Forum Heroes' Chronicles

nom du perso : Dracerinx

race: elfe

histoire: à suivre....

La mère

La lune indiquait minuit lorsque Mysandria Aralwen cheminait le long des chemins pavés des terres de Lordnor. Essoufflée, elle s’arrêta et décida de camper au bord du chemin pour nourrir son bébé de 9 mois qui allait naître quelques jours plus tard dans les premiers jours du printemps. Ses longues oreilles d’elfes écoutèrent ave attention si quelqu’un était dans les parages et lorsqu’elle fut convaincue que nul homme n’était dans les parages, elle quitta la route et sortit de son sac une couverture, un oreiller et de la nourriture. Elle décida de ne pas allumer de feu pour ne pas attirer l’attention des monstres plus que présents de Lordnor ou bien des brigands. Certains héros défendaient les femmes sans défense mais d’autres ne faisaient que tuer par plaisir. Et puisqu’elle n’avait pas d’escorte pour la défendre en cas d’attaques, il valait mieux jouer la prudence.

Elle étala la couverture sur le sol et entreprit de s’asseoir dans une position confortable pour son état. Elle se saisit d’un morceau de viande séchée et le porta à sa bouche mais au moment où celui-ci lui touchait les lèvres, un craquement retentit à quelques mètres d’elle. Elle se leva doucement et marcha avec prudence vers la source du bruit. Puis elle vit quelque chose bouger dans le noir puis cette chose détala vers le coté opposé en poussant un miaulement de terreur. Mysandria poussa un soupir de soulagement. Ce n’était qu’un gros chat attiré par l’odeur de la nourriture et qui n’avait commis d’autres crimes que d’avoir faim. Elle retourna donc s’asseoir. N’ayant fait qu’un pas dans la direction du campement de fortune, une flèche des arbres à proximité et vint se ficher à quelques mètres d’elle.

Presque instantanément après, trois énormes trolls jaillirent du sol dans une gerbe d’herbe et de terre. Avec une extrême rapidité, Mysandria incanta et dressa un mur de glace entre elles et deux de ses attaquants puis se retourna vers le troisième et fit jaillir un éclair doré de son index neutralisant la cible en lui détruisant le cœur. Savourant cette courte victoire, elle vit les deux autres trolls qui avaient contourné le mur et qui la chargeaient par le flanc droit et gauche. Levant les bras en direction de ses assaillants, elle les changea en pierre. Après cet exploit, deux flèches ricochèrent sur le mur derrière elle à quelques centimètres à peine de l’endroit où elle se trouvai. Attendant une deuxième salve pour repérer au loin les archers, elle lança une boule de feu en direction des arbres où ils se trouvaient les brûlant vifs sur le coup. Elle vit les deux corps enflammés se tortiller pendant la chute et s’écraser au pied de leur misérable cachette naturelle. Remettant en place les plis de sa robe, elle retourna s’asseoir sur la douillette couverture de lin brun.

*********

Ayant reprit la route le lendemain de l’embuscade, Mysandria avait voyagé encore 5 jours et était en vue de sa destination : la Tour Inachevée des plaines de Lordnor. Depuis que ce projet fou avait été arrêté brutalement, les mages les plus puissants de l’Alliance avaient pris possession des lieux et y avaient établi leur résidence. La Tour avait beau être inachevée, à cause d’une attaque d’Orcs qui avaient tué les ouvriers et l’architecte, elle contenait cependant des milliers de pièces qui servaient actuellement de chambres ou de salles d’études.

Mysandria y avait réservé une chambre luxueuse pour mettre bas son enfant qui promettait d’être un grand sorcier de premier ordre qui hériterait des pouvoirs de sa mère. Lorsqu’elle arriva devant des lourdes portes de bronze enchâssées dans d’épaisses murailles qui protégeaient la Tour, celles-ci s’ouvrirent pour laisser place à un vieil homme aveugle en robe blanche.

- Bienvenue à toi Mysandria Aralwen fille de Enna et de Malis. J’ai prédit votre venue dans notre somptueuse demeure et je vous invite à me suivre jusqu’à vos appartements, dit-il avec un sourire au coin des lèvres.
- Merci Mahler, Je t’en suis reconnaissante, lui répondit-elle en lui rendant son sourire.

