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 Sujet du message: Malodan : debout, le mort !
MessagePublié: Dim 01 Avr, 2007 11:55 
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Nom : Malodan
Race : Mort vivant
Classe : Guerrier
Alignement : Chaotique
Âge : 732 ans
Ennemis : Taurens, Humains, Elfes

Et maintenant, la bio :




J'ai peu de souvenance de ma vie d'antan, mais j'ai quand-même de vagues réminiscences, qui se manifestent sous forme d'images rapides. Comme des fantômes qui viendraient me visiter la cervelle pour tirer mes dreadlocks de l'intérieur... C'est sans doute pour ça que j'ai le cheveu rare.

Dans ces souvenirs qui me hantent, il y a une jeune-femme fragile et très belle, une humaine semble-t-il... Et aussi une sorte de géant barbu et ventru, violent et puissant... Sans oublier une sorte de gnome, un être vil et repoussant, faux et tors, qui semble prendre plaisir aux souffrances de ses contemporains. Et puis des images d'armes, de repas festifs, de lits défaits...

Rien d'autre.

J'ai été réveillé par un mage tauren, qui semblait s'intéresser de près à la nécromancie. Quel crétin ! C'était un jeune, à peine sevré, et je n'ai eu aucune difficulté à l'envoyer ad patres à son tour, une heure à peine après ma résurrection. Ça lui apprendra, à jouer avec la vie et la mort des gens !

Ça devait faire un moment que j'étais couché dans cette tombe, parce que je perdais des morceaux de moi un peu partout. C'est le côté pénible, pour nous autres zombis : nos corps restent éternellement dans l'état où ils se trouvent au moment où nous sommes arrachés à la mort... Ceux qui sont réveillés quelques heures après leur décès ont de la chance : à part leurs yeux un peu exorbités et fous, on ne les distingue guère des êtres vivants. Les squelettes ont moins de chance, et entre ces deux extrêmes tous les états de décomposition sont possibles.

Depuis, donc, je perds des bouts de moi un peu partout. Mes yeux, mes dents, mes doigts, mon... oui, même ça, ça m'arrive. Mais ce que je perds me revient toujours. C'est magique, un zombi : ça sème ses morceaux n'importe où, pourtant ça ne change jamais.

Je ne sais pas ce que j'étais, "avant". Mais je sais ce que je suis aujourd'hui, et je sais que je ne suis pas où je devrais être. On m'a arraché à la mort, à laquelle tout le monde devrait avoir droit un jour. Sans me demander mon avis, sans s'occuper de ce que je pouvais en penser.

Je hais, pour ça. Ma vengeance s'adresse à tous les taurens, cette race immonde qui a enfanté ce dégénéré ridicule qui a eu l'idée stupide de m'arracher à mon nouveau plan d'existence. Qu'ils soient tous maudits, et puisse leur essence vitale pourrir pour l'éternité !



Tauren stupide et vulgaire, t'as ouvert mon sarcophage !
Vous tous veaux pervers, fuyez mes cimetières,
Et prévenez de ma part ce crétin de p'tit mage,
Dites-lui qu'au soir je l'attends dans mon marécage !


(sur l'air de "Champagne", de Jacques Higelin)

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Dernière édition par Malodan le Dim 20 Mai, 2007 16:19, édité 13 fois au total.

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MessagePublié: Mer 18 Avr, 2007 14:36 
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J'ai quitté le clan qui m'avait accueilli après quelques jours de présence seulement. Je ne tiens pas à dire de quel clan il s'agissait, ni à parler de la raison pour laquelle je suis parti, mais je peux néanmoins dire que quand on se lance dans une quelconque association, il est préférable de déterminer rapidement si l'on est compatible ou non.

Je ne l'étais pas. Et c'est bien, que j'en aie pris conscience si vite.

Étant donc de nouveau libre, je me suis mis à la recherche de mon passé. Je ne me rappelle rien de ma vie antérieure, mais j'espère trouver des indices dans mon cercueil: des objets, une lettre, un autre squelette, que sais-je ? Encore faudrait-il que je retrouve mon tombeau...

C'est qu'en plus de 700 ans, j'ai eu tout le temps du monde d'oublier son emplacement !... D'autant que j'étais très perturbé, le jour où j'ai été... "réveillé". Après avoir tué le petit tauren, j'ai erré sans but ni raison, l'esprit en déroute et le cœur muet. Oui, muet, car le cœur des morts vivants ne bat pas. Et pourquoi le ferait-il ? Après tout, nous sommes morts, non ?

