Forum Heroes' Chronicles

- Enchantée "Ombre de nuit". Vous avez un très joli nom. Là d'où je viens, Helioss veut dire "Soleil". Elyra suffira, je n'ai pas besoin de titre, cela me gêne plus qu'autre chose je l'avoue.

Elle rit.

- Le départ ne devrait plus tarder. Plusieurs de nos compagnons sont rassemblés ici et quasiment prêts. Ne manque plus que mon époux. c'est lui qui donnera le signal. Je suis heureuse que vous vous joigniez à nous.

Thanos avait enfin fini son "petit" nettoyage. Les pièces de son armure, propres comme elles ne l'avaient été depuis bien longtemps, scintillaient à leur manière propre. Pendant des siècles il les avait portées, et baignées de sa propre aura, elles étaient devenues magiques à leur tour. Le noir profond de l'ensemble s'animait parfois de legers reflets bleutés. Comme si l'armure elle même était devenue vivante...

Quand au casque, il couronnait le tout de son apparence très particulière. Même lorsqu'il était vide, il donnait l'impression de vous fixer de son regard noir... La gemme bleutée incrustée dans le front donnait l'impression d'être aussi froide que la mort elle même.

Avec un plaisir évident, Thanos enfila les pièces, l'une après l'autre, sans se presser, presque avec tendresse, ressentant plainement le contact du métal froid et du cuir souple sur son corps qui l'accueilli immédiatement, comme une seconde peau. Puis, prenant le casque à deux mains, il ferma les yeux et l'enfila lentement. La partie encore visible de son visage s'éclaira d'un sourire, et l'orsqu'il rouvrit les yeux, une flamme bleue s'en échappa, animant aussi la gemme sur son front qui brilla avec force, baignant la pièce d'une puissante lumière bleutée.

La lueur se fit plus faible et fini par s'éteindre, mais la gemme restait vivante, animée d'un feu intérieur, et les yeux de Thanos se firent plus bleus que jamais.

Toujours souriant, il empoigna Frostmourne dans son fourreau fait sur mesure, lui aussi noir, décoré de runes d'argent. D'un geste expert, il attacha le fourreau dans son dos, mais de manière à ne pas géner ses ailes qu'il étendit de toute la largeur que la pièce le permettait. Puis, Thanos tira Frostmourne de son fourreau, ce qui réveilla la lame, qui se mit à chuchotter avec insistance de ses milles voix. Le regard du Prince glissa le long de la lame, se perdit dans les runes millénaires qui en ornaient le métal.

*Toi aussi, tu sens l'excitation du combat...*
La lame réintégra son fourreau, et les ailes se replièrent. Le Prince Noir sortit de la chambre, son pas lourd résonnant sur le bois de l'escalier annoncant son arrivée, faisant taire la plupart des conversations à l'aide de son apparence pour le moins inquiétante.

Thanos parcouru la salle du regard, et il fut heureux de voir que beaucoup se préparaient à l'expédition, et encore plus heureux de voir Glorfindel et Shandra avec une bien meilleure mine. Une étincelle illumina son regard lorsqu'il tomba sur Elyra, et il annonca d'une voix forte :

A l'aventure, Compagnons ! Nous partons !



[HRP] : Continuez à poster dans l'Auberge si vous voulez. Mais dès que vous en franchissez le seuil, postez dans le topic "Vol de Nuit".
(m'enfin tardez pas trop, hein)[/HRP]

- Hum... n'importe quoi, du moment que ça se mange vite ! répliqua Shandra en voyant Thanos descendre les escaliers.

Elle quitta sa chaise avec un peu de précipitation.

- Je crois qu'il vaudrait mieux que j'aille chercher une ou deux petites affaires dès maintenant...

L'elfe remonta les marches à toute allure pour s'engouffrer dans le nuage de plumes qui couvrait le sol de sa chambre. Elle fouilla fiévreusement dans l'armoire, derrière les dossiers de chaise, puis ressortit pour se pencher par dessus la rambarde :
- Seyd ! Où sont passés mes hyatsangdärs ?
- Tchessa ! pesta une voix peu aimable depuis le rez-de chaussée. Si tu apprenais d'abord à être moins désordonnée, plutôt que de m'accuser dès que quelque chose disparaît ?

Avec un grommellement, Shandra retourna dans la chambre et chercha encore dans tous les coins durant dix bonnes minutes avant de songer à regarder sous le lit. Elle tâtonna dans les plumes, jusqu'à sentir enfin quelque chose de métallique. Le contact lui parut... bizarre. En tout cas, ça ne ressemblait pas à ses vieux couteaux un peu rouillés car trop délaissés au profit des sortilèges.
Elle ramena sa découverte vers elle et dut s'asseoir sur ses talons, bouche bée.

