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 Sujet du message: Vaenas, ou les Souvenirs d'une Epoque Oubliée
MessagePublié: Mer 28 Juil, 2010 11:56 
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Prologue


Nom : Silverion
Prénom : Vaenas
Âge : 25 ans
Race : Humain


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Description Physique :


Vaenas est un jeune homme imposant ne mesurant pas moins d'1m91.
Ses entrainements militaires incessants depuis son plus jeune âge lui ont forgé une musculature affinée, propice au combat.
Ses cheveux mi-longs coulant jusque sur sa nuque, d'un noir d'ébène ne font que ressortir un peu plus ses yeux d'un gris acier particulièrement étonnant, se rapprochant du blanc selon l'éclairement du moment.
On lui connait un sourire en coin particulièrement charmeur accompagné de deux petites fossettes au creux des joues.
Enfin sa peau est d'une couleur tout ce qu'il y a de plus naturelle chez un Humain du Lorndor : ni mate ni trop blanche, elle se fond dans la masse lorsqu'il est entouré de frères de race.
Portant une armure depuis qu'il fut nommé Chevalier de l'Ordre de Reinarr, il est très rare de voir Vaenas vêtu autrement.
Prenant son rôle de guerrier très à cœur il est ainsi toujours prêt à partir au combat, épée au fourreau, casque à la main, et même, cheval préparé dans les écuries.
Une somptueuse cape noire orne son armure, flottant derrière lui au fil de ses déplacements.


Description Psychique :


Vaenas est un personnage relativement sombre et froid.
Ambitieux et calculateur, il voua sa vie à la protection de la cité dans l'unique but de donner vie à un rêve d'enfant : intégrer l'Ordre des Chevaliers de Reinarr.
Peu bavard de nature, il ne parle pas tant qu'il n'est pas certain que ses mots auront un réel impact.
Son passé de soldat lui a forgé un caractère très combattif, aussi se laisse-t-il très peu aller à rire, prenant ses missions très au sérieux.
Solitaire dans l'âme, il apprécie cependant être entouré d'une poignée de Chevaliers avec lesquels il s'est lié d'amitié.
Enfin, bien que distant, Vaenas possède un esprit de meneur qui se ressentira au fil de sa vie, ce qui fait de lui un combattant au courage hors normes.


Historique du Personnage :


Digne successeur de la dynastie des Silverion, l'une des sept familles fondatrices de la cité, Vaenas est le fils de Valechiam, membre du grand conseil de l'Ordre des Chevaliers de Reinarr, vouant un culte à la Déesse du même nom.

Morte à sa naissance, il ne connaitra pas sa mère, Edas, prêtresse au service de Reinarr, et vivra sous la gouverne de son père qu'il ne verra que trop peu à cause de son haut rang, très vite confronté aux duretés de la vie, et privé de toute affection familiale. Ayant néanmoins affaire aux meilleurs précepteurs, le jeune enfant se cultivera très vite, parallèlement aux enseignements militaires qu'il suivra assidûment, poussé par le désir de ressembler à Valechiam.

A seulement 15 ans, Vaenas passera avec brio les examens militaires pour rejoindre la Garde de Reinarr. Bien qu'ayant le rang le moins élevé au sein de l'armée, il prendra son rôle très au sérieux et s'investira beaucoup en tant que soldat dans la protection des ruelles de la ville.

Trois ans plus tard, à la veille de ses 18 ans, gravissant un échelon, il sera nommé officier, devenant le plus jeune officier au service de la cité de toute
son histoire. Dès lors il aura un contrôle partiel sur la basse cité, ses missions réduisant considérablement la délinquance dans l'enceinte de la forteresse.

Au fil du temps, Vaenas sera nommé Chevalier de l'Ordre de Reinarr, suite à une cérémonie d'adoubement pratiquée par son père lui-même durant ses 21 ans. Dès lors il rejoindra l'élite militaire de la cité, prenant part à ses premières campagnes militaires pour la préservation du territoire de Reinarr. Mais ses interventions ne dureront pas et une grande période de paix commencera.

Après quatre ans de félicité, la cité sera assiégée par une légion de barbares, bandits et autres malfrats. Vaenas, voyant son père mourir au combat sous les violents assauts ennemis, prendra partiellement le commandement de l'Ordre et mettra un terme à cette bataille soldée par une victoire, prouvant définitivement son génie dans l'art du combat en sauvant la cité Reinarr.

