Forum Heroes' Chronicles


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 Sujet du message: La Compagnie du Cercle Carré
MessagePublié: Lun 06 Fév, 2006 22:41 
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La Compagnie du Cercle Carré – Episode 0 : La genèse de la Compagnie

Aelbran avait décidé de se rendre chez Irma (la voyante aveugle) pour connaître un peu son avenir, bien qu’assez incrédule à ce sujet. Cela peut paraître étonnant mais quand on est désœuvré, bah on fait ce qu’on peut pour s’occuper.

Devant la tente d'Irma une foule patientait, Aelbran s'insérât dans la file derrière un elfe muni d'une barbe, visiblement postiche. Petit à petit, la file rapetissait, derrière Aelbran, un troll avait pris place, il se mit en tête de discuter avec notre héros.


« -Salut, moi c'est Unbile, ouais parce que tout le monde se trompe, ils m'appellent débile, mais je suis tout seul... Je suis un rocher. Vous aussi vous venez pour votre avenir?
Débita-t-il d’une traite sans que notre héros ait eu le temps de lui signifier qu’il s’en fichait royalement, ce qui ne déstabilisa nullement la créature qui enchaîna :
-Moi aussi, ouais, parce que je veux savoir... euh... mon avenir. Parce que vous voyez… »
Jetant des regards furtifs et soupçonneux autours de lui il se mit à chuchoter
« On m'en veut. Ouais. Je sais pas qui, mais ils sont partout.
-Huuum. Bien sur. »

Levant les yeux au ciel, il se demanda pourquoi il rencontrait toujours les phénomènes de foires, et tenta de se déplacer subrepticement à l’aide d’un gracieux pas chassé (oui on peut être un nain et faire des gracieux pas chassés et celui qui rigole se prend ma hache dans la figure).
A ce moment, l'elfe déguisé de devant se retourna et se fit un devoir de rentrer dans la conversation.


« -Salut, frère nain! je me nomme Waching Stone
-???
-Moi c’est Unbile, comme je suis un rocher bah je pense qu’on peut être amis, les nains et les rochers s’entendent plutôt bien en général, en tout cas le courant passe très bien avec ce monsieur. »

Aelbran se massa les tempes, refusant de croire qu’une telle chose lui arrivait, puis il se fit un devoir de passer sa mauvaise humeur sur l’elfe :

« -Vous êtes un elfe avec une fausse barbe, vous êtes ridicule !
-Nan c'est faux, regardez j'ai une barbe je suis donc un nain. »

Il la désigna du doigt comme si c'était une preuve irréfutable de ce qu'il avançait.

« -Postiche il me semble.
-Huum... Oui mais c'est à cause d'une maladie de jeunesse. Mais je n'en reste pas moins un nain! Ne vous moquez pas de moi à cause de mon infirmité ou vous allez vous prendre un coup de botte au cul. »

Aelbran se refusa à répondre et préféra ignorer ses deux voisins qui par ailleurs s’en accommodèrent très bien, se lançant dans une grande discussion sur les dieux seuls savent quoi.
Enfin ce fut le tour de l'elfe.
Après quelques minutes, il ressortit.

« Je vous attends alors! »
Lança-t-il à l’adresse d’Aelbran qui fit celui qui n’avait rien entendu et entra résolument.

Irma était à l’intérieur, c’était une énorme femme vautrée sur des coussins, elle lui dit :


« Entre seigneur nain. »

Aelbran pénétra donc plus avant dans la tente qui était fort peu éclairée et encombrée de tout un tas d’objet visiblement inutiles mais qui devaient sans doute contribuer à l’atmosphère mystérieuse qui convient à l’antre d’une voyante.

« -Installe-toi. Je sais pourquoi tu es là. Et pour réussir ton entreprise...
-Oui?
-Tu dois d'abord me payer! »

En grommelant, Aelbran sortit sa bourse, et paya Irma

« -Bien maintenant, la révélation : tu devras t'associer avec le nain et le caillou…
-Mais de quoi parlez-vous ?! Pas de ces deux fous dehors j’espère ?! Un troll complètement attardé, ce qui est un pléonasme mais passons, qui se prend pour une pierre et un elfe aussi con que lui déguisé en nain ! C’est pas possible vous avez tous décider de me faire chier ? En tout cas je ne resterais pas une minute de plus ici. »

Il s’apprêta à sortir avant de devenir complètement fou et d’être recherché pour meurtre sur la personne d’une vieille aveugle.

« -Crois-tu pouvoir échapper si facilement à ton destin ? Par les pouvoir qui me sont conférés, je te forcerais à accomplir ce qui doit être, à partir de maintenant tu ne pourras te séparer de tes compagnons ! »
Aelbran avait fini par décréter la voyante aussi folle que les deux autres et se finissait par se demander s’il s’était réellement réveillé ce matin.

Aelbran sortit le plus rapidement possible, bien décidé à rentrer le plus vite possible chez lui. Il passa devant Waching qui se mit aussitôt à le suivre.


« -J'ai discuté avec le caillou, et il est d'accord pour t'accompagner, et moi aussi. On y va?
-Pardon? »

Répliqua Aelbran en roulant des yeux.