- Waouh...

Un seul fourreau cloisonné qui laissait dépasser deux poignées de sabre élégantes...
Shandra effleura les ornements argentés sur le cuir noir. Ces arabesques laissaient deviner une influence elfe... mais légère, très effacée par des siècles d'exil.
Elle tira les sabres jumeaux de leur gangue protectrice.

- Waouh, waouh, waouh...

Il aurait sans doute été difficile pour n'importe quel expert en armurerie de rester insensible devant les lames d'acier noir parfaitement équilibrées, effilées comme des rasoirs et dépourvues de toute ciselure superflue. En fait, il n'y avait qu'une seule marque sur ces armes superbes de sobriété : un blason d'or, frappé juste sous la garde d'onyx.

- Eltherith...

L'elfe s'arracha à la contemplation des reflets qui dansaient le long du métal pour se pencher à nouveau sous le sommier. Une carte à jouer était posée là, à demi dissimulée par les plumes.

- Renard.

Shandra se sentit soudain coupable de s'être montrée un peu rude envers son demi-frère. Même s'il ne fallait pas trop chercher par quel miracle il avait bien pu rentrer en possession de cet héritage plus de dix ans après la chute et le pillage du palais.

Elle redescendit, son manteau sur le bras, un sac jeté sur l'épaule, et ce présent royal à la main. Une fois assise en face de Glorfindel, elle retourna machinalement la carte sur la table. Le rectangle coloré était barré d'une écriture penchée, une peu pointue.

- "J'ai pensé que cela pourrait t'être utile..."

Thanos était descendu et avait lancé le signal du départ. Bien. Earwen était sortie, helioss était sur le pied de guerre, Shandra et Glorfindel quasiment prêts.
Elyra regarda les gens qu'elle avait salué, s'inclina devant eux en touchant son front.

- Je vous prie de m'excuser mais le devoir m'appelle. J'ai été ravie de vous croiser ici. j'espère vous revoir et avoir le temps de discuter avec vous la prochaine fois.

Elle leur décocha un grand sourire, eut un regard même pour le bâton du petit être... Elle esquissa un geste pour effleurer l'artefact mais s'arrêta avant de le toucher. Dans sa tête passa l'image d'un tas de cendres dispersé par le vent... L'expression de son visage se fit grave.
Elle leur tourna le dos et s'éloigna. Hebi... Elle revêtit une longue cape qui cahait tout ce que sa nouvelle tenue avait dévoilé jusque là.

Elle regarda Thanos, sombre et effrayant avaec son armure noire et surtout son horrible casque. Horrible pour elle. décidément elle ne s'y faisait pas. La silhouette rendue ainsi harnachée était tout sauf rassurante. Elle lui sourit tout de même.

Puis elle sortit rejoindre Earwen et Helioss.

-Siècles !!?

Le jeune homme équarquilla les yeus. Ok, 80% des races avaient une ésperance de vie anormalement ( pour lui ) élevé, mais les humains vivaient une centaine d'années a tout casser si il n'y avait rien de tranchant devant eux. Mais quelques siecles.....Il se secoua la tete. Apres tout, il était en lorndor et cotoyait des morts et des malédictions, ou était la normalité la dedans. Il émergea et capta une question de Salia et sa derniere phrase.

-L'inverse est vrai aussi, c'est agréable de te servir de lit. Sinon....

Il regarda sur le coté, quasiment tout le monde se préparait a partir, notamment deux elfes qu'il trouvait encore un peu trop pale et qui chancellait légerement par moment, lui arrachant un soupirement devant leur inconscience. Il s'étonna aussi de la tenue d'Elyra. Il fallait croire que c'était devenu a la mode de mettre le moins de tissu possible.....Il n'allait pas s'en plaindre^^ Il se releva en offrant sa main a Salia pour l'aider a se lever.

-Je crois que je suis bien obligé de vous aider, vu la bande de bras cassés qui se déplace. Et puis de ttoute facon, j'ai me besoin de me dérouiller et de me défouler *rapide coup d'oeil a glorfindel*. Autant que ce soit pour une cause utile.

