Forum Heroes' Chronicles


Nous sommes actuellement le Jeu 28 Mars, 2024 18:18

Heures au format UTC + 1 heure





Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Amonli ou le calvaire d'un nain
MessagePublié: Mar 21 Août, 2007 8:01 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
Amonli naquis dans le village de Kazalhan, aux pieds des monts de pierre, d’un père armurier de son état, et d’une mère dont jamais l’identité ne lui fut révélée jusqu’à présent.

Dès son plus jeune âge, il fut instruit au maniement des armes, par des éducateurs de l’Alliance comme tous ses camarades d’alors. Il passa des années à s’entraîner ainsi auprès d’instructeurs et mentors toujours plus exigeants et tenaces. Ce fut une période difficile de sa vie, mais il réussit brillamment les examens de sortie.

Le cadeau de son père, à son départ pour le front, une fois sa formation achevée, fut une épée courte de fort bonne facture. Il l’avait acquise à grands frais, mais se faisait une joie de l’offrir à son fils unique.

Très vite, Amonli se retrouva sur le front.
Dès les premiers contacts avec l’ennemi, il fit connaissance avec la peur, et la mort qui étaient omniprésentes sur les champs de bataille. Il vit les atrocités de la guerre : le sang, les cadavres, les bûchers mortuaires, les pendaisons… Il prit rapidement conscience que cette lutte n’était pas faite pour lui. Elle serait trop longue, trop ardue et éprouvante, et il la pensait d’ores et déjà veine et perdue, notamment parce que les soldats de la Horde étaient plus expérimentés et plus organisés, aucun d’eux ne discutant jamais les ordres de leurs officiers.

Le premier soir, à la fin de la bataille, il fit la connaissance d’un elfe dénommé Ronin, alors que ce dernier pansait ses blessures de la journée : entailles multiples, bosses, hématomes, mais rien de très grave comparé à l’état de ceux que l’on entendait gémir dans le baraquement des soigneurs.

A la reprise de la bataille, le lendemain matin à l’aube, Amonli comprit que son avenir n’était pas là. Il en était dorénavant totalement convaincu.
Lorsque le massacre et les atrocités reprirent, il erra un moment dans la mêlée, évitant tant bien que mal le combat, ne tuant que par nécessité.
Ainsi rejoignit-il le groupe des assistants soigneurs, afin de ne pas participer directement aux combats.
Plus tard, il rencontra de nouveau Ronin, et décida de déserter avec son compagnon de fortune, qui, lui aussi, était horrifié par cette guerre sans merci.
La guerre ne faisait que monter les hommes les uns contre les autres ne leur laissant plus le choix face à l’ennemi et obligeant ces derniers à ne plus se nourrir d’autres sentiments que celui de la vengeance et de la haine. Amonli et Ronin en étaient dégoûtés.

La nuit, ils se reposèrent dans une clairière non loin des combats qui encore faisaient rage, et s’assoupirent très rapidement, laissant leur feu se consumer doucement alors qu’il refaisaient connaissance avec le domaine des songes et des rêves.

Au réveil, ils tombèrent nez à nez avec un troll. Reculant du fait de la surprise, Amonli dégaina tant bien que mal son épée, tandis que Ronin s’apprêtait à lancer un sort.
A ce moment, le troll leur sourit et s’exclama :


- « Paix mes frères ! Je ne vous veux aucun mal », leur dit-il. « Je suis Pro666, troll pacifiste et écologiste, et je vous invite à trouver refuge chez mon maître, Barbeverte. Il serait ravi de voir des voyageurs en quête de sagesse, en son logis. Venir à sa rencontre vous permettrait aussi, au moins un temps, de fuir ces combats meurtriers qui sévissent en ces temps plus que troublés en Lorndor. »

Nous acceptâmes la proposition, ce troll semblant sympathique et sincère et les bruits des combats reprenant de plus belle, atteignant à présent l’orée de la belle clairière où nous avions alors trouvé refuge.

Très vite, nous nous habituâmes tellement à la demeure de notre hôte, que nous rejoignîmes son clan (Les forces de la nature [NATURE]).

Ronin y était particulièrement à l’aise, si bien qu’il fut nommé Gestionnaire officiel du clan. Son rôle étant d’enseigner et d’aider les nouveaux écologistes aux sciences de la vie.
Nous y restâmes un longtemps.
Pro666 devint quant à lui président de la Ligue d’Argent. Ronin et moi-même n’avions pas participé à la création de cette entente pacifiste entre plusieurs clans, mais nous étions fiers d’en faire partie. Tout allait pour le mieux… Nous faisions de grandes excursions, aidions la population locale lorsqu’elle avait des problèmes, allions déguster diverses boissons dans les tavernes, notamment celle de la Ligue d’Argent où pro666 avait pour habitude de s’y faire servir des « aqueducs ».
Bref nous vivions une petite idylle dans notre calme paradis lorndorien. Mais, Dieu sait pourquoi, les choses ne sont pas restées tel quel.

Un beau jour de printemps, alors que les fleurs commençaient tout juste à percer la neige encore présente en quantité, qu’un certain CrocLeBo (Chef de la triade d’Hadès [Triade]) vint parler avec Ronin.
Leur conversation fut longue et, à la fin de leur entretien, je sentis que mon vieux compagnon de route ne resterait plus très longtemps avec Barbeverte. Il négligea d’ailleurs ses rendez-vous de l’après midi, pour aller se promener dans la forêt environnante.
Je retournai alors dans la taverne des NATURE, en espérant que ça ne soit pas la dernière fois que j’y dégusterais cette fameuse bière.