« -Bah tous ensemble comme l'a prédit la voyante, c'est inévitable de toute façon
Il se retourna vers Unbile.
-Viens ami caillou! »

Unbile se mit lui aussi à suivre Aelbran. Hébété, ce dernier ne savait quoi faire; il essaya plusieurs fois de les perdre dans la forêt mais à chaque fois un instinct les faisaient le retrouver, il tenta aussi de leur mettre un bon coup de hache en travers de la tronche mais à chaque fois il ratait complètement ses attaques ; Ainsi il laissa Waching et Unbile le suivre jusque chez lui. Visiblement il allait devoir rester avec ces deux malades.

* * *

Aelbran vivait maintenant depuis plusieurs semaines dans sa demeure avec ses compagnons et il commençait à s'habituer à leur présence bien que contraint et forcé. Entendons-nous bien s’habituer ne signifie pas être heureux, ça le faisait même diablement chier de voir ces parasites mais on s’habitue vite aux malheurs.

Au départ il avait eu du mal à les satisfaire Waching voulait une chambre souterraine comme tout bon nain qui se respecte, selon lui, et Unbile en tant que caillou voulait dormir dehors mais nonobstant ces petits tracas de la vie quotidienne il ne se passait rien, c’était l’oisiveté et l’ennui...

Jusqu'au jour où (tadaaaam coup de théâtre) on annonça à Aelbran qu'un « visiteur vieux et particulièrement fripé » (selon les termes de Derfla le majordome qui avait son franc-parler) désirait l'entretenir d'une affaire particulièrement importante. Aelbran se prépara donc à le recevoir, tout en restant méfiant car depuis sa visite à Irma il craignait un nouveau coup fourré venu de nul part… l’avenir allait lui donner raison sur ce point.

Le visiteur était un humain visiblement très âgé à qui le terme convenait mieux que celui de fripé, et dont la caractéristique principale était d'être manchot. Interloqué par cet individu, Aelbran lui demanda :


« -C’est à quel sujet ?
-Je suis Nanoc, barbare, meilleur avec une épée que n’importe qui d’autre !
-Vous vous foutez de moi ? Vous êtes manchot !
-Pas du tout, vous devenez insultant. »

Aelbran se frotta les yeux, mais ne chercha pas plus à comprendre, le sentiment qu’il allait encore se faire avoir l’emplissait comme une pièce d’or dans une bourse.

Nanoc continua :


« -J'ai été envoyé ici par Irma. »

Aelbran soupira en secouant la tête puis leva les yeux au ciel, désespéré. Voilà que ça continuait, qu’avait-il bien pu faire aux dieux pour mériter un tel châtiment.

« -Je m'installe ici alors, Irma m'a parlé des autres je vais les rejoindre. »

Aelbran n'eu pas le temps de répondre que Nanoc était déjà partit. Il tenta bien de le jeter dehors avec un bon coup de pied au cul, mais encore une fois, le sort jeté par Irma jouait parfaitement son rôle.

De la même façon vinrent : Fladnag le Mage muet (qui avait développé une technique d’incantation par langage des signes selon lui) et Feiht le voleur parkinsonien (capable de voler un sourire à une gardienne de prison, là encore selon ses dires) eux aussi envoyés par Irma.

Aucun d’eux ne savait pourquoi ils avaient été réunis, mais ils l’étaient, et si ce n’était la grogne d’Aelbran (qui alternait avec des phases apathiques prolongées, dues au désespoir extrême qui l’habitait) ils s’entendaient tous très bien. Mais un jour, (et hop, deuxième coup de théâtre) cet équilibre...hum... parfait fut ébranlé par l'arrivée inopinée d'Irma. Aelbran la trouva dans le couloir en train de parler à une chaise vide alors que lui-même se rendait en haut du donjon pour tenter de se pendre après que Nanoc ait tenté d’utiliser Unbile pour lapider un serviteur qui avait refusé de lui donner du chocolat (car bien sûr pas de bras, pas de chocolat). C’en était trop cette fois, toute la colère qu’il avait refoulée sorti d’un coup et il hurla après la vieille folle :


« -Mais qu’est-ce que vous foutez encore ici, vous croyez que vous ne m’avez pas suffisamment fais chier ?! »

A ce moment il faut imaginer Aelbran comme un nain de couleur carmin, le visage complètement congestionné, l’air d’être prêt à éclater d’une minute à l’autre. La réponse d’Irma l’acheva :

« -Vous pouvez répéter, je suis un peu dire d’oreille. »

S’en était trop, il fondit en larmes. Sans avoir l’air de rien remarquer, elle lui demanda de réunir tous ses compagnons. Ce qu'il fit, son esprit ayant pour l’instant perdu par chaos et s’étant réfugié dans un recoin sombre de son esprit, recoin que nous possédons tous et que nous appelons « l’endroit où je me réfugie quand ça va mal ». Une fois tous dans le grand salon, Irma leur assena LA révélation :