Salia remarque l'expression de Michael, elle se gratte la tête :

- Hum !... Je ne t'ai pas dit que je suis née il y a des siécles ?? hum je répare ça en quelques minutes. Alors je suis née à l'époque où les Dieux grecs éxistaient encore, donc il y a quelques siécles ^^, je suis la fille d'Arés, Dieu de la Guerre... Et je suis ici pour protéger Elyra... J'ai fait une promesse à sa mére... Mais à cause de Junon... Enfin tu sais ce qui sait passé...

Elle rougit quand l'humain lui dit que c'étais agréable de lui servir de lit. *Soupir* Pourquoi il la met dans tous ses états ?

Elyra arrive dans la salle, elle n'est pas habillée comme d'habitude

- Jolie tenue, pense la guerriére

Salia voit Thanos dans son armure arriver et crier :





Salia se met à rire franchement et accepte la main de Michael :

- Seulement avant de partir, j'ai quelques trucs à récuperer dans ma chambre, tu veux bien m'attendre ?

Avant qu'il ne lui reponde, Salia est déjà entrain de monter dans sa chambre. Elle fouille dans son sac à dos, y prend son fouet qu'elle met à son coté droit, sur un petit "crochet" prévu à cet effet, puis un poignard de sacrifice, la lame étant ondulé, et une petite ceinture. Elle instale le poignard sur sa cuisse droite, à l'extérieur, maintenue par la ceinture. Elle se regarde une derniére fois dans le miroir, satisfaite, elle redescend rejoindre Michael :

- On peut y aller maintenant !

La guerriére blonde prend la main de Michael et l'emmene dehors, rejoindre ceux qui sont déjà sortis.

- Tiens, des lames que je ne connais pas... Elles m'ont l'air sympathiques, j'espère que tu sais encore t'en servir!

Glorfindel ne s'attira pour toute réponse qu'un regard furibond de sa compagne.

Après avoir englouti leur repas à une vitesse assez phénoménale, ils se levèrent et s'apprêtèrent à rejoindre les autres. Shandra acheva de s'équiper de tout l'attirail qu'elle venait de descendre, et Glorfindel, qui était déjà descendu armé de pied en cap, vérifia une dernière fois qu'il n'avait rien oublié.

Armure souple de Mithril, quelques coutelas à la ceinture, une lourde hache accrochée dans son dos, sans oublier la noire Anglachel au côté gauche.

- Je crois que tout y est...

Bras dessus, bras dessous, les deux Elfes sortirent de l'auberge pour rejoindre leurs compagnons de voyage.

Aramia finit tranquillement son thé, nullement pressée. Elle avait déjà été brusquement réveillée, ce n'était pas pour brusquer le reste de la journée.

Un homme en armure aussi noir que les plumes d'un corbeau descendit les escaliers, une aura de puissance l'entourant

- Je te sens impressionnée. Que se passe-t-il ?

Elle explique, par la pensée, ce qu'elle voit, à Dragoon.

- Il m'impressionne...

Puis l'homme dans l'armure hurla :



- Hum ! Si tu vois l'humaine blonde sortir, suis là !
- Mais ...
*Ecoute le !*
- Mais ...
*Tais toi ! Suis là c'est tout !!! Arrete de poser des questions, obéit ! Un point c'est tout !!!*

Aramia se tourna vers la salle et se mit à observer la guerriére blonde, Salia...

Pourquoi fallait-il que les "autres" s'interesse à elle ?

*Arrete de penser !!!*

L'humaine blonde monta à l'étage, redescendit quelques minutes plus tard, et sortit accompagner de l'humain blond, qu'elle ne quittait pas depuis quelque temps. Aramia les suivit en soupirant.

Curuwendë s'était contentée d'un salut de la tête accompagné d'un sourire pour Elyra, ne sachant pas si cette dernière avait fait pieu mensonge. Peut-être avait-elle ses raisons pour feindre de ne pas la reconnaître.

Une fois le petit groupe sorti de l'auberge, elle se pencha vers ses compagnons de tablée.

« Qui est ce veau coquard tout enarmuré ? Il empeste la mort à cent lieux... dit-elle dans un frisson.

À peine avait elle finit sa phrase que la réponse lui vient à l'esprit. Elle ne l'avait vu qu'une seule fois auparavant et en gardait un meilleur souvenir.

Symbel observait la salle se vider petit à petit des gens qu'il connaissait, personnellement ou simplement de vue. Il était impressionné... Thanos devait avoir une aura bien puissante, pour attirer autour de lui tout ce beau monde. Ou alors il leur jette un sortilège d'obéissance en permanence. Le Drow considéra la seconde option en levant un sourcil. Pourquoi pas, après tout ? Il glissa soudain à Mikäu :

- L'avantage pour Thanos, c'est que quand il voudra faire des travaux dans son nouveau logement, il aura du monde pour le faire à sa place.