Je me rappelle être allé un peu partout, regardant le monde et la vie autour de moi avec un sentiment croissant d'horreur. Je me rappelle aussi la peur que j'ai éprouvée quand j'ai perdu mon premier doigt. J'étais en train de cueillir des fleurs pour me confectionner une potion quand ma main s'est accrochée à une plante urticante, pleine de piquants destinés à retenir ses proies.

J'ai dû forcer pour retirer la main de ce piège naturel. Et mon auriculaire est resté sur place. Je n'ai ressenti qu'une vague douleur sourde, parfaitement supportable. J'ai regardé ma main avec incrédulité, avant que ce sentiment ne cède la place à la panique quand je réalisai que j'avais peut-être la lèpre.

Mais ce n'était pas ça. Quand, calmé, je regardai de nouveau ma main, elle avait retrouvé ses cinq doigts. Je crus d'abord avoir été victime d'une hallucination, mais je rejetai rapidement cette hypothèse après avoir aperçu mon petit doigt, toujours prisonnier des rets de la plante.

Depuis, je me suis habitué à cette particularité, même si je regarde toujours mon corps avec la même aversion. Je ne m'affole plus quand, m'étant tordu la cheville, je vois l'un de mes pieds rester collé au sol et se détacher de ma jambe dans un long "Schhhhhhhhrrrakkkk !". Mais quand j'ai perdu ma tête pour la première fois, j'ai quand-même tenté de la recoller, parce que la situation n'était vraiment pas pratique à gérer ! Maintenant, je sais que ça ne servait à rien: une fois qu'il s'est détaché, on ne peut pas récupérer un élément de son corps. Mais une tête, c'est plus long à se régénérer qu'un doigt. Alors maintenant, quand ça m'arrive, je la prends sous le bras et je me promène comme ça le temps que la nouvelle se mette en place. Ainsi, je conserve mon autonomie.

Tout ça pour dire que j'ai semé des morceaux de moi un peu partout dans le monde, depuis que je suis sorti de terre. Alors je suis la piste: je cherche ces pièces, l'une après l'autre. J'espère qu'en retrouvant tous ces tronçons, je finirai par trouver la source. Ma source. Mon caveau. Et peut-être recèlera-t-il des indices.

Mais je suis un malin: pour éviter les fausses pistes, je détruis tous ces débris au fur et à mesure de mes découvertes. Au début, je les brûlais, mais ça prenait du temps. Et puis la fumée attirait l'ennemi. Maintenant, je les mange. C'est plus simple, et ça me permet de gagner du temps en chassant moins.

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Dernière édition par Malodan le Dim 20 Mai, 2007 16:24, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: Sam 21 Avr, 2007 10:22 
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Espèce de crétin mal fini !!! Ridicule andouille mal dégourdie !!! Non, mais regardez-moi ce pauvre glandu attire-mouches, si c'est pas malheureux d'être attifé d'une telle enveloppe d'hurluberlu malpropre et grotesque ?!!! Mais si je n'étais déjà mort, je m'euthanasierais de suite ! Éradication totale et définitive de l'hydrocéphale faisandé ! Disparition irrémédiable de l'erreur de la nature ! Hachage menu du taré putride ! Ah ! Si je le pouvais, je me giflerais, tiens !

Mais là, vraiment, je ne le peux pas...

Quand j'ai aperçu ce kobold, ce matin, je me suis tout de suite dit que j'allais interrompre momentanément ma quête pour m'occuper de son cas. J'avais très faim, et je le trouvais si appétissant !... Il faut dire qu'il était superbe, fort et bien nourri, silhouette puissante et athlétique, belle bête pleine de santé. Je me disais que je pourrais m'y tailler un très joli steak et saler une belle quantité de viande, et que j'aurais alors de quoi voir venir pendant au moins 10 jours.

Alors je me suis mis à l'affût. La bête était solide et probablement très expérimentée, je ne pouvais me permettre de lui sauter dessus sans préparation. J'ai donc pris toutes les précautions possibles, surveillant ses habitudes de loin, toujours contre le vent. Je profitais de ce temps d'attente pour fourbir ma dague, le plus discrètement possible. Je n'avais pas d'arc et je savais que je devrais lui sauter dessus à l'improviste, pour la tuer rapidement avant qu'elle puisse réagir.

Vint le soir. Le monstre, fatigué, s'était réfugié dans une petite grotte, au pied de la falaise. Quand j'entendis les ronflements s'élever, je décidai que j'étais prêt. Je m'approchai de la petite caverne à pas de loup. Arrivé devant l'entrée, je risquai un œil. L'autre était là, lové sur lui-même. Il émettait tout un tas de grognements dans son sommeil, et sa respiration difficile provoquait de forts et sourds grondements qui faisaient trembler les parois de la cavité.

