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Inquisiteur sénile et gâteux |
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Inscrit le: Jeu 16 Mars, 2006 11:49 Messages: 1073
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Certains s'en sont peut-être déjà rendu compte. Depuis lundi dernier le clan ROI est né. La Renaissance de l'Ordre de l'Inquisition est un clan a vocation allianceuse que l'on pourrait qualifier d'extrémiste.
Aucune pitié ne doit plus être tolérée. Il est temps que les hordeux apprennent où est leur place légitime... Dans la tombe.
Il est aussi temps que tous les clans qui se réclament de l'Alliance montrent leur vrai visage : une foi sans faille à l'idéal que nous prônons, ou alors, et à notre plus grand regret croyez-le bien, ils ne pourront être considérés par l'Ordre que comme ceux qu'ils soutiennent, protègent ou accordent de l'intérêt : des hordeux et ennemis.
Le clan ROI se veut novateur, et tient à exprimer son plus grand et fidèle soutien à tous les clans allianceux qui foulent la terre du Lorndor.
Afin que vous puissiez apprécier notre clan plus en profondeur, je laisse aux courageux le soin de lire le RP de notre clan. Je ne doute pas que seuls les allianceux pourront en venir à bout...
[La Renaissance de L’Ordre de l’Inquisition, clan extrémiste défendant l’alliance quoiqu’il en coûte. Se battant à la fois contre la Horde, les traîtres de l’Alliance, comme ceux que l’Ordre juge s’écarter du droit chemin, les Inquisiteurs ne feront aucun compromis. Leur foi en l’Alliance est inébranlable, ils en sont le bras armé et défendent la vision d’une Alliance violente et sans pitié, allant jusqu'à user des méthodes de la Horde pour parvenir à ses fins.]
La Renaissance de l’Ordre de l’Inquisition
L’Ordre de la Très Sainte Inquisition, probablement l’un des plus vieux ordres de l’alliance et certainement le plus contesté.
L’Ordre est né dans les tout premiers balbutiements de l’Alliance et très vite, sa réputation fut de plus en plus gênante pour ceux qu’il était sensé défendre. Il revendiquait sans vergogne son côté impitoyable et sans concession aussi bien que les carnages qu’il perpétrait. Beaucoup considérèrent cet Ordre comme une véritable secte de fanatiques qui n’hésitaient jamais à s’en prendre aux civils et même aux alliés s’ils les jugeaient être des traîtres ou simplement pour leur reprocher leurs manques de résultats dans les conflits. Sans pitié, les massacres étaient courants lors de leurs campagnes d’extermination et leurs « enquêtes sur les bonnes mœurs des alliés » se terminaient toujours par des exécutions massives après des procès expéditifs précédés de longues séances de torture.
Leurs méthodes drastiques n’étaient malheureusement pas les seuls objets de reproches. Les Inquisiteurs étaient animés d’une conception radicale ce qui pouvait composer l’Alliance. L’Ordre était composé des plus puissants et expérimentés nécromanciens et chacun de leurs frères tombés au combat était réanimé sans plus attendre dans un état semi cadavérique : la mort n’était jamais un prétexte de renoncement à l’Ordre car pour les Inquisiteurs et en dépit de toutes les critiques de leurs alliés, les morts vivants ne formaient pas une race en soi, un humain restait humain, un elfe restait un elfe, un gnome restait un gnome et un nain restait un nain même si leurs cœurs avaient cessé de battre. L’anneau de l’Inquisition était un don qui ne pouvait jamais être remis en question et quoiqu’en disait le reste de l’Alliance, leurs légions morts vivantes étaient d’une redoutable efficacité.
La Bataille de Torquemada
Après quelques siècles de guerres, la Horde avait réussit à prendre un avantage, rompant l’équilibre ancestral qui unissait les deux super puissances. Le conflit s’était envenimé comme jamais auparavant, la Horde nourrissait l’espoir d’affirmer sa domination totale en exterminant l’Alliance une bonne fois pour toute tandis que l’Alliance rêvait de renverser la situation pour montrer à la Horde que rien n’était joué. Les passions étaient exacerbées, les esprits s’échauffaient au point de créer un climat plus qu’électrique, et dans les tavernes des deux camps, les discussions n’avaient jamais été aussi intenses.
Tous les grands chefs de l’Alliance et leurs officiers s’étaient secrètement réunis dans une auberge dont le nom a aujourd’hui été oublié, pour s’entretenir sur les stratégies à adopter. Car ils en étaient désormais certains, la Horde préparait son attaque finale… Les espions avaient joué leur rôle, l’information était confirmée : les clans hordiques étaient sur le point de traverser la vallée de Torquemada pour débarquer sur les terres de l’Alliance…. Torquemada, cette petite et étroite vallée de la région d’Ecclésiastica allait être le lieu ou l’Histoire allait s’écrire : si l’Alliance voulait combattre, c’était ici qu’il fallait agir.
Le commandement des forces coalisées avait été donné à l’Inquisition qui avait préparé un plan pour s’assurer de la victoire mais que l’Ordre refusa de communiquer entièrement à ses alliés. Lorsque le jour se leva sur la vallée, les deux factions se tenaient face à face, prêtent à se livrer à une bataille sans merci. Tous pensaient que le choc des deux armées allait être terrible et que la victoire tiendrait au nombre de Hordeux qu’ils allaient tuer…Mais le Saint Ordre avait d’autres plans.
