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 Sujet du message: Syllas
MessagePublié: Ven 17 Fév, 2006 16:48 
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Inscrit le: Ven 17 Fév, 2006 15:15
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Syllas, Elfe errant...
1ère Partie: Le départ.

En ces temps reculés naquit Syllas, Elfe chétif à la peau de lait. Il fût élevé par son père Alroënd, sa mère étant morte à l’accouchement de son troisième frère. Alroënd, Haut elfe guerrier descendant d’une lignée très puissante, décida de faire de lui son successeur, et donc un guerrier fier et fort, habile au maniement d’épées et d’arcs. Ainsi, dès son plus jeune âge Syllas fût entraîné aux arts de la guerre. Mais sa faible corpulence donnait aux entraînements des airs de tortures et plus il grandissait, plus… il restait chétif. Son père désespérait d’avoir fait de lui son héritier, et commençât alors à entraîner son deuxième fils Gaelläs, beaucoup plus athlétique que Syllas.
Aucunement préoccupé par ce changement d’attitude de la part de son père, Syllas filait dès qu’il le pouvait dans la grande bibliothèque. Il se prit d’ailleurs de passion pour un livre intitulé « Ainsi parlait Valathoustra », un recueil de sorts écrit des siècles auparavant par un Mage Elfe nommé Liëtzsche. C’est ainsi qu’en cachette de son père, qui considérait les arts magiques comme de la perversion, il commença son apprentissage autodidacte des arts magiques.

Cependant sa constitution chétive, ses grands membres décharnés, sa peau si blanche, si pâle, faisait de son fils aîné la tristesse de son père, et ce dernier ne pouvait accepter que la fierté de sa lignée soit portée par cette « anomalie » de la nature. Alors Alroënd convoqua une grande assemblée dans le clan et fit appeler auprès de lui son fils. Et devant l’ensemble du clan, Alroënd le renia, le déclara indigne de porter le nom de ses ancêtres, parce que trop faible, trop maladroit, et éleva Gaelläs au rang d’unique héritier. Syllas fût complètement abattu, il perdait les siens, il perdait son clan, il perdait sa famille. Il ne dormi pas la nuit suivante, s’en voulant d’être si faible, d’être si différent de ces grands et fort Hauts Elfes dont tous ce réclamaient ici.

Ainsi fût banni du clan le jeune Elfe Syllas âgé de 13 ans et demi. Il parti le lendemain, avec pour seul bagage le livre de Liëtzsche que le bibliothécaire avait consenti à lui donner, et la douleur qu’il portait dans son coeur. Personne ne l’accompagna, personne ne le regarda partir… Il était seul désormais. Mais il se fit une promesse, il reviendrait, il reviendrait prouver à son père et à ses ancêtres que l’Elfe chétif était digne de porter leur nom…

Il erra pendant un an et demi, se cachant dans les forêts, vivant comme un animal, se nourrissant de racines, de baies, se laissant aller à une hygiène de vie des plus déplorables…Pleurant la nuit seul dans le froid, échappant aux hordes de loups et autres monstres par on ne sait quels miracles. Il croisait parfois la route d’aventuriers, de créatures étranges mais il se cachait pour éviter tout contact, mettant tout son art de la dissimulation en action, et parfois, quand cela ne suffisait pas, il fuyait comme un pleutre.