À moins que ce ne fût moi qui tremblais, allez savoir ?...

Je pris une profonde aspiration, décidai de compter jusqu'à trois puis d'y aller, comptai... un... deux... et je fonçai, après deux pour me tromper moi-même et éviter ainsi de me voir reculer. Sous la surprise, je fonçai sans hésiter.

Et VLAN !!!! Et PAF !!!!! Et CRAC !!!!

(...)

Crac ?

"Crac", c'était moi. Pas lui. La bonne bête m'observait d'un air stupide, et moi-même je devais la scruter avec le même regard bovin. Ou du moins essayer de le faire.

Parce que vous croyez que c'est facile, vous, de fixer son attention sur quelque chose quand vous êtes totalement démembré ? Un bras ici, un autre là-bas, la jambe gauche dans ce coin, la droite dans celui-ci, le corps fendu en trois, la tête tombée au fond d'un trou de vase... Et encore, je simplifie. Parce que je dois à la vérité de préciser que tous ces éléments de mon corps s'étaient eux-mêmes disloqués en je ne saurais dire combien de morceaux...

Le kobold ne m'avait même pas frappé. Trop endormi. Non : j'avais fait ça tout seul !...

Je n'ai plus qu'à attendre que ma carcasse se reconstruise, maintenant. Mais je me demande où ça va se passer ? D'habitude, je perds un membre, une tête... Mon fragment disparu repousse sur le reste du corps. Mais là, j'ai tout perdu et tous mes débris ont la même taille. Quel est le débris qui servira de pièce maîtresse ?

J'espère que ce n'est pas la tête, qui est tombée dans une fange des plus innommables...

Oui : j'aurais vraiment du mal à me gifler...

Espèce de guerrier dégénéré et taré !!!! Sale abruti cacochyme et fétide !!!... Cochonnerie de...

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Dernière édition par Malodan le Dim 20 Mai, 2007 16:26, édité 3 fois au total.

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MessagePublié: Sam 21 Avr, 2007 16:32 
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Tous mes compliments pour cette magnifique fiche de perso.

:shock:

(si les commentaires gênent, merci de supprimer mon post... ou je le ferai moi-même si c'est encore possible :P )

je viens de t'envoyer un mp "Gazette"

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MessagePublié: Dim 22 Avr, 2007 9:38 
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... de tronche purulente aux miasmes fétides !

(...) ?

Ah ? Tiens ?! Me voilà de nouveau entier !... Et... Arf ! Évidemment, c'est la tête qui a servi de bouture, j'ai le pif plongé dans la vase... Pffffff...

- Whhhhhouf ! Splotch !

Bon, m'en voici sorti. Le kobold ne s'est pas rendormi, il me regarde d'un air bête, comme s'il n'avait jamais vu un mort vivant se réveiller... Qu'est-ce que ça peut être stupide, ces machins-là ! Mais je ne l'attaque plus. J'ai compris, maintenant !... Lui ne songe même pas à bouger. Ça lui demanderait sans doute trop d'efforts intellectuels.

Je m'assieds, et je jette un coup d'œil circulaire, à la recherche de mes vêtements. Parce qu'ils n'ont évidemment pas eu la bonne idée de venir d'eux-mêmes se placer sur moi. Aussi crétins qu'un kobold, ces trucs !

Je les aperçois, tombés en tas informe à l'endroit même où je me suis désintégré. Je me lève, je les ramasse, je les enfile. Mes braies élimées, ma ceinture de laine mitée, mes chausses trouées, mon ample chemise de toile crasseuse, ma dague sombre... J'ai l'air d'un clochard, mais au moins je ne sens plus cette virgule idiote qui pendouille en menaçant de tomber à chacun de mes pas !

Je regarde encore autour de moi. La grotte est pleine de bidoche, et j'ai faim. J'avise le morceau le plus riche en muscle, un morceau de cuisse semble-t-il. Je m'en saisis et je le mange. L'avantage, avec la viande de mort vivant, c'est qu'elle est naturellement faisandée. Dé-li-cieu-se, vous pouvez m'en croire ! Il faudrait toutefois que je me procure un briquet : j'en ai assez de manger cru !

Mon repas fini, je sens mes forces revenir. Il est temps pour moi de repartir. Je sors de la caverne, sans un regard pour mon adversaire. Arrivé dehors, je hume l'air en effectuant tout doucement un tour complet sur moi-même.