Le voyant lui emboîta le pas et la conduisit au premier étage de la tour dans une somptueuse suite royale. Il prit de nouveau la parole :

- Je vous enverrai vos sages-femmes au premier jour du printemps lorsque le bébé naîtra.

Il s’inclina et sortit de la pièce. Mysandria avait beau connaître les pouvoirs de prédiction de son vieil ami, elle s’étonnait toujours de l’exactitude de ses paroles. Elle avait été à ses côtés lorsqu’un sort mal contrôlé lui creva les yeux et lui inculqua cet immense don de voyance remplaçant son infirmité. Il avait dès lors cru à une malédiction des dieux sombres de Lordnor qui le punissaient d’avoir fait une mauvaise action envers eux. Puis il s’était aperçu que cette altération d’état était en réalité une vraie bénédiction.

Quant à elle, elle était née d’une famille modeste puis, en grandissant, ses pouvoirs se révélèrent et elle comprit vite qu’elle était l’une des plus grandes magiciennes de Lordnor. Ensuite, elle avait rencontré Allen et ils s’étaient mariés. Plus tard elle tombe enceinte puis, peu de temps avant la naissance du bébé, son mari fut réquisitionné pour défendre le royaume elfique contre les morts-vivants et elle n’avait depuis reçu aucune nouvelle et s’en était tenue à leur décision : faire naître l’enfant et l’élever dans la sécurité de la Tour des plaines.
A présent, elle attendait la venue de l’enfant. Puis au moment même où elle perdit les eaux, les femmes- sages entrèrent et commencèrent à faire leur travail. Après un long moment ponctué de contractions, le bébé naquit enfin et les sages- femmes le déposèrent, enveloppé de couverture, dans les bras de sa mère.

- Dracerinx, ce sera son nom.

Le bébé incroyablement calme, la gratifia d’un sourire. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que ce même jour de printemps, un puissant mage et un puissant guerrier s’étaient éteints pendant leur sommeil et qu’ils ne leur restaient que leurs habits et leurs objets…

Le Père

Au milieu de la douce et immense forêt elfique, un pas cadencé et rythmé d’un régiment militaire troubla la quiétude de mère nature. Cette troupe elfique avançait en direction de la frontière afin de prêter mains fortes aux unités défendant au front leur patrie contre l’invasion des morts-vivants. Ils étaient une vingtaine, l’épée à la ceinture, le regard froid et déterminé. L’un d’entre eux à la tête de la troupe marchait, l’épée au clair et faisant voler sa cape dans la froide brise d’hiver annonçant le printemps.

Son pas rapide et pressé distançait peu à peu ses homes. Il était d’une ressource infatigable nourrie par la hâte de revoir sa famille mais surtout son fils qui allait naître dans quelques jours. Le capitaine savait qu’il allait sûrement mourir dans le combat mais la rage qui l’habitait depuis qu’on l’avait forcé à combattre aux frontières pouvait survivre à toutes les épreuves. Il ne s’arrêtait, résigné, que par compassion envers ses soldats qui ne tenaient qui ne tenaient pas son rythme faute de but à atteindre en dehors de la guerre : dans leur famille. Pendant qu’ils se reposaient, lui s’enfonçait souvent dans la forêt pour aller médite sur la situation où il se trouvait. Ce jour là, il fit de même.

Il ressassa les multiples épreuves qu’il avait du affronter afin de devenir un grand guerrier que tout le monde considérait maintenant comme un héros. La vie lui avait permis de vivre assez longtemps pour avoir la chance de connaître l’amour pour une femme et le bonheur d’avoir un enfant : un fils. Mais voilà que la vie lui reprenait son bonheur et sa tranquillité lorsque quatre soldats de son bataillon se jetèrent sur lui pour l’assassiner.