A 25 ans il sera nommé digne successeur de Valechiam par les Chevaliers, et accèdera au grand conseil de Reinarr, nommé ainsi Chef de Guerre à son tour. Dès lors, le dernier Silverion quittera la cité pour s'en aller voyager en Lorndor, se faisant les yeux et les oreilles de celle-ci hors des terres arides.

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Dernière édition par Vaenas le Mer 28 Juil, 2010 22:27, édité 2 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Vaenas, Chevalier de l'Ordre de Reinarr
MessagePublié: Mer 28 Juil, 2010 12:33 
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Chapitre I : La Légende de Reinarr


Il y a bien longtemps, dans une époque reculée du Lorndor, tandis que les dieux côtoyaient le monde des mortels...

Le royaume humain était habité par un même et unique culte. Frowyn, dieu des sciences, de la sagesse et protecteur des paladins régnait en maître sur le royaume de marbre, apportant Lumière et félicité au peuple des hommes. Ainsi vivaient-ils en parfaite harmonie, bercés par l'influence de l'Alliance si protectrice à leur égard.

Reinarr, soeur maléfique de Frowyn, ne supporta plus de vivre dans l'ombre de son frère. La déesse du vice, de la tentation charnelle et de la torture se laissa-t-elle corrompre par Malgr, et devint son épouse dans le royaume des enfers. L'influence du dieu de la mort poussa Reinarr à orienter le fragile peuple humain vers le vice et les Ténèbres. Ses fidèles se firent de plus en plus nombreux, au révoltant les adorateurs du dieu paladin.

S'en suivirent de nombreux massacres, qui vinrent salir le royaume du sang des fidèles de la déesse du vice. La nation entière se souleva dans le but de réduire toute forme d'obscurité dans le cœur des humains, mais c'était sans compter sur l'ancrage idéologique des Ténèbres chez les plus corrompus.

Contraints à l'exil, les serviteurs de Reinarr quittèrent le royaume de marbre, guidés par leur déesse à travers les plaines arides du Lorndor. Des décennies d'errance s'en suivirent jusqu'au jour où, tombant nez à nez face à un mont rocheux, comme planté au milieu du désert, les humains décidèrent d'y bâtir un refuge, voyant là un parfait sanctuaire à l'image de la déesse.

Au fil des siècles ce refuge s'agrandit jusqu'à devenir une imposante ville fortifiée. Surplombée d'un somptueux temple à l'effigie de Reinarr, dont on donna le nom à cette cité, acceptée aux yeux de tous comme l'unique culte des hommes. C'est ainsi tout un peuple qui se fonda dans cette enceinte, se créant sa propre culture et son mode de vie, bien qu'encore grandement influencés par le système féodal du royaume de marbre.

Rapidement le peuple de Reinarr noua des liens très intenses avec la Horde, partageant la même rancœur que celle-ci envers l'Alliance si bien que la cité prit l'appellation de capitale de la Horde humaine. Les hommes se réunirent et s'organisèrent militairement, faisant appel à leurs meilleurs forgerons, armuriers, maîtres d'armes et formateurs de la cavalerie. De cette organisation naquit un Ordre garant des Ténèbres du royaume humain : l'Ordre des Chevaliers de Reinarr.

Des siècles passèrent avant que Reinarr ne rompe ses liens avec la Horde. Trahie en pleine bataille par cette faction semant la terreur, la cité décida de rompre tout lien militaire avec le chaos, envieuse de gagner sa liberté en tant que contrée indépendante. Dès lors le culte de la déesse cessa d'être aussi intense, tant et si bien qu'au fil des siècles, cette religion toujours présente, n'eut plus aucun pouvoir au sein de la cité, gardant cependant une valeur historique et symbolique au yeux des habitants de Reinarr.

Cachée en plein milieu des terres arides du Lorndor, Reinarr la grande, sous l'œil avisé de la déesse perdura au fil des âges, loin de tout conflit, jusqu'à sortir de toutes les mémoires, comme oubliée avec le temps. Aujourd'hui encore cette cité fait partie des nombreuses légendes humaines qu'on enseigne aux enfants avec comme simple moralité : le Bien triomphe toujours du Mal.

Mais Reinarr n'est pas qu'une simple légende à mes yeux...
Le berceau de mon enfance, et même bien plus encore... toute ma vie.