Malgré tout il parvenait à garder une once de civilité, il lisait. Il lisait le fameux livre, il apprenait, il comprenait. Mais jamais il n’essayât un seul des sorts qu’il avait appris, ne sachant trop comment s'y prendre et manquant cruellement de confiance en lui.
Puis, un jour, il s’approcha de l’une de ces créatures qu’il croisait souvent. Comme il était étrange, il était si différent, grand, portant deux cornes, semblait si puissant… Mais ce n’était pas cela qui attirait son attention, non, autre chose, qu’était-ce donc… Oui, oui c’est cela, le Tauren lisait, il lisait comme Syllas et il prononçait des incantations étranges, comme une douce musique a ses oreilles...
Il s’approcha un peu plus, caché derrière un buisson, et alors la créature lançât d’une voix qui lui glaça le sang : « Qui es-tu, misérable créature puante, se peut-il que tu sois si laid que tu te cache derrière un buisson pour m’espionner? ».
Que se passât-il exactement ?... Le sang de Syllas, de glace devint lave en fusion, et la voix de ses illustres ancêtres résonna dans sa tête. Comment une telle créature pouvait le traiter de puant, comment supporter un tel affront? Ecumant, il sorti de son buisson et dans une indicible rage entama sa première incantation guerrière… et lança son premier sort mineur de flammes sur le Tauren.
Ce fût sa première incantation et aussi sa première erreur.
Le Tauren maniait beaucoup mieux les arts magiques, et, d’un sort de miroir, renvoya vers Syllas son pauvre sort, et alors fût la douleur. Et le frêle Elfe, au sol, finissant de se consumer entendait en sombrant dans son coma le rire tonitruant du Tauren qu’il avait osé imaginer pouvoir terrasser d’un seul trait. Syllas recevait sa première leçon, l’humilité.


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Dernière édition par Syllas le Ven 17 Fév, 2006 17:23, édité 2 fois au total.

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 Sujet du message:
MessagePublié: Ven 17 Fév, 2006 16:56 
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Pas mal du tout, si ce n'est quelques fautes d'orthographe et un premier "ainsi" qu'on a du mal à avaler. Continue !

edit : après correction, saymieux ^^ Maintenant, la suite !

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 Sujet du message:
MessagePublié: Ven 17 Fév, 2006 19:03 
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Inscrit le: Sam 11 Fév, 2006 19:56
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J'attends la suite avec impatience! ^^

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 Sujet du message: Syllas le Frêle...
MessagePublié: Sam 18 Fév, 2006 1:30 
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Inscrit le: Ven 17 Fév, 2006 15:15
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2ème partie- Le Maître s’impose…comme une évidence.

Quand il émergea, terriblement fatigué, Syllas trouva en face de lui l’étrange créature qui le regardait. Puis quand il tenta un mouvement la douleur l’étreint.
« Ne bouge pas…tu t’es bien brûlé avec ce sort de novice. »
« Qui êtes vous ? », puis hésitant, « Qu’êtes vous ? Pourquoi ne pas m’avoir tué ? »
A ces mots le Tauren reparti dans ce rire que Syllas avait entendu avant de sombrer, et ce rire portait quelque chose en lui, ce rire résonnait d’un écho magique, le jeune Elfe sentait son corps se dérober à sa volonté.
« Repose toi, jeune créature puante et sale, il semble que Vadéan ait des projets pour toi… »
L’étrange Tauren ria de nouveau et Syllas sombra encore.

Son repos fût peuplé de rêves. Il se voyait explorant le vaste continent, participant à de terribles guerres, faisant d’étranges rencontres, accomplissant de grands exploits. Il se rêvait conquérant, fort, grand, chevauchant auprès de ses ancêtres au cœur de batailles grandioses. Se confrontant à d’immenses créatures aux pouvoirs insoupçonnés, explorant des donjons infestés de périls, ramenant de fabuleux trésors aux siens…
Puis peu à peu le rêve s’estompa, la chaleur l’envahit et l’immense silhouette du Tauren qui l’avait battu apparu en face de lui, puis retentit un ricanement…

D’un sursaut il se réveilla, il était en sueur auprès d’un feu. Le Tauren n’était pas là. La forêt résonnait de ses sons habituels. Aucune entrave, il pouvait donc fuir…Mais pourquoi fuir ? Le Tauren l’avait laissé en vie, alors qu’il eu été facile de l’achever, pourquoi d’ailleurs l’avait il laissé en vie…et qui était ce Vadéan qui avait des projets pour lui ? Trop de questions, et cette année et demi passée seul ne lui avait pas vraiment donné le goût de la solitude, bien au contraire. Il décida donc d’attendre patiemment le retour de cet être extraordinaire. Parce qu’après tout il était extraordinaire. Qui après avoir été attaqué n’aurait occis son adversaire, qui pouvait faire preuve d’une telle clémence ? Et ainsi plongé dans ses questions Syllas n’entendit même pas le fier Tauren revenir.