Malheureusement, le jour suivant, il m’apprit sa décision de quitter le clan de la Nature pour aller retrouver CrocLeBo. Ce dernier lui avait prédit un avenir héroïque dans sa fameuse et ô combien glorieuse Triade d’alors.
Cette nouvelle m’attrista et je me demandai ce qui me retenait chez pro666. A ce moment là, je m’aperçu que ma destinée n’était pas en ces lieux que le bonheur semblait finalement déserter, et je partis seul, en pleine période de doute durant laquelle j’étudiai les Nathrezims, les serviteurs de la légion ardente.

Après plusieurs jours voire même plusieurs semaines de recherches et de documentation, je concentrai un tel savoir dans ce domaine que cette nouvelle culture eut sur moi un effet tel que je décidai, après avoir mûrement réfléchis, de créer ce qui allait être l’école des Nathrezims.

Je passai alors plusieurs semaines à essayer de trouver des élèves dans les différents royaumes, quand, un beau jour, au détour d’un chemin fort peu fréquenté, je rencontrai Ronin.

Ce dernier avait tellement changé que, s’il ne m’avait pas interpellé, je ne l’aurai pas reconnu. Je lui fis rapidement part de mon échec dans ma recherche d’élèves. Mes paroles faisaient peur à la plupart des gens ; plusieurs fois je m’étais fais expulser d’une ville par les habitants craintifs ou furieux.
Il m’annonça deux jours plus tard que mon cas avait été étudié par son chef, et qu’il était disposé à m’intégrer dans sa tribu, le temps que je trouve ma voie.
Cette nouvelle me rassura et, très bientôt, je rejoignis la triade d’Hadès où je m’intégrai sans difficulté apparente.

Avec mes nouveaux compagnons, je retrouvai mes amis de la Ligue d’Argent. Leurs idéaux n’avaient guère changé, mais le nombre de gens participant à édification de ce Royaume de paix avait augmenté. Les voyageurs qui le traversaient ne craignaient plus rien. Les ogres, autrefois nombreux dans la région, étaient abattus sitôt la nuit tombée. Les assassins, dont la renommée avait été grande, traqués, même passées les limites de nos terres.

Un mois après ma venue en ce nouveau lieu, j’exposai à Ronin ce que je souhaitai faire à présent que je pensais avoir trouvé ma voie.


- « Maintenant que je me suis revigoré et que mon moral est au beau fixe, je vais me replonger dans l’étude des sciences occultes, car je sais que mon avenir est là, bien qu’il paraisse moins heureux que le tien », lui annonçai-je.

Je repartis donc, à sa grande déception, et très vite je subis un nouvel échec dans ma recherche d’acolytes. La guerre était lancée, et tous les villages visités étaient soit pillés, soit vidés de la jeunesse qui les emplissait encore deux mois auparavant ; les sergents instructeurs des deux camps avaient fait du « bon boulot ».

Mais cette fois-ci, fort de mes expériences précédentes, je ne sombrai pas dans le désespoir et la mélancolie, et je me mis à l’étude de la nature des démons. Ces recherches me prirent plusieurs semaines. Une fois terminées mes longues et fastidieuses lectures, je décidai de me remettre, encore, à la recherche d’élèves.
Cette fois-ci, ma recherche aboutit, et je fus rejoins par un Nain répondant au nom de Gimli.

Plus tard, lors d’une reconnaissance de terrain pour la construction d’une idole, je fus attiré dans une caverne où, une fois à l’intérieur, je perdis connaissance.


[/HRP]A cet instant mon perso fut supprimé par un bug, ou une maladresse d'admin, on ne le saura jamais... Toujours est-il que j'ai du recommencer du début. [/HRP]

_________________
Image


Dernière édition par Amonli le Lun 27 Août, 2007 8:26, édité 2 fois au total.

Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mer 22 Août, 2007 11:05 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246


Je me réveillai deux mois plus tard, ayant perdu toute ma force et mon expérience. Ces nouveaux débuts furent difficiles, cependant, je conservai une parcelle de mes longues heures d’études.

Après avoir récupéré mes premières capacités, et notamment celle du combat. Je me souviens encore de ma première passe d’armes où, croisant un non-mort armé d’une épée courte, je lui sautai dessus et, dans un effroyable bruit de craquement, désossais sa vilaine carcasse et lui faisait enfin « rendre l’âme ».

Je retournai alors en ville pour acheter de l’équipement. J’avais conservé mon or et mes bijoux. Ils valaient désormais une petite fortune. Je pus m’acheter rapidement un griffon royal, que je choisis au marché des nains, dans la capitale. Ce dernier me permit de retrouver mes repères assez rapidement.

Même après cette perte de conscience, je continuai de penser à prendre des adeptes pour mener mon culte. Cela fut chose faite lorsqu’un Tauren (Hellboy) et un troll (Blade) m’aidèrent à fonder ce qui allait être L’Ordre des corrompus. Très vite la recherche d’adeptes se révéla fructueuse, avec l’arrivée de plusieurs membres. Je repris des forces et retrouvai mes qualités de penseur. Rapidement, j’achetai un marteau de guerre nain, en l’honneur de ma race et suite à un pari fait dans la Taverne des nains en compagnie de quelques amis, notamment Leoleil le tavernier, eldrith et d’autres plutôt pointilleux sur le sens de l’honneur.