Il rengaina son épée après l’avoir essuyé du sang des traîtres. Ensuite il regagna le campement furieux de ce dérangement. Ce qu’il y trouva fut loin de lui arranger cette sensation car il vit le résultat d’une escarmouche qui avait mal tournée. Son petit bataillon était là, sous ses yeux, massacré par on ne sait qu’elle catastrophe. Apparemment, un petit groupe de traîtres était chargé de tous les éliminer et il ne restait plus aucun survivant. Il examina chaque corps afin de trouver un quelconque blessé à soigner. Puis il s’aperçut que quelqu’un manquait à l’appel alors il entreprit de chercher dans un périmètre le fuyard qui avait du se faire abattre d’une flèche. Quelques minutes plus tard, il le trouva assis au pied d’un arbre, agonisant avec une flèche dans le ventre. Il lui demanda :
- Soldat, que s’est-il passé ici ?
- Général Aralwen… je suis content…que vous ayez…survécu. Je croyais qu’on vous avait…assassiné.
- C’est ce que j’ai cru un moment mais je m’en suis sorti. Que s’est-il passé ?
- Il y avait…un petit groupe…de traîtres…dans notre bataillon…ils ont décimé… tous les autres…en un rien… de temps. Je me suis…enfuit…après en avoir…tué un. Mais…j’ai reçu…cette flèche.
- Mais pourquoi ? Pourquoi tout ceci ?
- Je n’en sais rien…je crois…que c’était vous … qu’ils visaient…Je ne vois pas…qui d’autres…vous êtes très…important pour nous…les elfes…quelqu’un vous en veut…

Il se mit à réfléchir à ces paroles mais le soldat l’interrompit dans sa réflexion.
- Général…est ce que …vous pouvez dire…à ma femme…que je l’aime ?…

A ces paroles, son dernier souffle de vie s’en alla. Allen fut alors pris d’une grande colère envers ceux qui avaient orchestrés ce massacre et il se promit de venger tous ces soldats innocents. Le seul point positif qu’il trouva, c’est qu’il pouvait aller rejoindre sa famille à présent.

Deux destins hors du commun qui donneront naissance à un troisième, qui s'annonce remarquable !

C'est bien écrit, malgré quelques oublis de mots ou tournures de phrases étranges mais rares tout de même.

Continue !


Mais si tu pouvais réduire ton avatar ce serait encore mieux ^^

Merci beaucoup de ton message qui me touche!! histoire à suivre mais dans pas mal de temps je le crains...

LES RETROUVAILLES

Allen Aralwen s’approchait enfin de son but principal. Après le massacre, il avait voyagé de jour et de nuit pour aller rejoindre sa bien aimée. Il s’était tenu à l’écart des routes principales de peur d’être emmené pour trahison par une troupe elfique inquisitrice (ceux qui condamnaient les gens et les menaient en prison). La Tour des plaines n’était plus qu’à un jour de marche. Jusqu’à maintenant, il n’avait rencontré aucun obstacle quelconque et le voyage s’était bien déroulé. Il ne restait plus qu’à annoncer à sa fiancée ce qui s’était passé.

Il ne savait pas comment elle réagirait mais il savait qu’elle allait l’aider. Io était à présent en vue de la Tour et il était de plus en plus angoissé et terrifier à mesure qu’il avançait. Sortant de sa rêverie, il remarqua que la fumée s’échappait un peu de partout autour de la tour. Sa muraille ouest était complètement ravagée. Il eut une mauvaise intuition et se précipita, l’épée hors de son fourreau, en direction de la tour. Il entra dans ce qui s’appelle le résultat d’une bataille. Il vit des cadavres d’hommes et de femmes en robes (certainement des mages) et des soldats de toutes races qui étaient sans aucun doute des mercenaires.

Il regarda un peu partout, soulevant des corps et des gravats afin de retrouver sa femme et son fils. Il ne les trouva pas mais il remarqua que l’unique porte de la tour était défoncée. La tour elle était miraculeusement intacte malgré les nombreuses pierres de catapultes disposées autour d’elle. Il entra à grands pas dans la tour et inspecta toutes ses pièces. Des objets de toutes sortes y étaient disposés avec de nombreux meubles tels des étagères ou des bureaux. Seulement Allen ne s’attardait pas sur ces pièces sans intérêt et continua à gravir les étages de la Tour un par un. Lorsqu’il arriva à proximité des derniers étages, il put entendre des cris et des bruits sourds. Ces bruits provenaient des étages supérieurs et il supposa que des soldats étaient positionnés avec une tête de bélier pour y défoncer une porte massive en bois de chêne.