« Alors, réveillé ? »
Il était là, dans toute sa puissance, grand, fort, sa voix résonnant dans la forêt.
Syllas était un peu perdu, il avait tant de questions, mais cet être lui paraissait tellement immense, lui qui n’était encore qu’un jeune Elfe chétif et faible.
« Oui tu as l’air réveillé, tes yeux sont plein de questions, tu es curieux n’est pas ? »
Syllas hocha la tête, le premier échange civilisé entre ses deux êtres totalement différents allait naître.

« Je me nomme Ombalahy, je suis Tauren, ceci réponds à tes premières questions…Et toi étrange créature qui est tu ? »
Alors hésitant, la voix chevrotante et le corps encore sensible aux brûlures, le frêle répondit :
« Je suis Syllas le Frêle, ainsi me nommèrent ceux qui furent les miens, je suis un Haut Elfe descendant d’une longue et fière lignée de guerriers.» et il termina sa phrase avec une pointe involontaire d’orgueil dans la voix.
Alors Ombalahy reparti de plus belle dans son rire incroyable.
« Toi descendant d’une longue et fière lignée ? Les dieux t’ont joué un vilain tour à ce qu’il me semble, comment t’es tu retrouvé ici ? »
Et le jeune Elfe sous le charme d’un envoûtement ou par simple besoin de parler raconta son histoire, son exil, sa tristesse.
Et chose encore plus étrange, le fier Tauren Ombalahy en fût ému. Emu devant cet être fragile et faible, qui pourtant lui avait tenu tête, certes un court instant mais tout de même.
« J’ai beaucoup voyagé. Je n’ai jamais vu d’Elfe à la peau si claire, et encore moins si frêle. Que tu es survécu dans cette contrée tient du miracle ou d’autre chose…mais que tu fusses capable de lancer un sort relève réellement de l’incompréhensible. Je te l’ai déjà dit je suis Ombalahy, j’étais le Shaman du clan des Mpandehas, un clan qui fût terrassé par des humains. Non nous n’étions pas faibles, mais la ruse et la vilénie sont les raisons de notre défaite. Enfin peut être te raconterais je un jour, en attendant tu vas venir avec moi, je vais t’enseigner comment maîtriser la rage qui t’habite, tu vas devenir mon disciple. »
Disciple, ce mot signifiait beaucoup pour Syllas, il avait été le disciple de son père. De plus il était de coutume que l’on cherche à devenir le disciple d’un maître. Mais qu’un maître s’impose à vous, cela semblait une attitude plutôt cavalière, qui plus est de la part d’un être si différent de ceux de sa race. Accusant le coup il articula ces mots :
« Moi votre disciple ?…mais pourquoi ? J’ai essayé de vous tuer.»
«Me tuer ?...Ahahaha, non tu as essayé d’allumer un feu et la seule brindille que tu as pu enflammer c’est toi même!...Ahahaha… La première chose à faire est de te plonger dans un bon bain, même moi je ne supporte pas ton odeur! »
Alors la rage commença de nouveau à envahir Syllas et tandis qu’il ouvrait la bouche, Ombalahy d’une voix qui n’autorisait aucune réponse dit :
« Trêve de discussion, c’est Vadéan qui t’a placé sur mon chemin, je n’ignore pas les signes divins, en route.»
Et Syllas, las de sa vie de sauvage décida de suivre cet être qu’il trouvait fantastique et de plus quelle fabuleuse occasion d’en apprendre sur le monde.
C’est ainsi que l’étrange équipage, un Shaman Tauren et un Elfe Albinos aux joues rougies de colère, pris la route…

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 Sujet du message: Syllas...une histoire...
MessagePublié: Sam 18 Fév, 2006 4:32 
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Inscrit le: Ven 17 Fév, 2006 15:15
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3ème partie-Raconte moi !