Le Tauren le regarda comme s'il avait quelque chose sur le front. Evidemment, crétin, se dit Symbelmyne, si tu n'introduis pas ta plaisanterie par la réflexion qui t'a permis de la trouver, il ne va rien comprendre. À bien y réfléchir, Symbel pouvait se permettre de faire des plaisanteries sur Thanos, après tous les deux hommes s'estimaient mutuellement et s'entendaient fort bien, du moins l'espérait-il... se retrouver à combattre le Prince Noir s'avérerait être plutôt déplaisant. Que dirait Elyra lorsque Symbel lui ramènerait son mari en lambeaux ? Riant tout seul de sa boutade, et s'attirant de nouveaux regards pleins d'incompréhension de la part de ses camarades de table, le Drow remarqua cependant que la femme blonde au comptoir ne semblait pas s'intéresser à Thanos.

- Regarde, dit-il à Jecht en le poussant du coude, en voilà une que Thanos n'a pas réussi à charmer... le nettoyage et la décoration ne sont probablement pas sa tasse de thé. Je suis d'ailleurs surpris qu'elle arrive encore à être seule ici, en règle générale, toute femme qui entre en ce lieu est presque instantanément abordée par un homme en manque d'amour !

- Cela est peut-être préférable, Symbel, qu'il n'ait pas son mot à dire sur la décoration. Cela risque de devenir sinistre assez rapidement, si j'en juge par ses goûts vestimentaires.

* Pingu nota avec délectation que personne ne faisait attention à lui. Pourquoi ? Oh ! Ces seigneurs devaient avoir des démons bien important à fouetter... Il manqua de s'étouffer de rire tout seul, soufflant brutalement dans sa flute de pan, ce qui la fit gémir douloureusement. Qu'ils étaient beaux, tous, héros surpuissant sauvant chaque semaine le monde !

Mais le monde avait il besoin d'être sauvé ?

Abandonnant cette pensée saugrenue, il s'appretta à passer à l'action : il posa sur le comptoir sa flute, éteigna, vida puis rangea sa pipe, puis mis sur ses genoux sa besace, et fouilla dedans.

Jah que cette besace était grande ! Bien plus qu'elle ne le paraissait. Tellement, qu'il en sortit tout ce matèriel ci qu'il déposa sur le comptoir devant lui :

• Un marteau
• Des clous
• Une grande pancarte pour devanture
• Un écritaux gravé
• Une choppe à bière
• Une petite hache

Il prit alors la pancarte, le marteau, les clous, et sortit dehors. Quelques coups de marteau se firent entendre, puis le nain réaparut, mais sans clous ni pancartes. Celle-ci se balancait maintenant au dessus de la porte, indiquant au passant : *



* Le visage du nain affichait contentement de soi et surtout grand amusement légèrement railleur. Se dirigeant vers le comptoir il murmura comme pour lui même : *

" - Tout ces seigneurs sont trop occupés à sauver le monde, mais je vais avoir une réponse à ma question : que diront ils si l'ont touche à leur auberge ?
Crieront-ils au scandale ?
Ou saluront ils le phou qui se veut successeur au comptoir ?
Hé hé hé ! * Se frotte les mains *
J'en aurait fait des coups d'éclats, mais des comme celui-ci !
On m'attendait dans l'temps sur les champs de bataille.
On me voyait dans l'temps dans les débats politique.
Mais toutes ces choses ne valent pas ... une taverne !
Maintenant que papy est à la retraite, papy fait son coup d'état à l'auberge !"

* Il arriva à ce moment là devant le comptoir, bu une gorgée de bière, et grimaça : *

" - Fichtre, il était temps ! Cette bibine est digne d'une grand mêre gobeline !"

* Il prit alors l'écritaux, les derniers clous, et monta sur le comptoir parachever son oeuvre.

Maintenant tronait au dessus un : *



* Il leva la tête pour comptempler son oeuvre, satisfait de lui *

Le bruit du marteau qui plantait les clous attira l'attention de Curuwendë. Notant le nain bricoleur, elle l'observa faire son petit manège puis l'interpella alors qu'il trônait sur le comptoir, fier comme gnôme :

- Ah Messire Pingu ! Grande nouvelle que de vous voir prendre une place qui vous convient. Vous voudrez bien venir nous prendre la commande dès que vous aurez deux minutes ?