Un jour, alors que mon griffon faisait une de ses nombreuses petites balades matinales afin de se dégourdir les pattes dans la forêt, je fus surpris de rencontrer une elfe chétive en travers de ma route.
Nous nous observâmes pendant un moment. Je me tenais sur mes gardes, car il était rare de rencontrer des elfes en ces lieux et ces derniers étaient toujours hostiles à notre race. Aussi gardai-je la main sur le manche de mon marteau.
C’est ce moment que choisit mon griffon pour revenir de sa promenade et prendre place à mes cotés. Voyant cela, l’elfe baissa les yeux en signe de soumission, et s’avoua vaincue sans qu’il n’y ait eu besoin de combattre.
Elle disait venir d’un village qui s’était fait dévaster par le Fléau mort-vivant. Elle avait trouvé refuge dans cette forêt et n’avait que 14 cycles, me conta-t-elle.

Je la ramenai au campement pour la présenter à mes adeptes et lui offrir de quoi subvenir à ses besoins dans l’immédiat. Elle me suivit, intriguée, et écouta avec attention la lecture du livre sacré et la leçon du jour que je dispensai aux adeptes du prophète Francom.

Ce livre sacré m’avait été légué à la mort de mon père. Je ne l’avais ouvert jusqu'alors, et c’est à la bibliothèque, que je visitai il y a longtemps, que l’érudit qui en détenait les clefs m’apprit à comprendre les paroles inscrites en langue ancienne.

Après avoir dormit pendant plus d’une journée et demi, elle me demanda qui j’étais et quel était ce prophète qui apprenait à ses adorateurs de telles merveilles. Je lui répondis simplement en lui montrant le livre ancien et en le lui tendant pour qu’elle le lise. Elle resta sous ma tente toute la journée à lire refusant encore la présence des autres membres du clan.

- « Comment vas-tu faire pour dormir frère ? » me demanda Hellboy.

- « La nuit n’est-elle pas assez belle pour que je puisse méditer ? Cela me permettra de confirmer ma foi dans les enseignements de Francom, et je pourrais étudier ce curieux objet que j’ai trouvé à la bibliothèque la semaine dernière. »


En effet j’avais découvert récemment, aux côtés des livres de Francom que j’avais fourni à la bibliothèque, une étrange pierre sculptée en forme de sphère, accompagnée d’un manuscrit écrit en une langue qui ne pouvait qu’être d’origine très ancienne car totalement inconnue de tous les savants.
Je l’avais confiée au sage pour qu’il tente de me la traduire, et j’étais reparti avec la pierre au campement.
Le lendemain, je retournai à la bibliothèque avec mes acolytes qui avaient décidé que nous quitterions le campement. L’elfe ne fut point emmenée comme une prisonnière, à ma demande, car elle ne représentait plus guère de menace pour notre communauté.
A sa demande elle devint ma « fille spirituelle », elle croyait pleinement en les principes de Francom, et suivait avec acharnement mes sermons du soir, essayant durant la nuit de rattraper son retard sur les autres élèves.

Le sage auquel j’avais confié le manuscrit m’informa que ma découverte allait pouvoir servir au culte du prophète Francom. C’était un livre qui recensait les utilisations d’un objet, la sphère découverte pensait-il, et qui expliquait les événements produits à chaque fois.
Il avait, d’autre part, apprit que l’objet s’appelait le Donactinire et qu’il servait à entrer en contact avec Francom. Il me le rendit alors, en m’avertissant qu’une seule utilisation était possible par année. Lorsqu’il posa le précieux objet entre mes mains, je sentis monter en moi un profond sentiment d’allégresse et de joie.
Voir le messager du Tout puissant, Francom, le prophète… Dommage que mes élèves ne fussent là à ce moment.

Dans le manuscrit, on racontait que la dernière rencontre entre un mortel et Francom datait de plus de trois cent ans. Il était noté aussi que la communauté de Francom était persécutée par des morts-vivants et que Francom avait promis au mortel qui croyait en lui que, s’il défendait avec ardeur la communauté, une place à ses côtés, au paradis, en tant qu’adorateur de ses paroles lui serait accordée.

Je ne parlai pas à mes amis de cette découverte fabuleuse, préférant garder la surprise pour la lecture de la parole qui aurait lieu le soir même lors du grand banquet.

Leur étonnement fut grand et il céda place à une joie inexprimable qui les conquit un par un. Leurs questions furent nombreuses et j’y répondais patiemment, avec un plaisir non dissimulé.

_________________
Image


Dernière édition par Amonli le Mar 29 Jan, 2008 21:07, édité 1 fois au total.

Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 01 Déc, 2007 23:44 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
Le lendemain nous arrivâmes à une auberge où nous entrâmes pour nous asseoir et nous désaltérer. Je perçu du mouvement dans un coin et je vis un nain assez trapu s’avancer vers notre table, il me regarda et me demanda si j’étais celui qui rassemblait les adeptes de Francom, je lui répondis affirmativement en lui précisant que tous ceux présents à ma table en faisaient partie.
Il parut fort heureux de cette réponse et s’assis à ma table pour me conter son histoire une bière à la main. Le nain s’appelait Flinth, il avait fuit les montagnes, pour une raisons qu’il ne voulu pas m’avouer, et il recherchait d’autres adeptes pour apprendre à adorer le Prophète de différentes façons.
Je lui proposai de se joindre à notre Ordre pour quelques temps, ensuite il déciderait de son chemin, il accepta et reprit la route avec nous.