Cela faisait trois jours et trois nuits qu’ils marchaient maintenant, et le Tauren ne semblait accuser aucune fatigue. Syllas, lui, agonisait, tous ces membres lui criaient leur douleur. Au crépuscule de ce troisième jour, Ombalahy s’arrêta.
« Nous dormirons ici cette nuit, et c’est ici commence ton apprentissage. »
C’était ses premiers mots depuis qu’il avait recueilli ce pauvre hère.
« Tu vas commencer par me conter se que tu ressens… »
Ils étaient installé dans une petite clairière, sorte d’îlot au milieu d’une forêt dont émanait des hurlement de loups et d'autres créatures féroces.
Syllas était épuisé.
« Je…je…ne pourrions nous pas attendre demain ? »
« Demain ?...non, nous n’attendrons pas demain, je dispose de toi à présent, la première leçon de ton apprentissage consiste à répondre à toutes mes questions…est ce clair ? »
« Mais…mais Ombalahy.. »
Il n’eut pas le loisir de finir sa phrase, le Tauren se leva l’agrippa et le soulevant aussi facilement qu’une brindille lui hurlat au visage ces mots :
« Tu m’appelleras Maître à présent !! » Une fureur indescriptible émanait de tout son être et sa toute puissance fît chanceler la dernière résistance qu’opposait Syllas.
« Bien,…Maître… »
Ombalahy le reposa à terre, sans délicatesse.
« Alors je t’écoute, qu’éprouve tu après avoir été banni de ton clan, renié par ton propre père, racontes moi en détails ton histoire »
« … »
« Alors ? Trouve les mots, sinon pourquoi devrais je t’épargner ? »
« Je…je… »
Et Syllas exprima son désarroi. Il expliqua qu’il se sentait fier d’être un Haut Elfe descendant de cette lignée de grands guerriers, de ceux qui à l’aube des temps avaient repoussé les démons hurlant venus des failles. Il raconta comment son père plein d’espoir avait essayé de lui apprendre l’art de la guerre, le maniement des armes et les tactiques qui avaient permis à ces ancêtres de remporter de grandes victoires. Puis il raconta aussi comment ses frères se moquaient de lui, lui le frêle, le chétif, le fétu de paille, incapable de bander un arc de combat, ou encore d’enchaîner trois coups d’estoc avec son épée. Mais ces railleries ne le touchaient pas vraiment, non, ce qui le blessait c’était le regard désolé de son propre père. Alroënd, le fier, le fort, le chef du clan, le regardait avec pitié, soupirait devant les vaines tentatives de son albinos de fils à devenir un vrai guerrier.

Puis il raconta comment il fuyait vers la bibliothèque dés qu’il en avait le temps. C’est là qu’il découvrit, après avoir épluché de nombreux ouvrages, le livre qu’il avait encore avec lui. Le livre qui contenait tant de maximes, de préceptes, de sorts, dont il ne comprenait pas toujours le sens. Il expliqua la fascination qu’exerçait ce livre sur lui. Il ressentait la puissance qui en émanait, et savait que si il arrivait à le comprendre alors il deviendrait puissant à son tour et ainsi redeviendrait la fierté de son père.