« -De tous temps, certains hommes furent choisis par les dieux pour être leurs héros, à chaque nouveau cycle, des nouveaux héros sont choisis et sont rassemblés en une compagnie pour combattre les monstres qui apparaissent (c'est pourquoi on l'appelle le cycle monsturel). Vous êtes ces héros et je vous ai rassemblé en une compagnie. Sachez également que je ne me nomme pas Irma mais Aim. Pour que vous puissiez commencer votre travail, il vous faut vous choisir un nom.»
Tous se mirent à réfléchir et toutes sortes de noms fusaient plus ridicules les uns que les autres tels le club des cinq, la 5ème compagnie ou encore le cercle des pouets disparus, puis, tout à coup Unbile dit

« - Si on choisissait un truc géométrique pour montrer qu’on est intelligents. Comme un cercle carré par exemple. »

Aelbran s’apprêtait à expliquer avec lassitude qu’un cercle carré ça n’avait aucun sens quand Aim dit :

« -Excellent choix, vous vous nommerez donc La Compagnie du Cercle Carré. Votre première mission sera d'aller combattre le démon Laab qui niche dans la contrée du Landderwon. Si vous êtes pris ou capturés blablabla. »

Puis elle disparut.
Aelbran l’esprit en déroute, accepta de faire ce qu'Irma, avait dit. De toutes façons, il n'avait pas tellement le choix, les autres compagnons étant décidés à y aller et à l'emmener avec eux.
Ils se préparèrent donc en vue de leur première mission.


Dernière édition par Aelbran le Lun 13 Fév, 2006 19:18, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: Lun 13 Fév, 2006 17:26 
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^^ hihi mais c'est amusant tout ça. Le ton humoristique et fort appréciable, sympa comme petit délire. Tu as raison, pas la peine de se prendre au sérieux. :)
une compagnie à la Naheulbeuck, décidément j'aime bien.
Juste un truc, si tu pouvais mettre les avtion en italique, parce que parfois on se perd. stp.
allez, la suite des aventures!! :)

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Elyra, l'elfe de lumière


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MessagePublié: Mer 22 Fév, 2006 11:03 
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ouai c vrais que c pas mal mm pas mal du tout vas y continu a nous faire rever

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la vie court,

le temps se presse,

le serpent les ratrappent toujours,

mais l'aigle le retien par sa laisse...


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MessagePublié: Mer 22 Fév, 2006 15:38 
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En effet, c'est très marrant! :lol: Ca rappelle un peu Naheulbeuk, mais je crois que les personnages sont encore plus extrêmes! (l'elfe avec sa barbe postiche, ha ha ha ha! xD)

Un très bon style, en plus, j'ai hâte de savoir ce qu'il va leur arriver!

et quand même, Aelbran, le pauuuuvre! :P

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Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche!

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MessagePublié: Mer 22 Fév, 2006 16:22 
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(oui on peut être un nain et faire des gracieux pas chassés et celui qui rigole se prend ma hache dans la figure).


HAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! Un nain faire quelquechose de gracieu :lol:.
HAAaaaaa j'etouffe... je meurt ! C'est trop drole !

Bref, sinon c'est très sympa, j'attend avec impatience de voir les compétences de Nanoc ^^.


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MessagePublié: Sam 04 Mars, 2006 16:55 
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La Compagnie du Cercle Carré – Episode 1 : La Compagnie dans le Landderwon

Cela faisait longtemps, très longtemps que la compagnie marchait, ils n'avaient plus rien à manger, ni (ce qui est bien pire) à boire. La route vers le Landderwon était décidément semée d'embûches. Une heure de marche, c'était décidément bien long. Ah oui, c’est vrai vous n’êtes pas au courant, revenons donc quelques jours en arrière. « Aelbran avait décidé de se rendre chez Irma… » euh nan c’est trop en arrière, un peu en avant. « Ils se préparèrent donc en vue de leur première mission ». Voilaaaa.

Faire les paquetages fut déjà un morceau de bravoure, chacun voulait emmener tout et n’importe quoi, enfin comprenons les, c’était leur première mission. Passons en revue les différents protagonistes. Nanoc avait décidé d’emporter une collection d’épées et de masses spécialement conçues pour son usage (à savoir que les armes se fixaient à ses moignons, malheureusement elles essaient de très moyenne facture et il leur arrivait de se détacher causant au mieux l’hilarité, au pire la perte d’un ou deux orteils), Fladnag l’assortiment complet des grimoires pour mage soit vingt-sept tomes de plusieurs centaines de pages chacun, Feiht son trousseau de passe-partout et divers instruments de crochetage pour un poids total de quarante-cinq kilos, Unbile une catapulte afin selon lui de se projeter sur les ennemis et enfin Waching une énorme hache de guerre naine qu’il n’avait pas la force de porter et qui était bien plus grande qu’aucun nain mais qu’il avait acheté dans une boutique « d’authentiques armes naines et autres produits dérivés » après avoir visité une quelconque grotte et qu’il avait l’intention de mettre sur une brouette.

Aelbran après bien des efforts avait réussi à les persuader de se débarrasser du superflu et a n’emporter que des armes d’un poids réduit. Lui-même n’emportait qu’une simple dague.