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Dernière édition par Vaenas le Mer 28 Juil, 2010 19:48, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Vaenas, Chevalier de l'Ordre de Reinarr
MessagePublié: Mer 28 Juil, 2010 12:52 
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Chapitre II : La Cité Fortifiée


Aussi loin que remontent mes souvenirs, mes précepteurs me demandaient dès mon plus jeune âge de connaître la cité par coeur, car je serais un jour ammené à la diriger au sein de l'Ordre. Aussi mon passé fut-il marqué par la connaissance des plus importants lieux de notre ville, tant et si bien que je me souviens encore des moindres recoins de Reinarr ou de la chaleur de l'astre de Lumière la surplombant tout au long de l'année... Laissez moi vous en dire un peu plus :

Cité héritée des modèles antiques, Reinarr fut fondée au nom du culte de la Déesse du même nom.
Installée sur le flanc d'un mont rocheux, elle était entourée de remparts imposants qui faisaient d'elle une forteresse imprenable. Le climat désertique du sud-est des Terres Lorndoriennes dans lequel Reinarr fut bâtie témoignait de la robustesse à laquelle était soumis le peuple y résidant. Cependant les Humains avaient su s'adapter à cette contrée aride, savourant pleinement la fraicheur des ruelles étroites de la ville.

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Les remparts pouvaient s'étendre sur une hauteur allant jusqu'à dix mètres selon l'élévation de la roche où ils étaient implantés. Qui plus est la largeur des murailles, liée en grande partie à l'épaisseur des murs allait parfois jusqu'à sept mètres, laissant un grand champ d'action possible aux archers postés en haut de celle-ci. Une seule et unique porte donnait accès à la cité. D'un acier très épais, et mesurant près de cinq mètres, elle ne nécessitait pas moins de dix hommes pour être soulevée via un mécanisme de poulies et de chaînes. De plus, une grille interne, et deux tours composées d'une foule de meurtrières et venaient renforcer l'aspect sécuritaire de cette porte aux allures impénétrables.

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Reinarr était constituée de deux parties bien distinctes qu'étaient la Haute-Cité et la Basse-Cité. Située dans la partie basse de la forteresse, comme son nom l'indiquait, la Basse-Cité correspondait à la ville, ensemble de dédales où fourmillait le peuple, faisant vivre de jour comme de nuit ce lieu qu'était Reinarr. On y trouvait essentiellement une Grand-Place, où se déroulaient les fêtes annuelles et autres cérémonies en tous genres.

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Il y avait aussi la Place du Marché où se mêlaient les parfum des épices aux couleurs flamboyantes des tissus vendus sur les étalages, dans un brouhaha incessant orchestré par les caravanes des marchands. N'ayant pas le climat propice à l'agriculture ou à l'élevage, Reinarr vivait essentiellement d'anciens accords commerciaux entretenus avec des marchands ambulants, appartenant à la Horde la plupart du temps.

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Marquée d'un somptueux toit en forme de dôme, la Bibliothèque était aussi un grand lieu de rencontres où se partagaient toutes les connaissances de la cité entre philosophes et autres intellectuels toujours en quête de savoir. Étonnamment impressionnante, la salle des archives recelait d'une quantité impressionnante d'ouvrages issus de toutes parts du Lorndor.

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Enfin ne fallait-il pas oublier le Quartier des Ambassades où avaient lieux les discussions diplomatiques. Asile politique, cet endroit était marqué d'une règle de non agression, tant et si bien qu'il représentait une totale sécurité pour les diplomates s'y trouvant, alliés ou ennemis de la cité. Autrement, la Basse-Cité était essentiellement constituée d'habitations où résidaient les villageois.

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Plus élevée géographiquement, car plus au sommet du mont rocheux où fut instaurée Reinarr, se trouvait la Haute-Cité. Cette enceinte bien gardée correspondait à tous les hauts lieux de prises de décisions importantes et de gestion de la forteresse. Le plus important de tous était sans conteste le Palais, au sein duquel siègeait la Salle du Grand Conseil. En ces lieux les dirigeants, membres de l'Ordre des Chevaliers de Reinarr, décidaient de la gestion interne de la cité, notamment de sa gestion militaire.