Puis vint le jour tragique, ou son père le convoqua à l’assemblée. Ce jour là au réveil ses frères l’avaient regardé d’un drôle d’air. Maintenant avec le recul il savait qu’ils étaient au courant du malheur qui allait lui être infligé. Mais aucun ne le prévint, il était le banni, l’honni, l’étrangeté de la famille depuis bien longtemps, et son sort leur était complètement indifférent. Ce jour là il n’y avait pas d’entraînement, Syllas couru donc à la bibliothèque, ou Ellirnid le bibliothécaire l’attendait comme chaque jour depuis quelques temps déjà.
« Alors Syllas, tu vas te replonger dans ton grimoire aujourd’hui encore, ou souhaite tu varier les plaisirs un peu ? »
« Non, merci Ellirnid, je vais continuer ma lecture, je vais comprendre Ellirnid, je vais comprendre les secrets de ce livre. Et ainsi j’impressionnerais mon père, et prouverais à tous que je suis un Haut Elfe moi aussi, capable dans d’autres domaines que ceux qui me sont chaque jour exposés ».

Cela faisait déjà plusieurs heures que Syllas était plongé dans ce recueil d’Arcanes quand les gardes du clan virent le chercher.
« Ton père te réclame dans la salle du conseil, dépêche toi brindille ! ». Tous l’avaient affublé d’un sobriquet, la brindille, le frêle, le faible, le fragile, face de lait, et autres. Cela le faisait enrager mais une série de corrections lui avait coupé l’envie de recommencer à essayer de se défendre.
Il se rendit donc dans la salle du conseil, escorté des deux gardes qui ne cessait de se moquer de lui, de sa frêle stature, de son allure chétive.

Tandis qu’il contait, Ombalahy l’observait, les poings de son jeune disciple se serraient avec rage, et il commençait à transpirer, à n’en pas douter une formidable colère l’habitait.

Syllas entra dans la salle du conseil, sorte d’arène ou siégeaient les membres les plus influents de la communauté, qu’ils soient marchands, prêtres, guerriers. Tous dans cette salle étaient d’illustres Hauts Elfes, tous descendaient en ligne directe des plus grands. Syllas était très impressionné, c’était la première fois qu’il pénétrait en ce lieu avec autant de personnages importants l’observant, lui. Et le silence se fit, plus il avançait au centre de l’arène, face au trône où siégeait son père plus il sentait monter une angoisse en lui. Que se tramait il donc ici, pourquoi tous les regards étaient posé sur lui ? Arrivé au centre il s’agenouilla comme chacun devait faire en ce lieu, en cette place. Et alors Alroënd commença de sa voix grave :
« Syllas, tu a été mon aîné, j’ai essayé de t’apprendre tout ce qu’un Haut Elfe guerrier doit savoir pour être digne de son rang. Mais ta constitution frêle, ta peau laiteuse dénonce ton appartenance au clan. Tu es le fruit d’une anomalie »

Et le couperet tomba, Syllas resta droit, ne comprenant pas vraiment encore ce qui lui arrivait.

« Nos ancêtres ne peuvent reconnaître en toi un digne héritier de notre lignée. Le conseil, et moi-même avons donc décidé de te bannir du clan. Tu es condamné à l’exil, tu ne fais plus partie de l’histoire des Hauts Elfes, et ton nom ne doit plus être prononcé dans notre contrée. »

Quelque chose alors s’effondra en Syllas, ses yeux s’emplirent de larmes, son cœur battait de plus en plus fort dans sa poitrine.

« Je te renie Syllas, désormais mon héritier est Gaelläs, il saurât, lui, être digne de notre clan. Demain à l’aube tu quitteras cette contrée, nous ne voulons plus te voir, ton physique affligeant fait honte à notre race. »
Le Tauren regardait maintenant cet Elfe pleurer, racontant son drame. Syllas ne pouvait contenir ses larmes, larmes qu’il avait du retenir pour survivre jusqu’ici.

Ainsi se passa la première soirée entre les deux êtres si différents l’un de l’autre. Syllas épuisé par tant d’efforts, tant de tristesse s’endormi. Ombalahy lui, resta éveillé, pour guetter et pour réfléchir à la meilleure façon d’aider ce petit être à se reconstruire.

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