Lorsqu’ils furent enfin prêts, ils se mirent en route au rythme de chants nains chantés par Waching, en voici un pour illustrer :

Nous les nains, on n'est pas petits,
C’est pendant longtemps qu’on grandit
Le premier qui nous traite d’nabot,
On l’assomme à grand coup d’tonneau
Dans la vie on a deux passions
La joaillerie et la boisson

J’vais vous parler de la première
Avec l’histoire de mon grand-père
Qui aimait l’or d’une telle façon
Qu’il s’en était fait des caleçons

Nous les nains, on n'est pas petits,
C’est pendant longtemps qu’on grandit
Le premier qui nous traite d’nabot,
On l’assomme à grand coup d’tonneau
Dans la vie on a deux passions
La joaillerie et la boisson

Pour vous parler de la deuxième
Y’m’suffit d’vous parler d’moi-même
D’une fois où j’étais si bourré
Qu’j’me suis noyé dans un tonnelet.


La compagnie avançait bon grès mal grès au rythme de ces chants donc et de dialogues pour le moins... intellectuels. Sachant cela il n’est pas étonnant d’apprendre que l’équilibre mental d’une certaine personne du groupe était en train de basculer de douce folie vers abîme de désespoir sans fond.

Au bout de plusieurs heures (minutes en fait, mais ne diminuons pas le prestige de la compagnie), ils arrivèrent en vue... d'une taverne! Ils se précipitèrent tous à l'intérieur et s'attablèrent. Ils furent aussitôt accostés par la servante et commandèrent moult pintes de bière afin de se remettre de leur périple. Ils virent s'approcher d'eux, une elfe, unijambiste qui leur dit :


Bonjours nobles seigneurs, puis-je vous amuser? Je suis acrobate de mon état. On me nomme Rimisac, l'amuseuse.

Aelbran fit comme si de rien n'était et omis de faire remarquer à Rimisac son invalidité. Ce fut Waching qui répondit, enthousiaste


Ouaiiis un spectacle. Vous avez l’air d’une sacré acrobate montrez-nous des tours.

Et Rimisac de commencer à (essayer de) faire des acrobaties, et de tomber lamentablement par terre comme on peut se l’imaginer. Visiblement le fait que cette exhibition soit pitoyable échappait aux autres membres de la compagnie. Ils lui firent force compliments et lui donnèrent quelques pièces.

Mais dites-moi, que venez vous faire en cette contrée inhospitalière ? Demanda-t-elle avec curiosité. Ce fut Feiht qui lui répondit avant qu’Aelbran ait eut le temps de répliquer que ça ne la regardait en rien.

Nous sommes, hum, chuchotant la Compagnie du Cercle Carré, en mission incognito pour combattre Laab.

C'est pas vrai !? Vous êtes la Compagnie ?! Hiiiiiiii ! Je suis une de vos plus grande fan. Dit-elle d’un ton hystérique, faisant se rengorger nos compagnons.Pouvez vous me prendre avec vous, je ferais la cuisine, et comme vous l'avez vu mon agilité vous sera précieuse dans les combats. Demanda-t-elle avec espoir.

Les Compagnons se réunirent pour débattre sauf Aelbran qui soupira se doutant déjà du résultat du débat, après tout une elfe unijambiste au point où il en était. Les compagnons se tournèrent enfin vers elle et lui dirent


C’est d’accord tu viens avec nous. Mais tu es la dernière personne que nous prenons, la Compagnie est maintenant au complet.

Malheureusement la compagnie devait perdre rapidement ce nouveau et ô combien précieux membre. En effet par un caprice du destin, qui comme chacun sait et un incorrigible farceur, Aelbran par un malencontreux hasard tendit une jambe au moment où passait Rimisac, ce qui entraîna la chute de la malheureuse qui ne put ce relever parce qu’Aelbran toujours par hasard lui brisa une jambe en faisant tomber, plusieurs fois de suite, un tabouret sur ladite jambe. Chacun se lamenta de cette perte cruelle puis décida de boire un coup en l’honneur de cette étoile fugitive qu’avait été Rimisac.
Waching et Nanoc se tournèrent alors vers les autres, tanguant légèrement


Bon quand est ce qu'on va botter le cul de ce Laab?

Maintenant!! Répondirent en hurlant les autres bien que leur voix donnait l’effet d’un bateau un jour de tempête.

Ils se levèrent tous, passablement éméché après toutes ces chopines et se mirent en route en oubliant de payer, ils furent donc poursuivis par le tavernier qui alerta par ses cris la milice laquelle milice était plus organisée que nos compagnons (plus compétente aussi) et allait leur mettre ce qu’on appelle vulgairement la pâtée lorsque Fladnag tenta un sort qui mit le feu à la barbe de Waching qui en courant en cercle en hurlant réussi à mettre le feu à quelques maisons qui s’embrasèrent et provoquèrent le plus bel incendie jamais vu dans la région. Cet évènement avait distrait la milice et la compagnie en profita pour s’enfuir courageusement.