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Le second haut lieu se trouvait être le Temple de Reinarr. Autrefois très marqué par le culte de la Déesse du vice, il n'était alors plus que symbolique, bien que les habitants croyaient toujours en leur divine protectrice. On y pratiquait toutes sortes de cérémonies religieuses, même si les sacrifices avaient été bannis depuis près d'un siècle. Le Temple était le point de départ de la grande procession annuelle qui se terminait sur la Grand-Place, pour fêter la fondation de la cité.

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La Caserne était le troisième haut lieu de cette partie de Reinarr. C'était dans cette enceinte qu'étaient enrôlés et entrainés les futurs soldats de la Garde par les meilleurs maitres d'arme de la cité. Mieux encore, là-bas étaient forgées toutes les armes, créées les armures et même élevées les montures de l'Ordre des Chevaliers. Enfin, accolée à la Caserne se trouvait la Prison, dans laquelle étaient enfermés les prisonniers de guerre et autres bandits de la cité.

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Voilà tout ce dont je me souviens à propos de Reinarr, organisée avec sa propre culture, sa propre religion, son organisation politique et son armée indépendante, sur les Terres reculées du Lorndor...

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 Sujet du message: Re: Vaenas, Chevalier de l'Ordre de Reinarr
MessagePublié: Mer 28 Juil, 2010 22:16 
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Chapitre III : L'Ordre des Chevaliers


Les brides de ma mémoire font principalement appel à mes rêves d'enfant, ou devrais-je dire à mon unique rêve d'enfant. Hantant mes nuits, il ne m'obsédait pas moins le jour quant à mon avenir au sein de la cité, mon avenir en tant que Silverion...

Fils d'un Chevalier de l'Ordre, qui plus est membre du Grand Conseil, j'ai baigné dans un monde de violence où l'on me disait que se battre pour la protection des siens était le plus grand honneur auquel un citoyen de Reinarr pouvait aspirer. Je commençai très jeune à brandir une épée, dans le seul but d'aspirer à cet avenir glorieux que représentait l'appartenance à l'Ordre des Chevaliers.

Cette caste me fascinait, tant à travers les actions militaires qu'elle mettait en œuvre pour nous protéger, que de par son histoire, ancrée dans les fondements mêmes de la cité. La simple prononciation du nom de l'une des sept dynasties fondatrice de Reinarr inspirait un profond respect, et aussi une certaine crainte. Peut-être voulais-je moi aussi susciter autant de respect dans les cœurs...

La cité fut fondée par sept grandes familles, dont les descendant composèrent au cours du temps le Grand Conseil, s'occupant de la gestion interne de la forteresse depuis l'enceinte du palais. Ces dynasties savaient qu'elles ne pourraient se suffire à elles-même, n'ayant qu'une poignée de braves combattants prêts à prendre les armes. Aussi décidèrent-elles de fonder une Caserne dans laquelle former dans le peuple des hommes et femmes pour la guerre, qui deviendraient soldats. Parallèlement, pour les meilleurs soldats et officiers de la cité fut créé l'Ordre des Chevaliers de Reinarr.

L'Ordre, en plus d'être une organisation militaire élitique, correspondait aussi à un régime politique ayant en main la gestion de la cité. Les fondateurs de Reinarr instaurèrent eux-même cette chevalerie pour servir la déesse mère. Elle faisait office de milice au service du maintien de l'ordre, d'armée et de rang social surpassant tous les autres. Néanmoins cette chevalerie se voulait juste et dans l'intérêt de tous, faisant preuve d'une étonnante justice et d'équité, tant et si bien que jamais au fil des siècles le peuple n'eut à se plaindre d'une quelconque discrimination de la part d'un membre de l'Ordre.

Ma simple appartenance à la dynastie des Silverion me prédestinait à intégrer un jour cette élite. Mon père, Valechiam, l'un des Chefs de Guerre au pouvoir aux côtés des six autres Chefs de Guerre, m'enseigna très tôt que je gravirais les échelons de la hiérarchie sociale à travers mes prouesses au combat. Peut-être était-ce d'ailleurs à cause de ses leçons que j'ai toujours été d'une assiduité exemplaire aux entrainements, impliquant tout mon être dans le perfectionnement de mes techniques de maniement de l'épée, ou encore de montée à cheval.

Toujours est-il que ma jeunesse fut motivée par le seul désir de ressembler à mon père, pour le surpasser même.
La seule manière était bien évidemment de devenir un Chevalier de l'Ordre...

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