Là-bas. Vers le nord. La fragrance est caractéristique : mélange de douceur âcre et d'odeur forte de viande périmée, avec un fond de sang séché... Un morceau de moi. Je prends résolument la route dans sa direction. En avant vers la redécouverte de ma tombe, suivons la piste !

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MessagePublié: Dim 22 Avr, 2007 12:37 
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Je suis atterré !

Je suis accroupi devant le dernier morceau de moi que j'ai trouvé, il y a cinq minutes. Avant de l'apercevoir, déjà, je sentais venir les ennuis. Les trois ou quatre autres bouts que j'avais dénichés avant lui s'étaient avérés très abîmés. La chair pourrissante et liquéfiée avait été bue par la terre, les vers s'étaient immiscés dans les quelques cavités qu'ils jugeaient encore comestibles, seuls les os résistaient encore. Je ne me rappelais pas avoir jamais remarqué sur moi des signes aussi avancés de décomposition, bien que je sois pourtant bien avarié dans l'ensemble.

Je comprenais confusément ce qui se passait, je savais intérieurement de quoi il retournait. Mais je ne voulais pas me l'avouer. Le cerveau, même faisandé comme le mien, tend à nous donner continuellement des raisons de progresser, de continuer. Même les plus pessimistes trouvent toujours matière à espérer. Quand ce n'est plus le cas, c'est qu'ils sont arrivés au bout de leur route, que son terme est proche. Parce qu'il m'y obligeait, je me refusais inconsciemment à voir les choses en face, à tirer les conclusions qui s'imposaient.

Parce que mes pertes sont toujours temporaires, sous le prétexte que mes membres perdus repoussent toujours, à cause de cette apparente immortalité que me confère ma nature de déjà mort, je m'étais imaginé qu'il en était de même pour tous mes morceaux. Qu'un doigt tombé restait pour l'éternité un doigt tombé, et qu'il demeurerait à jamais à la même place tant qu'on ne viendrait pas l'enlever.

Quelle erreur ! Je commence à comprendre, maintenant, la nature du mal qui me ronge. Je commence à saisir comment fonctionne cette malédiction qui m'impose de continuer de vivre, envers et contre tous, dans ce corps immonde. C'est simple : elle s'attache à mon essence, pas à mon corps. Et mon essence a toujours pour réceptacle le morceau le plus gros de mon corps. Si je perds un doigt, mon essence le quitte et demeure sur le reste. Et la magie qui me poursuit, attachée à mon esprit comme une mouche à sa fiente, permet à un nouveau doigt de remplacer l'ancien.

Et que devient cet ancien doigt ? Tout simplement, privé d'âme, il reprend la route qu'il avait entamée dans mon cercueil. Sa décomposition recommence, comme si rien entre temps ne s'était passé.

Dans ces conditions, quelles sont mes chances de retrouver mon tombeau ? Déjà, elles étaient minces : mes morceaux pouvaient avoir été déplacés, brûlés, dévorés, que sais-je ? Mais si ceux vieux de quelques mois à peine sont déjà en un tel état, que puis-je espérer de ces autres âgés de quelque 700 années ?...

Mes jambes lâchent, de la position accroupie je tombe à genoux. Les mains posées sur les cuisses, la tête rejetée en arrière, la bouche dirigée vers les étoiles de cette obscurité sans lune, je hurle. Je hurle à la nuit, comme le ferait un loup. Si l'on ne savait les loups-garous disparus, on pourrait croire en entendre un...

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MessagePublié: Lun 23 Avr, 2007 8:57 
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J'ai trouvé un compagnon.

Il s'appelle Carn'Hibal. C'est une ombre royale. Lui et moi nous accordons à la perfection, comme si nous étions nés l'un pour l'autre. Ce qui n'est pas totalement impossible, d'ailleurs.

J'étais en train d'errer comme une âme en peine (ce que sans conteste je suis) quand j'ai rencontré Carn'Hibal. J'étais encore sous le coup de ma découverte, de ma compréhension soudaine de cette vérité simple et terrible : il m'était impossible de suivre ma piste pour retrouver ma tombe. Je vous laisse imaginer dans quel état d'esprit je pouvais me trouver...

Assis à la lisière d'une petite clairière, j'attendais que repousse mon bras droit, tombé à l'occasion d'un coup terrible, porteur de toutes mes frustrations, asséné violemment au tronc d'un gros arbre en parfaite santé. Tout à coup, je saisis un mouvement de l'autre côté du cercle d'herbes folles et de rochers nus. Intrigué, je plissai les yeux.