Précisons pour l’histoire que depuis ce jour toute compagnie ou assimilé qui pénètre dans la petite ville d’Aijhpipeul est immédiatement lapidée sans autre forme de procès. Nos compagnons continuèrent leurs pérégrinations et arrivèrent à l'orée du Landderwon. C'était un petit bosquet fleuri avec un grand rayon de soleil qui tombait plein au milieu, des petits lapins qui gambadaient et tout et tout. Waching la regardait avec suspicion puis finit par s’écrier


Regardez, cette sombre forêt, c’est sans aucun doute celle du Landderwon.

Mais... Essaya d’objecter Aelbran, dépassé par l’étendue de la bêtise de ses compagnons. Bien entendu ceux-ci ne tinrent aucun compte de lui et s’écrièrent

Ouah! elle est vraiment très très inquiétante
Bon pénétrons dans cette dangereuse canopée ! Dit Waching joignant le geste à la parole. Après quelques mètres il dit d’un ton pénétré Cette forêt est vraiment dense.

C’est à ce moment que l’esprit d’Aelbran largua les amarres et décida de partir au large pour une longue croisière, car venait d’apparaître un chat qui se mit à parler

Salutations je suis L...

Laab, c'est Laab!! S’écrièrent-ils tous

Mais non c'est... Essaya en vain d’argumenter Aelbran.

Je suis simplement le chat du Shireches, je ne vous veux aucun m... Dit le chat l’air apeuré.

C'est un piège c'est Laab, il l'a dit au début! S’écria Waching à moitié hystérique.

C'est vrai je l'ai entendu avouer! Ajouta Nanoc.

Mais, mais... Dit le chat désemparé en jetant des regards suppliants.

Ils se jetèrent sur le chat, qui dans un nuage de fumée et un éclair se transforma en un démon effrayant d’environ trente centimètres de haut et dit


Vous m’avez démasqué et vous avez déjoué le camouflage de ma forêt maléfique, maudit soyez-vous, mais vous ne m’avez pas encore tué mouahahah !

Le combat fut… épique. Waching, essayait de soulever un marteau beaucoup trop lourd pour lui, Feiht essayait d'être furtif et de se glisser derrière Laab pour l’égorger mais sa tremblote ne l'aidait guère et il faisait plus de bruit qu'un troupeau d'éléphants, Fladnag essayait de jeter un sort mais il ne réussi qu’a invoqué une pluie de grains de poivre ce qui fit éternuer tous les protagonistes, Unbile essayait de l'écraser en roulant, Nanoc essayait de donner des coups d'épée, mais son épée (une des épées spéciales dont il a été fait mention au début) se détacha et alla se planter dans un arbre emportant avec lui un bout de la barbe d’Aelbran. Laab se tenait les côtes de rire et ce fut un sort de Fladnag qui l’acheva, celui-ci avait en effet décider d’expérimenter un sort de son invention censé emprisonner l’ennemi dans une gangue de glace mais il inversa deux cartes et l’effet ne fut pas vraiment celui attendu, pas du tout même. Nos compagnons se retrouvèrent tous forcés à danser frénétiquement au rythme d’une musique qui sortait de nulle part. A ce spectacle Laab s’étouffa à force de rire et s’effondra un rictus sur le visage. Ils ressortirent donc du Landderwon heureux (sauf Aelbran, bien sur (le rabat-joie)). Apparut alors Aim qui leur dit :

Bravo, vous avez anéanti Laab le démon. La mission n’était pas facile et vous avez su déjouer tous les pièges qu’il vous a tendu, je félicite Aelbran notamment pour avoir deviné que Rimisac était un agent de Laab chargé de vous égarer sur une fausse piste. Eh oui il a été le seul à se rendre compte que Rimisac ne pouvait pas être acrobate à cause de…

Son unijambisme risqua ce dernier

Mais non voyons, son costume était de bien trop mauvais goût. Sur ce vous pouvez rentrer vous reposer. Et elle disparut.

Ils repartirent alors vers leur quartier général en faisant un petit détour pour éviter une certaine ville.

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«Les chaînes pour qui doit être enchaîné ; la mort par le glaive pour qui doit périr par la glaive.»


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MessagePublié: Dim 05 Mars, 2006 14:25 
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Localisation: par ici ====>
Mouhaha je le savais dès le début que c'était un nain posteur l'acrobate !
C'est une sacrée compagnie que voila !
La suiteuh !


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MessagePublié: Dim 05 Mars, 2006 21:31 
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Localisation: Beyond the dark keyboard...
Exellent, la suite... xD

ps : t'aurais pas lu des textes d'un certain asp_explorer toi ?

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MessagePublié: Lun 06 Mars, 2006 19:07 
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Drolesque!!
J'ai failli subir le meme sort que Laab devant mon ordi!
...tou bi continuaide!

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Le meilleur moyen pour ne pas avoir la gueule de bois, c'est de rester bourré!


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MessagePublié: Ven 31 Mars, 2006 16:07 
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Cette lecture apporte une belle dose de bonne humeur ! Je m'associe à mes prédécesseurs pour réclamer la suite !

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MessagePublié: Lun 15 Mai, 2006 15:40 
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La Compagnie du Cercle Carré – Episode 2 : La CCC et le Saint Grill : CHAPITRE I - La quête de l'épée Calibur.