Il escalada les marches quatre à quatre et découvrit que l’escalier se finissait par une unique porte en bois ouverte sur une salle. Il se rapprocha furtivement de la porte et y jeta un regard. Cette pièce était immense et faisait presque la même circonférence de la Tour. Elle devait servir de bibliothèque avant que la bataille ne débute car un charivari d’étagères et de livres était parsemé à travers la pièce. Une centaine armés jusqu’aux dents attendaient impatiemment que leurs compagnons réussissent à défoncer une porte d’un étage supérieur située au sommet d’un long escalier de marbre disposé le long du mur. Cette pièce avait été l’unique pièce que n’avait jamais pu construire l’architecte de la Tour. La pièce supérieure inachevée servait de terrasse pour y effectuer des études zodiacales et astronomiques.

Allen garda une lueur d’espoir car des réfugiés dont sa femme faisait peut être partie se trouvait dans la pièce close assaillie par les mercenaires. La porte ne résisterait pas longtemps aux assauts répétés des soldats malgré le bouclier magique créé par les derniers mages encore en vie. En effet le bélier ricochait sur quelques chose d’invisible à un centimètre de la porte. Il fallait agir vite et c’est ce qu’il fit. Il prit son arc accroché en bandoulière sur son dos et décocha plusieurs flèches. Elles allèrent toutes se ficher dans la gorge des soldats isolés qui ne risquaient pas de se faire remarquer et ceux ci moururent sans un bruit.

Une fois qu’il ne pouvait plus en tuer un seul, il prit ses dernières flèches dans sa main et sema la mort dans les porteurs du bélier ainsi que dans les rangs ennemis. Avant que quiconque ait pu réagir, il laissa choir son arc et prit son épée en main, l’abattant de toutes ses forces en un moulinet qui extirpa six âmes de leur corps. Ensuite, rien ne put être aussi flou et désordonné dans les Terres de Lordnor.

Des cris fusèrent de tous les cotés et une escarmouche s’installa. Les soldats n’arrivaient pas à tenir tête au héros elfique qui usait de tout son art pour défendre son cœur, sa chair. Puis on entendit une porte s’ouvrir à la volée et des explosions assourdissantes suivies de jets de lumière traversa la pièce pour s’écraser ici et là. Les mages avaient décidé d’aider Allen et tout particulièrement une jeune femme qui y mettait toutes ses ultimes énergies. Très vite, il n’y eut plus aucun soldat survivant dans l’immense salle. Aucun mage ne fut blessé ni même Allen.

Après s’être calmé, Allen remarqua que tous ses ennemis portaient le même blason inconnu qui pendait au bout d’une chaînette en or que les traîtres elfes qui l’avaient attaqué. Ce blason représentait une balance dorée avec sur un plateau une épée et sur l’autre un bouclier. Ses deux plateaux étaient en parfait équilibre. Il eut alors une révélation qui passa en un éclair dans sa tête. Ce blason lui était familier mais il n’avait pu le reconnaître. Maintenant sa mémoire lui indiqua la solution de sa recherche. Ce blason appartenait à la brigade inquisitrice elfique qui donnait la justice dans le royaume des elfes.

Ceux ci ne recevaient d’ordres que par le roi elfique en personne ainsi qu’aux tribunaux qui siégeaient au palais royal. Cependant, Allen ne voyait pas pourquoi ils s’en prenaient à eux. Mysandria pendant ce temps était allé chercher leur bébé et voyant l’inquiétude de son mari, elle lui demanda :

- Qui a-t-il chéri ?
- Rien ma douce… Tout va bien. Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous raconter…

Sur ceux, il prit leur fils dans ses bras et se retirèrent dans des appartements où ils purent tout révéler.