Je n'ai jamais bien compris cette impression de mieux distinguer les choses éloignées que je ressens en réduisant ainsi mon champ de vision, mais le fait est que ça semble fonctionner. Je ne sais pas si cela me vient de mon état de cadavre ambulant, ou si tout le monde est comme moi, mais... Bon, désolé, je me suis laissé emporter dans une digression inutile. Je reprends.

Curieux, donc, je scrutai la place, là-bas, à l'opposé de ma position. L'impression de mouvement se mua en la certitude d'une présence. Puis un fier animal apparut, sortant lentement de la frondaison.

Dès que je le vis, je sus qu'il était là pour moi, qu'il m'attendait. Et moi-même, je n'aurais pu espérer rencontrer monture plus adaptée.

Il s'agissait d'une ombre royale. Et quelle ombre !... Lourde et puissante, elle dégageait une impression de force et de danger propre à impressionner les plus téméraires. Cependant, elle semblait boîter...

Quand elle fût entièrement sortie de la forêt, elle s'arrêta. Baignée de soleil, elle m'était maintenant révélée dans toute la splendeur de sa robe baie et lustrée, ses muscles bien découplés jouant sous son cuir splendide...

Bon, maintenant, cessons de rêver. Quand on écrit un journal dont on espère qu'un jour il sera lu, on ne raconte pas d'histoires. On ne cache pas la vérité, tout juste la déguise-t-on quand on a trop honte de ce qu'on a fait. Pour être honnête, je dois préciser que l'apparence que je viens de décrire est peut-être celle que Carn'Hibal eut un jour. Mais dans ce cas, c'était y a longtemps...

L'être que j'observais ainsi avait perdu une jambe. À la place de celle-ci, on voyait pendouiller un os brisé, accompagné de son cortège de tendons coupés et de muscles déchirés, et par la blessure coulait un pus innommable qui tuait la mousse sur laquelle il tombait à grosses gouttes. Pour tout dire, son apparence rappelait la mienne : celle d'un cadavre en état de décomposition avancée. Son squelette apparaissait par endroits, à travers les blessures purulentes qui parsemaient sa carcasse putride. Son rire sinistre et inquiétant, tout en dents jaunâtres et chicots noirs, générait un sentiment d'inquiétude et de peur sourde.

Pendant que je l'observais, son membre manquant repoussait. Je ne m'en rendis pas compte sur le moment. Simplement, je m'aperçus tout à coup qu'il avait retrouvé sa jambe, sans pouvoir dire comment le processus s'était déroulé.

Je sus alors que cette ombre était là pour moi. Je vins à elle, et elle se laissa approcher comme si elle avait eu le même sentiment que moi. Mais sitôt que je tendis la main pour la caresser, elle fit un bond de côté en éclatant d'un rire sonore. Je m'approchai de nouveau, mais elle bondit encore.

Elle avait d'évidence envie de jouer, pas de fuir. Je pense que sa décision de se joindre à moi était déjà prise, mais que je devais mériter ce choix. Alors je lui courus après, sautant avec elle d'un rocher à l'autre.

Le jeu dura tant que nous pûmes tenir sur nos jambes.

Pendant cette joute, l'ombre perdit sa queue, son œil gauche, sa langue, la moitié de ses dents, une oreille, et la jambe nouvellement repoussée. Quant à moi, je vis tomber mon nez, ma main gauche, ma mâchoire inférieure, mon fessier gauche et ma jambe droite.

Incapables de nous déplacer efficacement, nous mîmes alors fin au jeu. Nous avons fait connaissance en attendant que repoussent nos morceaux perdus, puis nous avons fait bombance des meilleurs parmi ceux tombés au sol.

Je ne sais pas ce qui peut passer dans la tête d'un être aussi improbable que celui-ci, de même que je me demande bien parfois ce qui peut passer dans la mienne, mais le fait est que, depuis, je ne voyage plus à pieds. J'ai trouvé un compagnon fidèle, prêt à répondre à toutes mes sollicitations pour peu qu'il soit en assez bon état pour le faire. Ma pseudo-vie s'en trouve transformée.

Tout-à-coup, j'envisage l'avenir avec moins de pessimisme...

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MessagePublié: Lun 23 Avr, 2007 15:38 
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Quelle course, mes aïeux, quelle course !!!

Carn'Hibal et moi avons fait plus ample connaissance, ces derniers jours. Après avoir retrouvé l'intégralité de nos corps, nous sommes partis pour une chevauchée réellement fantastique !