Avant propos : Cela n’a pas été précisé auparavant et certains d’entre vous peuvent légitimement se demander comment il se fait que Fladnag bien que muet ait la possibilité de lancer des sorts et de parler. C’est simple, il utilise ses mains, aussi pour ne pas alourdir inutilement la rédaction ses interventions seront présentées de la même façon que celle des autres personnages, de même quand il lance des sorts.
Le (*) se rapporte aux notes en fin de chapitre.

La CCC n'avait pas été contactée depuis longtemps... enfin, pas tout à fait disons qu'elle n'avait pas été contactée pour des missions de prestige depuis longtemps ; Dernièrement ils avaient du retrouver un arc perdu par un certain Indy (ils avaient d'ailleurs été surnommés mesquinement les aventuriers de l'arc perdu), une certaine mère Michelle s'était aussi adressée à eux pour retrouver un chat... bref, le prestige et le moral des compagnons était dans le rouge. Il fallait d’urgence que le destin leur envoie une quête digne de leur expérience et de leur talent… il fallait d’urgence que le destin leur envoie une quête tout court.

Le destin étant bien fait (et l’astuce de votre auteur préféré également), cette quête n’allait pas tarder à se présenter, elle allait même le faire maintenant. C’est donc par une morne soirée d'hiver, alors qu'ils étaient tous réunis autour de la cheminée de la pièce centrale du château à ne rien faire ou plutôt Aelbran ne faisait rien à part déprimer, chose dont il était coutumier, tandis que les autres jouaient tous au ebuk(*) que l’aventure, sous la forme de Derfla, vient frapper à leur porte. Il venait annoncer aux compagnons qu'un visiteur voulait les rencontrer. Las, Aelbran ne souhaitait pas le rencontrer, ce serait sans doute encore une histoire de chien à chercher, comme ce Mirza de la semaine dernière, alors qu'il s'apprêtait à lui dire de le renvoyer ce dernier, pressentant sûrement la réponse de son maître tant son humeur était visible (il avait les yeux bouffis à force de désespoir et un nuage noir planait sans arrêt au-dessus de sa tête) et ne voulant pas lui faire manquer une aventure, lui annonça que le visiteur n'avait pas l'air d'un de ces pauvres qu'on peut croiser dans la rue, mais plutôt d'une personne de condition aisée. Aelbran étonné lui demanda :


Et à quoi voyez-vous cela mon cher Alfred ?

Et bien, c'est tout simple votre nanesquerie (oui Alfred avait, on ne sait pourquoi, tendance à employer des qualificatifs grandiloquents et absurdes), il avait l'air malheureux et comme l'argent ne fait pas le bonheur...

Chacun trouva cela parfaitement logique aussi Aelbran (qui comme tout nain, aimait l'argent) le fit entrer. Le visiteur était plutôt bien bâti, et il se dégageait de lui une espèce d'aura, un peu comme celle qui se dégagerait de l’enfant illégitime d’un roquefort avarié et d’un camembert en état avancé de décomposition, il était vêtu d’un pourpoint violet rehaussé de breloques couleur or, moulant en haut et bouffant en bas, son était visage tartiné de fard et il portait à la commissure des lèvres une mouche de la taille d’un doigt d’obèse qui pendouillait lamentablement sur sa bouche, il avait enfin pour compléter cette esthétique particulière un œil qui disait merde à l’autre comme le dit l’expression.

La chose qui tentait maladroitement de passer pour un être humain se fendit d’une révérence aussi ample que ridicule, la plume de son chapeau balayant la poussière accumulée sur le sol, puis il parla d’une voix haut perchée et précieuse correspondant parfaitement à celle attendue.


Mes biens nobles et chers amis j’ai l’honneur de me présenter à vous pour requérir vos services, ayant ouï jusque dans mon royaume la réputation de votre fière compagnie. Mais ma précipitation met place dans l’incorrection la plus totale et je ne me suis point présenté à vous, permettez-moi donc de réparer ce regrettable oubli, je suis Penthur Ardragon, roi de Pacotille

Tous étaient bouche bée après ce discours débité d’une seule traite. Aelbran n’avait pas particulièrement apprécié ce grotesque personnage, aussi lorsqu’il lui répondit, ce fut sur le ton le plus familier possible.

Alors, qu’est ce qu’on peut pour toi mon p’tit Penthur ? J’peux t’appeler Penthur ?

Penthur eut l’air d’étouffer en entendant cette voix gouailleuse. Il regarda Aelbran comme on regarderait une déjection tentant de s’adresser à nous comme à un vieil ami. Il lui répondit d’un air dégoûté

Euuuuuh, je ne préfèrerait pas, votre majesté me siérait mieux et serait plus correct je pense.

Pas de problème donc mon p’tit Penthur, et qu’est ce qu’on peut donc faire pour toi ?

Ce dernier soupira et abandonna sentant bien qu’il n’aurait pas le dessus, il continua donc faisant mine de ne rien remarquer.

Eh bien, en réalité, j'ai décidé de faire appel à vous car j'ai perdu mon royaume.

Un de vos voisins jaloux vous a fait une guerre sans pitié ?