Sur le chemin il me demanda si j’honorais Balgrim le dieu des nains, je lui répondis que les paroles de Francom ne l’interdisaient pas, donc je vouais un culte à Balgrim comme chaque nain devrait le faire. Il parut satisfait de cette réponse et se mit en route à nos cotés.

Après plusieurs mois de prospérité et de sages paroles, l’Ordre des corrompus commençait à avoir du mal à se renouveler au niveau de ses adeptes.
Ceux qui avaient finis leur enseignement et qui étaient en manque de leurs familles partirent, ce fut le cas d’Hellboy et de Blade qui rentrèrent chez eux en me promettant de continuer sur le chemin que Francom leur avait ouvert.
Avec ces départs, l’existence du Culte était menacée car ces deux membres étaient mes aides pour les cérémonies et qu’il fallait de longues semaines pour former un adepte à ce travail.



De plus en ces temps-là des rumeurs sur la prochaine chute de plusieurs clans pullulaient. Parmi elles, celle qui concernait mon Ordre commençait à se faire de plus en plus bruyante, on ne parlait plus que de ça dans les tavernes.

Préférant éviter le sujet lors des Conseils, le chef du clan, qui était alors Amonli, décida un jour d’utiliser le Donactinire, cet objet unique et précieux car les utilisations en étaient limitées, pour entrer en contact avec le Prophète Francom.
Selon le livre de ses ancêtres la dernière utilisation remontait 300 ans en arrière.
Il pénétra donc dans la pièce et entama le rituel. A la fin de celui-ci, il prononça quelques mots : « Mazahlgaer Gorbulachkt Nozeftlorg Aghen Portouenji »
Une forme assez familière apparue devant lui, un homme à la barbe blanche et vêtu d’une cape verte qui le recouvrait entièrement ne laissant apparaître que son visage…
-L’avenir de ta communauté est inexistant, Amonli, tu dois la dissoudre, mais je sais que tu continueras de répandre ma parole, celle de la LIBERTE et de L’EGALITE !
L’individu continua à parler ainsi durant plusieurs heures, et Amonli eu des réponses à ses questions. Malgré tous ses espoirs, Francom lui avait annoncé la fin de son ordre.

Après avoir dissout la communauté et renvoyé chez eux les adeptes, Amonli resta muet pendant plusieurs jours et il ne sorti de ce silence que quand il rencontra Didjoman qui comme lui venait de décider avec son chef de la fin de son clan (les [Red]).
Ils en parlèrent tous les deux et durant la conversation ils tombèrent d’accord sur un point, la Liberté était une chance que tout le monde n’avait pas, et elle était nécessaire pour mener une vie idéale.
Ils savaient tous deux de quelles façons ignobles étaient traités les peuples gouvernés par des tyrans assoiffés de sang, et ils souhaitaient voir la fin de ces mauvais traitements, et donner à tout le monde l’opportunité de devenir libre !

Poussés par une envie de changements et par respect de leur conviction personnelle, ils décidèrent ensemble d’unir leurs forces pour pouvoir offrir une chance à chacun et chacune de mener une vie saine et libre tous les jours.
Cette force serait celle de la Liberté.
Durant quelques temps les deux amis trouvèrent des alliés, des gens à aider pour parvenir à l’état de Liberté aussi bien physique que morale.
Mais bientôt cette entreprise allait elle aussi s’effondrer, croulant sous la paperasse Amonli et didjoman ne purent continuer ainsi, ils décidèrent d’en référer à un des modèle de Liberté, le clan B.F, Amonli connaissait bien Will, leur Grand Libérateur, il l’avait côtoyé à la confédération naine et s’était même allié à ses troupes lorsqu’il était Chef de l’ordre des Corrompus.

Will ne pus trop les aider, il était lui aussi occupé par ses responsabilités de chef de clan et recherchait activement deux officiers expérimentés. Nous acceptâmes sa proposition et nous fûmes promptement nommés officiers, moi délégué au affaires internes, et Didjoman aux affaires externes. En entrant dans le fort des B.F avec mes derniers adeptes qui m’était restés fidèles, j’eux le sentiment qu’en ces lieux résidait une ambiance de joie.
Le temps passa, sans ennui, avec des batailles tous les mois, les gens qui m’entouraient étaient joyeux de combattre ensemble, et Will à chaque occasion s’arrangeait pour que les B.F participent à la bataille du moment. Qu’importe le camp où nous étions, l’important était de se battre au nom de la liberté, pour la liberté, et nous revenions souvent avec des esclaves libérés qui venaient gonfler nos rangs le plus souvent.
Ainsi les B.F et Amonli menèrent de grandes batailles, rassemblant des centaines de soldats, furent la plupart du temps au milieu du combat, attaquant de part et d’autre.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mar 29 Jan, 2008 21:18 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
Mais bientôt Will ne fut plus en mesure d’assurer ses fonctions de Grand libérateur, l’age élevé sans doute l’avait rendu plus vulnérable aux maladies et il passait de plus en plus de temps dans sa chambre à coucher, Amonli s’occupa donc de la paperasserie, de l’archivage des documents, de la formation des jeunes à la lecture et aux arts du combat.