Au petit matin qui a suivi notre rencontre, nous nous sommes réveillés en même temps, tous deux en pleine forme. Plus aucun de nos morceaux ne manquait à l'appel. J'ai commencé par aller à la chasse, afin de nous nourrir tous deux. Comme il n'y avait guère de gibier dans le coin, je me suis rabattu comme souvent sur de la viande de mort vivant. Il y en avait de deux sortes, cette fois-ci, ce qui a permis de faire varier l'ordinaire.

Après un repas frugal mais réparateur pris en commun, Carn'Hibal et moi nous sommes regardés d'un air entendu. J'ai vaguement nettoyé les reliefs de notre déjeuner, ramassé mes affaires que j'ai fixées sur l'encolure de mon nouvel ami (il faudra que je m'achète une selle et des sacoches, ce sera plus pratique pour nous deux), puis j'ai bondi sur son dos.

Carn'Hibal s'est dressé en poussant un cri venu directement des profondeurs infernales, puis il est parti au grand galop.

Jamais je n'aurais imaginé qu'une ombre pût développer une telle puissance, faire autant de bruit, et courir aussi vite ! Je ne sais comment faire passer en mots ce que j'ai ressenti pendant cette course, qui a duré moult jours et moult nuits. Infatigable, ma monture courait en tous sens, sans jamais s'arrêter, d'abord au gré de ses envies fantasques puis peu à peu en obéissant à mes injonctions, de plus en plus facilement. Aurez-vous la moindre idée du plaisir ressenti à cette danse à deux quand je vous aurai parlé du vent qui me refroidissait les oreilles, du vacarme des sabots battant le sol avec force, de la vitesse qui faisait disparaître les arbres dans des lignes de fuite insensées ?... Nous finissions par ne plus faire qu'un, être à deux têtes aux membres mêlés. Nos natures particulières faisaient que les secousses du galop finissaient par nous mélanger l'un à l'autre, nos pus respectifs s'amalgamant en une substance verdâtre et mortelle, nos squelettes fusionnant pour en donner un troisième, plus grand, plus fort, plus terrible que les deux notres réunis !...

Non, décidément, je ne trouve pas les mots. Je n'étais que sensation, et je sentais qu'il en était de même pour Carn'Hibal. L'osmose entre nous était totale, et il est évident aujourd'hui que nous sommes apparus en ce monde pour nous rencontrer.

Nous avons dû finalement nous arrêter, non que l'ombre fût fatiguée mais parce que nous avions l'un et l'autre perdu trop de morceaux au cours de cette course. Le vent de cette dernière ainsi que les cahots provoqués par le galop lourd de ma monture nous avaient tous deux déglingués peu à peu. Vu de l'extérieur, ce devait vous avoir quelque chose de dément que de croiser ce cavalier et son coursier lancés en pleine charge et perdant au passage une oreille, une dent, un braquemard et autres éléments d'ordinaire solidement chevillés au corps !...

Nous avons trouvé refuge auprès d'une sorte de grosse pierre rougeâtre, surmontée d'une croix. C'était un soir, et il devenait plus qu'urgent de laisser la magie nous réparer comme elle le faisait toujours. Après s'être installé confortablement, Carn'Hibal s'endormit comme une masse. Il ne voulait pas l'avouer, mais cette chevauchée folle l'avait éreinté. Moi-même je sentais les brumes du sommeil m'envahir quand, en me tournant sur moi-même pour trouver une meilleure position, je vis l'inscription sur la pierre, rédigée en caractères anciens :

Malodan, mort d'avoir trop et mal aimé.

D'abord incrédule, je finis par me rendre à l'évidence : le hasard m'avait conduit là où aucune recherche ne pouvait me mener. J'avais retrouvé ma tombe !...

Inutile de dire que je ne dormis pas, cette nuit-là...

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MessagePublié: Mar 24 Avr, 2007 7:50 
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Carn'Hibal m'a observé avec ébahissement pendant que je creusais ma tombe à la recherche de mon cercueil. On aurait dit un géant des gouffres devant une paire d'échasses. Il me considérait d'un œil curieux, ne comprenant vraisemblablement pas pourquoi je voulais tant retourner la terre en cet endroit, se disant peut-être que je la labourais bien trop profondément et sur une trop petite surface pour espérer faire pousser quoi que ce fût. Mais, confiant, il n'intervenait pas et se contentait de me regarder m'agiter.