On peut lui casser la gueule si vous voulez. S’empressa d’ajouter Nanoc

Penthur le regarda d’un air horrifié puis se reprit et s’adressa à Aelbran qui finalement semblait le plus normal de tous. Des gouttes de sueur commencèrent à couler le long de ses tempes entraînant le fard avec elles.

Euh non, vous m'avez mal compris, je me promenais et je me suis aperçu que je l'avais perdu, il est tombé de ma poche probablement.

Aaaah vous l'avez égaré en fait. S’exclama Washing, heureux d’avoir compris quelque chose aux paroles de ce personnage et de pouvoir se raccrocher à une notion familière.

Voila. Répondit Penthur soulagé, heureux et surpris de voir que le tas d’être décérébré qui se tenait devant lui était capable de reflexion.
Aelbran se frotta les tempes, il sentait le mal de crane arriver, il ne comprenait déjà plus rien, à peine une dizaine de minutes après le début de cette aventure, la suite risquait d’être désagréable. Ce fut au tour de Fladnag de sortir de son mutisme (façon de parler)


Et vous avez une idée d'où il pourrait être ?

Aucune cher ami, mais je pense avoir connaissance d’un objet qui pourrait être d’une certaine utilité voire d’une utilité certaine dans notre quête : la légendaire épée Calibur.

En quoi une épée peut-elle nous aider ? Demanda Aelbran dubitatif

A tueeeeer ! Je savais bien qu'on allait se bastonner ! Ajouta Nanoc en partant d’un rire gras.

En fait mon cher ami massif, c'est moins l'épée que son pommeau que nous désirons. Ledit pommeau est en effet une sorte de boussole magique qui pointe dans la direction de mon royaume.

Vous nous la donnez Dit Unbile en tendant la main.
Un ange passa, puis Penthur lui répondit méprisant


Vous pensez bien que si je l’avais je ne m’amuserais pas à venir ici pour le plaisir de votre compagnie.

Il nous insulte là l’enfariné ?Demanda Nanoc menaçant. Comprenant qu’il avait fait un faux pas, Penthur poursuivit doucereux.

Voyons noble guerrier, cela ne me viendrais pas à l’idée.

Gruuumph Fit Nanoc en rangeant son épée. Penthur déglutit et reprit

Toujours est-il que je n’ai aucune idée de là où elle se trouve mais une personne le sait : Merlin, un puissant mage.

C’est pas un roi ? Demanda Unbile

Euh, je ne crois, mais il peut être tellement de choses, répondit Penthur désappointé, Je vous demande donc de partir à sa recherche. Il vit dans la forêt de Brooo-excuse moi j'ai roté.


Ainsi la compagnie se mit en route pour la forêt de Brooo-excuse moi j'ai roté. Inutile de dire que la marche fut longue et périlleuse, car ce ne fut pas le cas. La forêt de Brooo (on l'appellera comme ça pour simplifier, et pis on a qu'à dire qu'on est pas poli et qu'on s'excuse pas) était sur toutes les cartes et très bien indiquée.

Arrivés à l'orée de la forêt ils virent un grand panneau où était indiqué "Le Roi Merlin" Unbile réagit aussitôt s’exclamant que ah il le savait et qu’on devrait toujours l’écouter. Un coup sur la tête de la part de Nanoc le fit taire. Après une brève concertation, ils décidèrent de suivre les panneaux et tombèrent sur une échoppe de bricolage. C'était sans doute une puissante magie pour détourner les importuns mais la compagnie était déterminée. Elle rebroussa donc chemin pour retourner à l’orée de la forêt mais n’y parvint jamais. Refusant d’admettre qu’ils étaient perdus (ce sont des hommes et comme chacun sait les hommes ne se perdent jamais), ils pestèrent contre la magie de ce Merlin qui faisait tout pour les faire échouer, mais là encore, leur détermination était forte. Ils marchaient donc au milieu des buissons se cachant des êtres maléfiques qui passaient parfois et ne craignant ni les sombres nuits ni les terribles embûches qu’ils devinaient à chaque tournant.

Après plusieurs jours d’errance et de nombreuses démangeaisons égratignures dues aux diaboliques orties et aux maléfiques buissons de houx qui hantaient cette forêt, Aelbran s’abaissa à demander son chemin aux nombreux promeneurs qui passaient par la forêt (et que nos compagnons avaient qualifié de diaboliques précédemment, mais c’était une question de luminosité, bien des choses semblent diaboliques sous un certain éclairage et… bref) et qui se firent une joie de le renseigner, Merlin étant quelqu'un de très connu, bien que qualifié par tous de «vieux fou aux blagues complètement débiles». Ce manque de respect envers un puissant magicien surpris les compagnons qui se dirent que les gens d’ici étaient soit très courageux soit très bêtes. Suivant les indications recueillies au péril de leur âme, ils finirent donc par trouver Merlin.