Nainportenawouak, un autre officier, mit en place de son coté un Conseil, ayant pour but d’aider Will dans ses prises de décision et réunissant les officiers.

Ce conseil pu palier aux absences du Grand Libérateur durant un moment, mais un jour suite à des conversations de plus en plus houleuses entre Will et elle, une des membres du conseil partit du clan, emmenant avec elle sa suite.
Après ce jour, le conseil se réunit de moins en moins, et tous quittaient le clan un à un… l’aventure B.F était finie semblait-il.
Will lui même quitta les lieux, conseillant aux autres de faire de même et de le suivre s’ils le souhaitaient, c’est ainsi que huit dizaines d’anciens briseurs de fers se retrouvèrent sur les routes, errant sans but pour certains, recherche d’une nouvelle famille pour d’autre.
Amonli lui resta fidèle à Will, il le suivit après avoir veillé à la bonne préparation du départ de chacun. Des larmes coulait de ses joues, devenues dures au fil du temps, il était triste, triste de voir s’écrouler ainsi une communauté autrefois si soudé, si forte, il sombra dans la mélancolie et continua de suivre son modèle, celui qu’on appellait toujours Le Grand Libérateur…

Il l’accompagna jusque dans l’antre des terrifiants WGT, qui semaient la terreur à l’époque, nous y trouvâmes nombres d’anciens amis, reconvertis dans le crime et les rapines. Notre arrivée fut l’objet, comme à chaque fois, d’un examen des membres, et bientôt nous fûmes introduit dans l’Ost des WGT.
Les premiers jours furent éprouvants pour Amonli, qui se demandait chaque jour s’il pourrait continuer ainsi durant le suivant, et si Francom n’approuvait pas ces actions qu’arriverait-il ??

Il n’y eut aucun signe du Prophète, et Amonli oublia peu à peu son existence, il s’habitua aux coutumes et aux manières de chacun, si bien qu’il devint influent aux seins de ses anciens camarades, il fonda sa société, la famille des ex-briseurs de fers. Amonli eut l’aval de Will pour diriger ce groupe, il fut aussi assuré du soutien de nainportenawouak qui s’était vu élevé au rang d’officier.
Ce groupe mena quelques actions, mais l’envie n’y était plus, ils étaient si peu, et si faibles sans leur grand Libérateur, ils ne libéraient pas assez d’esclaves pour leur permettre de faire amende honorable de leurs crimes commis en parallèle sous les ordres de Souma-Kun le tyran.

En effet ils attaquaient les villages sans défenses, pillions les auberges, massacrions les troupeaux, et certains éprouvaient un plaisir à le faire…
Chaque semaine ces atrocités se répétaient, Amonli doutait de plus en plus, était-ce là une vie digne de lui ?? Un enchaînement de massacres et de pillages, était-ce là ce à quoi son père l’avait envoyé ??
Et il y eut la rencontre avec Xamadon, devenu ami de Flinth au fur et à mesure des raids, ce dernier le présenta à Amonli alors que le nain venait de retrouver le Donactinire dans son ancien sac de voyage, il parut tout de suite sympathique, il ne semblait pas non plus être taillé pour une telle vie.
Il ne rejoignit cependant pas le groupe des briseurs de fers, et resta avec Flinth et ses compagnons pour s’enrichir.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mar 10 Juin, 2008 16:04 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
(Je le mets sur la fiche perso mais bon à part éclairer un peu sur la vision du monde d'Amonli et l'organisation des B.B...)


Ils étaient une dizaine, rentrés dans l’auberge à la nuit tombante, portant des tonneaux frappés du sceau des B.B. Celui qui semblait diriger le groupe était un nain, seulement équipé de mailles par dessus ses vêtements, me laissant ainsi le luxe de regarder ses multiples cicatrices
au visage. Quelques cheveux blonds rejoignaient sa barbe qu’il portait
assez courte d’ailleurs. Les autres l’appelaient « maître » à l’exception d’un nain à la barbe rousse et d’un gnome qui semblaient plus familiers avec lui. La bande avait loué des chambres pour une quinzaine, et payait mon père avec des tonneaux de bière.
Ils se levaient très tôt le matin et sortaient avec des sacs en direction de la vallée voisine. Ils revenaient tard le soir, buvaient quelques chopes tout en faisant attention à ne pas succomber au désir de l’enivrement.
Les jours se répétaient à l’identique et les buveurs ramenaient leurs sacs pleins chaque soir et les déposaient dans leur dortoir.
Le cinquième jour, une femme, elfe d’après la grâce de ses mouvements, arriva et s’installa à une table.
Lorsque le maître entra dans l’auberge avec ses sacs l’elfe se leva et alla le saluer.
Elle l’appelait « Père » et lui l’appelait « Fille ». Elle l’aida à monter ses sacs et ils redescendirent lorsque les autres arrivaient. Là l’un des gars, un elfe aussi, pris la fille dans ses bras et l’embrassa.
Le soir la discussion fut animée, la femme avait sûrement rapporté des nouvelles importantes.


« Ca ne se passera pas comme ça ! » avait rugit le maître nain.

Il m’adressa un regard, il semblait me sonder, mais il repartit à voix basse.
A la fin de l’entretien, le nain à la barbe rousse se leva, salua le maître et se dirigea en direction de la sortie avec trois compagnons.