Je n'avais ni pelle ni pioche, et c'est avec une pierre tranchante tenue au creux de la main que j'ai effectué ce travail. Ça m'a pris du temps, et j'y ai perdu une belle quantité de suint et d'os, mais je me suis obstiné. J'ai creusé sur quatre pieds avant de trouver la bière. Je crois que je me rappellerai toujours l'impression que j'ai ressentie quand mon bout de rocher a frappé autre chose que de la terre ou de la caillasse et que j'ai entendu ce "TOC !" caractéristique. Oui : ce sentiment, mélange étrange de l'euphorie ressentie par le guerrier s'apprêtant à remporter une victoire et de la peur paralysante qui envahit le villageois voyant l'ennemi se masser aux portes de sa cité, restera à jamais dans ma mémoire...

Après avoir dégagé une bonne surface du couvercle, je suis resté quelques secondes à l'observer, puis je me suis décidé. Saisissant de nouveau ma pierre, je m'en suis servi pour casser et déchirer le bois et j'ai pu enfin voir ce qui se trouvait à l'intérieur.

C'est-à-dire : rien.

Je m'attendais bien sûr à ne pas trouver de corps, puisque ce corps c'est moi qui l'utilise. Mais j'espérais tout de même trouver quelque objet personnel qui eût pu me mettre sur la voie en réveillant tout ou partie de mes souvenirs... Mais non, il n'y avait rien.

Ma déception n'avait d'égale que la vacuité totale de cette ridicule boite de bois...

Puis j'eus une idée, qui fit frémir Carn'Hibal : me glissant par le trou que j'avais aménagé dans la caisse, je m'allongeai dans ce qui aurait dû être mon dernier lit.

Il m'est difficile, même maintenant, alors que plusieurs jours se sont écoulés, de faire le tri parmi les images qui me sont revenues. Car je n'eus droit qu'à des images, à des scénettes, pas à de vrais souvenirs bien construits. Peut-être parce que mon essence avait quitté ces lieux depuis trop longtemps ? Mais qu'importe la raison, je n'ai de toute façon pas les moyens de la comprendre. J'ai tenté de lier ces souvenirs épars pour construire une histoire. Mon histoire.

Images de femmes humaines superbes et lascives, de chairs nues en sueur, de draps défaits. L'une de ces créatures voluptueuses revenait plus souvent que les autres, rire cristalin et obsédant, corps plein et exigeant, bouche pulpeuse et gourmande. Mélange étrange de sensualité et de fragilité, elle me trouble encore aujourd'hui. Un nom me vient aux lèvres quand je pense à elle : Brunehaut.

Mais polluant toutes ces visions de jolies donzelles, il y avait aussi l'image d'un vilain barbu, une sorte de géant à la fois puissant et ventru, à la barbe fournie et rousse, lourdement armé, le teint rubicond. Je le vis dans différentes scènes, occupé à bâfrer, à lutiner ses servantes, à se battre. Je ressentis une horreur sans nom quand sa hache s'enfonça dans les entrailles de la belle Brunehaut... Son expression était celle de la haine et de la colère pendant qu'il éviscérait la belle... Puis il se retourna vers moi, et...

J'ai relié comme j'ai pu les éléments que j'ai ainsi pu glaner. Je crois que les choses sont assez claires : dans cette vie qui fut la mienne, j'étais très entiché de la gente féminine. Et un mari bafoué, ce gros et infâme poilu, le prit mal. Je m'étais intéressé à la femme en trop, à celle dont j'aurais dû immédiatement détourner les yeux. Mais la chair a ses raisons que la raison ne connaît pas, et je me suis laissé aller une fois de plus à mes penchants naturels.

Pour la dernière fois.

Quelle ironie !... Se dire que, dans cette autre vie, j'étais un coureur de jupons, un homme avenant, et voir ce que je suis devenu aujourd'hui, l'état de délabrement ahurissant de ma pauvre carcasse !...

Depuis ma découverte, je reste songeur. Le regard que Carn'Hibal pose sur moi est empreint d'inquiétude. Mais n'ai pas peur, brave coursier, je vais bien.

Je vais bien, mais la colère n'a cessé de monter en moi depuis ma découverte. La colère et la haine. Je me sens proche en sentiments de mon assassin. Ils vont payer ! Ils vont tous payer ! Pas les acteurs directs de mon malheur, qui n'existent plus, mais leurs descendants, leurs cousins, leurs amis, leurs voisins !

Sale Tauren, qui a osé me faire revenir sans se préoccuper de savoir ce que je pouvais en penser ! Sales humaines, dont les courbes généreuses m'ont conduit à ma perte ! Sale humain, qui a osé m'enfoncer sa lame dans la poitrine ! RAAAAHHH !!!! Sales elfes, qui ne sont pour rien dans cette tragédie, mais dont la beauté me rappelle à chaque instant ma propre laideur !