Il vivait dans une cabane de rondins pourris et était vêtu de loques crasseuses, la crasse d’ailleurs semblait être son meilleur compagnon. Sa barbe grouillait de vermine et ses ongles longs lui servaient sans doute à l’épouillage, activité qu’il aurait sans doute du pratiquer de façon plus régulière. La description la plus amicale possible était sans doute bête sauvage. Il répandait aussi un fumet propre à retourner le cœur de n’importe quel troll qui ne sont pourtant pas des créatures à l’odorat délicat. Il marmonnait tout seul en jetant une torche au sol et criant "Boule de feu". A cette occasion il fut possible de remarquer sa quasi-absence de dentition mis à part un chicot qui trônait fièrement au milieu de sa mâchoire mais semblait bien seul. Fladnag fit remarquer à la compagnie que ce devait être un grand mage pour réussir à maîtriser le sort boule de feu. Pour Aelbran, le mal de tête allait en s'intensifiant. Ils interpellèrent Merlin :


Êtes vous Merlin ?

Hihihihi Merlin oui, oui Merlin. Gentil lapin, gentil hihi. Sa voix était celle… d’un vieux fou justement. Aelbran comprenait mieux à présent les mises en garde des promeneurs. Enfin, il fallait continuer quand même, peut-être qu’un jour il serait récompensé pour son courage.

On voudrait l’épée Calibur. Demanda Waching, mettant les pieds dans le plat, de façon toute naturelle, comme s’il commandait un kilo de jambon.

Je le savais hihihi Calibur oui. au fond de la faille infernal de Grzwblk ! hihihi

La compagnie resta muette devant cette annonce, regardant le vieillard se baver dessus et ricaner. Au bout de quelques minutes Merlin les regarda avec un sourire malicieux (si tant est qu’un être dégénéré tel que lui puisse avoir un sourire malicieux mais faisons comme si)

Naaaan hihi plaisanterie elle est dans cette maison.

Tous se mirent alors à chercher, Unbile ramena des objets sans aucun rapport même lointain avec une épée telle une soupière. A un moment, Nanoc ramena une épée de bois et dit «Est-ce Calibur ?» Merlin lui répondit négativement, avec son ricanement et son air débile.

Au bout de toute une journée de recherche, la cabane avait tellement était fouillé qu’il n’en restait plus en réalité qu’un tas de bois. Ils se réunirent donc autour de Merlin pour lui annoncer que l’épée ne se trouvait pas dans la cabane. Il leur dit alors d’un air matois (là encore il n’en est sans doute pas capable mais il faut bien que cette aventure ait un minimum l’air de quelque chose).


Vous pas trouvé hihi je vais vous dire. Voici les pets Calibur ! Dit-il en flatulant abondamment. (oui, d’accord c’est nul mais tant pis, j’écris je décide). La compagnie resta évidemment interdite devant cette manifestation de débilité. Merlin se mit alors à pouffer et continua.

Naaaaaan blague hihi j'arrête, la voila.

Il leur tendit alors une épée d'aspect assez laid sur sa lame était gravé le mot «Durandal», c'était l'ancien nom de l'épée, quand la fée Moral l'avait rachetée à une brocante, elle n'avait pas pris la peine de le faire enlever.

La compagnie rentra donc sans encombre au château où les attendait Penthur. Quand il vit l'épée il fut transporté de joie.


Enfin, je vais pouvoir retrouver mon royaume.

Et si tôt dit si tôt fait. Ils se mirent à la recherche du royaume de Penthur. Il le retrouvèrent dans la doublure de son manteau. Ils le récupèrent en le faisant remonter avec les doigts jusqu’au trou de la poche, comme on fait avec les pièces. Le royaume retrouvé, Penthur les invita à un fabuleux banquet. Après trois jours de fête ininterrompue, Penthur les prit à part et leur dit d'un air grave :

Grand merci à vous mes amis. Maintenant que j'ai retrouvé mon royaume, je dois vous parler d’une affaire autrement plus grave. Cette quête m’a permis de voir que vous étiez réellement à la hauteur de votre immense réputation. Je dois donc vous demander de m’aider une nouvelle fois. Le dieu Buffalo qui m'a parlé en rêve pour que je retrouve le saint Grill. C'est une quête qui vous apportera gloire (Aelbran n'était pas très convaincu de l’utilité de cette quête, les histoires divines ont toujours tendance à vous retomber dessus) et richesse (là, il y croyait).

Ainsi la compagnie s’apprêtait à entamer la plus grande quête de toute son histoire (et aussi celle qui sentait le plus le graillon) : la quête du saint Grill.


Note : ebuk : jeu prisé par les être d’intelligence limitée et permettant à ceux disposant de plus de matière grise de plumer les précédents. Les règles sont tellement compliquées que tout le monde joue avec une variante simplifiée. Chaque joueur dispose de cubes de couleur qu’il lance, tentant par l’association des couleurs de créer des combinaisons de couleurs primaires, secondaires ou tertiaires chaque combinaison valant un certain nombre de points qui peuvent être modifiés par… en fait je n’ai pas bien compris moi-même, disons juste que c’est une sorte de jeu de dé que personne ne comprend mais sur lequel on mise beaucoup d’argent.

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«Les chaînes pour qui doit être enchaîné ; la mort par le glaive pour qui doit périr par la glaive.»


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MessagePublié: Lun 15 Mai, 2006 20:56 
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