« Nous attendrons ton retour ici Flinth » lui lança le maître.

Le nain se retourna et salua de nouveau.
Il avait l’air concentré et dans ses yeux se lisait la fierté. Il quitta la taverne et les bruits en provenance des écuries signifiaient que la troupe était partie. Dehors, la nuit était tombée.
Le lendemain, les buveurs ne sortirent pas, mais un autre nain, en armure, rentra avec quelques compagnons.


« Ser Derkin ! Quelle joie de te revoir ! » Amonli l’accueillit et l’invita à s’asseoir à sa table.

Il commanda de la bière B.B pour toutes les personnes présentes. Pour ma part j’appliquais un refus poli lorsqu’un des buveurs me tendit une chope.

Les deux groupes semblaient bien se connaître, ils parlaient, plaisantaient, enfin ils s’assirent et occupèrent ainsi trois tables. J’allais prendre un verre d’eau pour me rapprocher de la table du maître et ainsi entendre ce qui s’y disait, mais la plupart des gars se levèrent et suivirent le gnome vers sortie.


« Mène les aux champs Xamadon ! »

Le gnome salua et sortit.

La conversation reprit entre ceux qui semblaient être les gens importants du groupe.
Mon père me demanda de m’occuper du service pendant qu’il allait voir les écuries et s’occuper des bêtes qui venaient d’arriver. Cette nouvelle position me permis d’entendre tout ce qui se disait sur cette fameuse table.


-Nous revenons du Sud comme tu le sais Amonli, nous n’avons toujours aucune nouvelle de la famille d’Arkaïn, son frère est introuvable.

-J’ai appris par Orelinde que les inquisiteurs étaient dans le coin, ils en savent peut-être plus.

-S’ils ont vu le frère d’Arkaïn il est sur qu’il côtoie à présent ses aïeux… Nous avons vu maints bûchers sur notre route, ils laissent les morts sans sépulture, et brûlent ceux qui leur résistent.

-Mallozh ruz…J’ai envoyé Flinth et quelques buveurs pour m’en ramener certains. Vivants lui ai-je demandé.

-Oh tu sais, beaucoup se donneront la mort au lieu de se laisser prendre vivant.

-Oui, espérons juste que Flinth gardera son sang froid et ses hommes en vie.

-Et sinon la récolte se déroule bien ? J’espère que cet aubergiste t’as fait un prix !

-Mouai, les sols sont plutôt fertiles, les plantes sauvages pullulent et un paysan nous a loué son champ contre quelques pièces d’or et un sanglier qu’on avait abattu. Le tavernier nous prend à trois tonneaux la semaine.

-Bien bien, et le stock est où ?

-Ben je l’ai mis dans notre dortoir, dans cinq jours si Lord Turgle n’est pas là avec la charrette il nous faudra stopper la récolte.

A ce moment là mon père rentra et reprit sa place derrière le comptoir. Je retournai donc à ma place.
Les jours continuèrent comme avant et la routine reprit «Récolte-Bière-Dodo »
Elle fut cependant interrompue par le retour de Flinth deux jours plus tard.
Il avait le sourire aux lèvres, ses compagnons aussi, mais ils semblaient fatigués.
Il salua le maître :


-Maître. Nous avons ramené un prisonnier.

-Bien, et vous êtes tous rentrés en plus ! Je t’accompagne, allons le voir, les autres, reposez vous et buvez autant que besoin !

Je vis le maître suivre Flinth dehors et je compris qu’ils allaient vers l’écurie.

Ils revinrent quelques dizaines de minutes après, le maître avait l’air songeur, mais Flinth appela quelques compagnons et sortit après avoir salué.
Dehors des cris retentirent et s’éloignèrent accompagnés d’un galop.

Flinth rentra quelques heures plus tard, salua, et monta se coucher.
Le lendemain tous partirent aux champs à l’exception d’Amonli.
Il écrivait avec sa plume, et bientôt il alla la porter à mon père en lui disant de la faire porter à Bakiar Towk.
En début d’après-midi, après que le maître eut fini son poulet, un nain fit irruption suivit de quatre hommes en armes.


« Lord Turgle, quel plaisir que tu sois arrivé ! Viens assoies toi donc, prends mon assiette, je vais te chercher de quoi manger ! Les autres, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, prenez une part de tarte, une bière et commencez à charger les sacs du dortoir dans la charrette. »

« Bien maître »

Ils saluèrent et s’exécutèrent.

L’assiette du dénommé Turgle fut remplie, et bientôt les coups de fourchette et de couteau sur la carcasse du poulet se firent entendre.


-Bon maintenant que tu as le ventre plein, raconte moi ta route.

-Horrible, j’ai le fessier en bouilli… Un peu de fourrure sur la banquette de la charrette ne ferait pas de mal…

-Mouai tu me l’as déjà dis, mais chasser l’ours n’est pas mon loisir préféré…

Les deux nains éclatèrent de rire et Turgle tapa si bien sur la table que les débris d’os du poulet tombèrent à terre.


-Bon, tu es arrivé à temps, nous allions devoir arrêter de cultiver les champs, le dortoir était presque plein.

-Ha, je suis peut être resté un peu trop longtemps à l’auberge des couteaux tirés…Le tavernier craignait une attaque alors nous sommes restés pour l’aider au cas où.

-Tu as bien fait. Ser Derkin m’a parlé de bûchers sur la route, tu en as vu ?

