta, se retourna, et lui lança un regard glacé et plein de haine.

Dide ne réfléchi pas et sauta dans le trou. Il savait qu’il risquai sa vie à aller dans ce trou, que c’était sûrement un vulgaire piège, mais la seule chose qui l’inquiétait était qu’il n’avait même pas pris le temps d’enfiler autre chose qu’une simple serviette de bain.