Elfes, taurens et humains,
Ayez peur de demain,
Je ne puis qu'abhorrer
Vos existences, vous m'entendez ?
Je ne puis qu'abhorrer
Vos races dépravées !...


(sur l'air de la complainte de Mandrin)

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Dernière édition par Malodan le Dim 20 Mai, 2007 16:37, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: Mar 24 Avr, 2007 11:24 
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C'est drôle comme certaines choses semblent vous porter au point que, quand elles disparaissent, vous vous retrouvez comme vidé de toute votre force vitale...

Je n'ai pas retrouvé la totalité de mon passé, mais je sais maintenant pourquoi et comment j'ai quitté le monde des vivants, et cela me suffit. Après ma découverte, je me suis endormi comme une masse (dans le cercueil, car je vous rappelle que j'y étais allongé). Quand je me suis réveillé, il m'a bien fallu plusieurs secondes pour me rappeler où j'étais, et pour quelle raison je m'y trouvais. Le froid qui m'a saisi alors était comparable à celui de la mort.

Puis j'ai réalisé ce qu'il en était, et je suis sorti. J'ai soigneusement réparé mon cercueil, du moins l'ai-je fait aussi bien que possible car je ne possédais ni clous ni marteau. Puis j'ai reversé la terre que j'avais enlevée. Ensuite, je suis allé couper quelques boutures que j'ai plantées plus ou moins artistiquement dans la terre fraichement retournée, avant de les arroser. Je ne suis pas jardinier, mais j'espère qu'elles prendront et qu'ainsi mon tombeau présentera un aspect moins sinistre.

D'ailleurs, je me demande bien pourquoi les vivants donnent de si sombres demeures aux disparus, montrant ainsi qu'ils ne pensent égoïstement qu'à eux-mêmes...

Bien sûr il n'y a plus personne en bière, mais je juge important de rendre sa dignité à cette sépulture. L'homme qui reposait ici et dont le corps me sert aujourd'hui, cet homme-là est mort et bien mort. Bien sûr j'utilise ses restes. Bien sûr ils m'ont permis de me remémorer un passé oublié. Mais ce qu'il était hier et ce que je suis aujourd'hui sont deux choses très différentes. On ne ressort pas de la tombe sans s'en trouver totalement transformé, l'expérience vous change irrémédiablement.

C'est pourquoi je juge important d'apporter un peu de réconfort à cette âme perdue, disparue au profit de la mienne, et qui erre peut-être dans l'éther de quelque non-univers incompréhensible. J'ai envers elle un devoir de mémoire.

Après m'être recueilli un long moment (5 secondes au moins), j'ai remballé mes affaires, je suis monté sur Carn'Hibal, et j'ai pris la route. Pendant que je réparais les dégâts causés au tombeau, je m'étais rappelé une promesse faite à une mage rencontrée au détour d'un chemin, Roze. Après m'avoir fait l'apologie de son clan, elle m'avait proposé d'y entrer. Repoussant comme je le suis, j'avais été secrètement flatté de sa proposition et l'avais acceptée. Mais j'avais remis cet acte à plus tard, voulant d'abord terminer ma chasse aux démons du passé.

Maintenant, je pouvais les rejoindre.



- Allez ! Hue ! Cocotte !!!!
- Grrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!
- Te vexe pas, ma poule !
- GRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!
- Oh ! D'accord ! J'arrête !
- (...)
- Bon : on y va !
- (...)
- Dis-donc... Tu me prêterais ton... ? Il est terrible !!!!
- GRRRR !!!! FCHRITTCHHHHHH !!!!! FZZZGRRRRITZZZZ !!!!!

PROUFFFF !!!

- AI-HEUUUUU !!!!!
- WARF ! WARF ! WARF !!!!
- Ah ! C'est malin, de m'avoir fait chuter ! J'ai perdu une jambe, maintenant ! Il faut qu'on dorme une nuit de plus ici, du coup ! Et j'ai refermé la tombe, je n'ai plus de lit ! Bravo ! Ah ! Vraiment, bravo ! Cabot, va !






HRP a écrit:
Voilà : c'est la fin de la fiche de mon personnage. Quand j'écrirai d'autres textes, ils iront ailleurs. Ici, par exemple. Pour moi, le profil de Malodan est à peu près cerné, on verra ce qu'il deviendra ensuite.

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