-Oui, j’en ai vu quelques uns, mais à un lieu d’ici il y a une dizaine d’inquisiteurs morts aussi. Certains sont pendus, d’autres sont empalés, c’est horrible.

-Hum, Kran !

Un nain arriva, avec un sac sur le dos, le lâcha et s’empressa de venir voir le maître.

-Vas me chercher Flinth s’il te plait.

Le nain salua et sortit en trombe.

-Pourquoi aller chercher Flinth ??

-M’est avis qu’il n’est pas innocent à tout cela vois-tu. Je l’avais envoyé me chercher un inquisiteur pour m’informer de la raison de leur présence ici, il me l’a ramené dans un sale état, le type était terrifié.

-Qu’est ce que tu en as fait ??

-Bah Flinth l’a emmené, il devait être parmi ceux que tu as vu.

Flinth entra à ce moment. J’étais horrifié par ce que j’entendais, mon père lui ne disait rien, il semblait ne rien entendre. Le nain salua, et vint s’asseoir à coté d’Amonli et de Turgle.
Il semblait serein, pourtant Amonli avait l’air inquiet et embarrassé.

Le maître fut direct :


-Qu’as tu fais des autres inquisiteurs ?

-Vous m’aviez demandé d’en ramener un vivant ici, j’ai remplis la demande.

-Les autres, qu’en as tu fais ?

-Ils nourrissent les corbeaux, ces mêmes corbeaux qui se régalaient des chairs que ces ignobles hommes leur laissaient sur les bûchers et dans les maisons dévastées. Ils ont eut une sépulture digne de leur vie. Des ennemis de la Bière nous disais-tu il y a peu lorsqu’ils incendièrent notre Auberge, ils n’ont que le fruit de leur semence. J’ai accomplis ce que je pensais juste. Si vous n’êtes pas en accord avec ces actes, alors allez les détacher, nettoyez les, enterrez les, bénissez les pour leur chemin vers le paradis… mais ne comptez pas sur moi, ni sur mes hommes, vous n’avez pas vu ce que nous avons vu, je te le dis Amonli, ces hommes ne méritent pas mieux.

-Ce n’est pas à nous d’en décider Flinth. Tes raisons sont fondées, mais les enseignements que je t’ai donnés, la sagesse de Francom, rappelle toi. Restons hommes, s’ils sont bêtes, élevons nous au dessus d’eux, méprisons les mais respectons leur mort, ils n’auront pas le paradis, mais ne condamnons pas notre existence là haut juste pour leur montrer notre mépris.
-Leur sort vous appartiens, je vous montrerait où ils sont, mais quand je tues une bête je ne l’enterre pas, je la dépèce et j’en mange la viande, ou je la laisse au moins aux animaux du coin en offrande. Ils ont fait tant de mal, brûlés tant de forêt que je pense que leur corps appartient à la nature.

-Il appartient à la Terre, Flinth. Néanmoins, les récoltes étant terminées nous ne nous attarderons pas plus ici. J’aurais voulu offrir une sépulture décente à ces bêtes, Francom le sait, mais nous devons y aller. Nous sommes déjà en retard sur le calendrier et les gens de la Ligue de Sproachball n’aiment pas attendre. Si les fûts ne sont pas dans leurs caves d’ici un mois nous aurons des problèmes.
Aussi nous devons nous rendre à la Brasserie du centre, c’est la plus proche, j’ai envoyé un courrier à Lanfeath qui est là-bas, il va préparer l’endroit.
Allez donc aider les gars à charger la charrette, moi je vais voir les paysans à qui appartiennent les champs, je vais les remercier. Je ramènerais en même temps les gars qui sont à la récolte.

Les nains se saluèrent avec respect et Amonli sortit.
L’entretien avait été virulent, mais je sentais que la rage de Flinth avait vaincu la morale du maître. Durant la soirée les buveurs chargèrent leur charrette, et remplir leur sacs avec leurs armes, ils préparèrent les montures, et burent une dernière bière dans l’auberge, le maître brasseur alla donner les six tonneaux à mon père et je ne pus voir le départ car il m’avait envoyé les porter à la cave.
Le lendemain l’auberge était étrangement calme.
Dehors, il pleuvait…

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Jeu 16 Oct, 2008 17:04 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
(Reprise du Rp d'Amonli, enfin de l'histoire que l'anecdote avait coupé)

Arriva le jour où l’Ost attaqua le royaume nain, mon royaume natal, la terre de ses ancêtres, il ne participa pas à l’assaut et alla même combattre aux cotés de ses frères nains. Ainsi il tua quelques pillards, qui suivaient toujours les WGT dans leurs exactions, et il le fit pour protéger le Royaume nain.
Comme d’habitude les pillages cessèrent dès que l’armée naine fut assez puissante pour réduire les pillards à néant, les WGT n’étaient pas idiots, il ne servait à rien de rester pour mourir, autant piller et partir vite.
Mais cet événement rappela Amonli à ses racines, nombre des nains qu’il avait côtoyé pendant ces jours derniers parlaient de se rassembler et de former une armée de volontaires, par cela ils entendaient ne pas demander aux nains qui les rejoindraient de signer un contrat, juste de se battre pour leur royaume si celui ci était attaqué. Ainsi dans un quartier du Royaume nain furent installés les bâtiments du Consortium minier, au dessus de la porte on pouvait lire en langue naine l’inscription suivante « Pour les nains, par les nains ! ». En entrant avec se nouveaux compagnons Amonli découvrit plusieurs salles, le guide, ou plutôt la guide les montrait aux nains présents lors de la dernière bataille :


-Voilà donc la salle d’entraînement, sur votre gauche, la salle d’armes, sur votre droite, les toilettes. Et enfin voici la salle du Conseil.

Un des nains présent, Naindefer, prit la parole avec hésitation :

-Heu… sauf ton respect Boulette, tu n’as pas parlé de la taverne.
-Ha oui (bougre d’imbécile), elle est à l’étage (comment veux-tu qu’ils restent sérieux si on leur parle de la taverne ?), et au sous-sol on a aussi une salle pour laquelle on cherche encore une utilité.
-Et sinon on va faire un tableau de famille ??

La plupart des nains le regardèrent avec un air étonné.

-C’est quoi ce truc là ?
-Ben on fait venir un peintre, on prend la pose en armure, tous ensemble, et ça nous fait un tableau de famille !
-Ouaiii !!!!! Cool !
-Bon je vais m’occuper de ça alors ! Boulette tu les amènes aux dortoirs ?

Ainsi le jour suivant on vit débarquer un peintre, qui nous expliqua comment nous installer, et il commença à peindre.
Au bout de trois heures de poses, avec quelques temps pour se dégourdir les jambes, il nous montra le tableau enfin achevé, une fois qu’il eut séché.

On pouvait voir une quinzaine de nain, en armure, avec sur leurs plaques le blason de leur clan ou de leur famille, le Consortium avait désormais un autre but, celui de la réunion des nains de tous horizons.

Les activités du Consortium minier le firent tenir en place pendant un moment, il était toujours dans le clan WGT et y restait pour soutenir son ami, celui qu’il considérait comme son maître, Will. Mais il arriva un jour alors que l’armée était réunie presque au grand complet, que l’absence de Will fut remarquée, le lendemain, dès qu’on l’aperçu, le chef WGT lui arracha son blason et le renvoya.
Un grand sentiment de solitude s’empara alors d’Amonli, il se mit à réfléchir sur ce qu’il allait faire… Et deux jours plus tard, il fit ses valises, alla déposer son insigne décousu dans les bâtiments, et rédigea un mot rapidement.

Puis il s’en alla, par la petite porte, passa aux écuries et enfourcha son griffon. Il se baissa et chuchota aux oreilles de l’animal :

« Emmène moi loin d’ici ».

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Jeu 13 Août, 2009 15:07 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
------Seconde anecdote-------
(l'histoire reprendra son fil plus tard)



« Où l’avez vous trouvé ?? »

« Il pendait près du royaume elfe, maladroitement pendu à ce qui semblait être un gibet »

« Allez me chercher de quoi le nettoyer, c’t’une chance qu’il respire encore. »

L’état de panique était passé rapidement, l’individu était encore en vie, et la magicienne avait vu des situations plus compliquées.

« Vous vivrez maître, vous continuerez à brasser auprès des vôtres. »

Un jour plus tard, dans la taverne, après avoir récupéré quelques forces, Amonli expliquait comment il en était arrivé à être pendu par le cou tel un saucisson aux portes du royaume elfe.

-C’est ce tavernier voyez vous, dès que je l’ai vu en entrant dans la taverne, j’ai vu qu’il n’inspirait pas confiance, expliqua-t-il.

-Le tavernier vous a pendu lui même ? questionna un brasseur

-Hum non je ne pense pas, le tavernier me faisait face, hors on m’a assomé avant de me pendre. Mais j’y viendrais tout à l’heure, il y a plus important, le tavernier a refusé de me servir une B.B ! N’y croyant guère, je me suis demandé s’il me reconnaissait ou si peut-être il avait des trous de mémoire. Après tout, nous sommes assez connus, la moitié des tavernier de cette terres sont des anciens membres de notre confrérie, et nous livrons l’intégralité des débits de boissons à l’exceptions de quelques clans.
Je lui ai donc expliqué qui j’étais et j’ai renouvelé ma commande, et là comble du comble il m’a rit au nez !
Pendant ce temps, derrière moi quelqu’un a du se lever derrière moi et me mettre hors d’état de nuire.

-Cette histoire est incroyable Maître, comment est-ce possible ? s’exclama quelqu’un.

-C’est impensable, ce tavernier serait-il fou au point de tuer notre maître ? cria quelqu’un d’autre.

-Hum, reprit Amonli, quoiqu’il en soit, je conseille à tous la prudence la plus haute lorsque vous irez dans ce territoire vert !

-Mais on ne peut laisser un injure comme celle-ci impunie ! s’opposa Flinth, brandissant sa hache.

-Il serait sage en effet de donne rune bonne leçon à cet olibrius aux oreilles décollés ! déclara Brunswick. Préparons nous, et dans 3 jours, la tête de ce fou pendra dans cette salle !

La troupe s'éparpilla, chacun se dirigeant vers sa chambre, pour se préparer et s'armer... Le Maître brasseur quand à lui restait seul, pensif, assis sur sa chaise au beau milieu de la taverne.

_________________
Image


Haut
 

Afficher les messages publiés depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure



Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Rechercher pour:
Aller vers:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  
Design By Poker Bandits     
Updated By Kieron Thwaites (Ron2K)  
Traduction réalisée par Maël Soucaze © 2010 phpBB.fr