Donnant ses ordres séparément, personne ne s’était aperçu que l’Inquisition avait disposé très précisément chacun des clans de l’Alliance et, sans s’en rendre compte, les Alliés s’étaient placés de telle manière que le centre de l’armée était affaibli au profit des ailes. L’Ordre ne pensait pas en termes d’individus composant une phalange mais en termes de pions formant un échiquier.
Le choc fut terrible pour l’Alliance, le centre fut presque immédiatement submergé, la Horde venait de s’engouffrer dans le cœur de l’armée adverse… pour sa propre perte : les ailes fortifiées formèrent bientôt deux marteaux qui prirent la Horde en tenailles. Les hordeux ne savaient plus où donner de la tête : la bataille, qui leur avait semblé presque gagnée en début de combat, venait de se retourner, leurs ennemis arrivaient de toutes parts.
C’est alors que l’Ordre de la Très Sainte Inquisition intervint enfin en son nom propre. Jusque là écartés du gros de la bataille, les Inquisiteurs apparurent pour donner le coup de grâce à la Horde. Ils refermèrent les tenailles de l’Alliance par l’avant et l’arrière en débordant des ailes pour lancer leurs sortilèges les plus puissants. Ils prirent alors la décision de sacrifier les derniers pions en ne tenant pas compte de leurs alliés qui se battaient encore et leurs sorts exterminèrent les derniers de leurs ennemis en emportant leurs alliés qui se tenaient à proximité.
Rares furent les survivants et cette victoire avait pour l’Alliance un goût amer. Les Inquisiteurs avait donné la victoire à l’Alliance mais celle-ci était loin de vouloir leur en être reconnaissante. La décision fut sans appel, les chefs Alliés ordonnèrent la dissolution de l’Ordre de la Très Sainte Inquisition pour tous les griefs qui lui étaient reprochés et son nom fut rayé de tous les Livres…
Les siècles passèrent et la Horde comme l’Alliance fit tout pour oublier cette grande bataille et le clan qui en avait été le chef d’orchestre.
La Renaissance
Les années et les siècles passèrent et le Saint Ordre disparut de la mémoire collective du Lorndor, plus rien en ce monde ne laissait d’indice sur l’existence passée du clan qui fit chuter la Horde. Durant ces siècles, les deux grandes armées s’étaient rétablies, à vrai dire l’une d’elles s’était même beaucoup mieux rétablie que l’autre. La Horde était devenue d’une puissance sans pareille, toujours plus forte, toujours plus nombreuse et toujours plus soudée, tandis que l’Alliance se désagrégeait… Bon nombre de héros l’avaient quittée, lassés des conflits, certains s’étaient isolés du reste du monde et tentait de vivre comme si Horde et Alliance n’avaient jamais existé, d’autres, par lâcheté, s’étaient soumis à la Horde pour sauver leur misérable vie, reniant jusqu’à leur propre race pour grossir encore les rangs de l’armée noire… L’Alliance n’avait jamais été aussi faible depuis sa création et ses derniers fidèles étaient divisés, déchirés sur les points idéologiques qui fondaient l’essence même de l’Alliance.
A l’auberge du Phoenix, les grands chefs de clan, leurs officiers et quelques gens de confiance s’étaient secrètement réunis pour une ultime tentative de conciliation. Finalement plus nombreux que prévus, la petite auberge avait largement dépassé son quota de clients habituels. Le brouhaha était assourdissant, chacun parlait dans son coin en tentant de crier plus fort que les autres pour faire entendre ses petites exigences personnelles si bien que rien de concret ne semblait pouvoir en sortir. Ils étaient si divisés que les moindres détails étaient prétextes à de grands débats cinglants mêlés de sarcasmes et de mauvaise foi…
C’est alors qu’un nain à la voix plus grasse que les autres s’éclaircît la gorge. Debout sur une table pour qu’on puisse distinguer son visage dans l’assemblée remplie d’elfes et d’humains trois fois plus grands que lui, il interpella la foule.
- Mesdames, messieurs, je vous en prie ! Nous sommes ici pour une affaire bien précise, alors tentons de ne pas nous écarter du sujet ! Je sais que nombre d’entre vous ont fait une longue route pour venir, et ont du délaisser leurs terres pour…
Un grand rire éclata dans le fond de la salle, interrompant le petit orateur dans sa lancée. Des murmures parcoururent la salle, chacun se retournant vers son voisin pour tenter de trouver le coupable de cet honteux affront, il est connu qu’il n’est pas de bon ton de couper la parole à un nain sobre.
- Vous n’êtes qu’une bande de paysans, lança l’homme encagoulé qui n’avait pas fini de rire, et vous osez vous étonner de vos défaites consécutives ? A cet instant, dans une réunion qui devait décider du sort du monde libre, la seule chose qui occupe vos esprits étroits ce sont vos terres ? Etes-vous si pressé de commencer la cueillette de vos radis ? - Qui es tu pour oser parler ainsi ? reprit le nain vexé et rouge de colère. As-tu si honte de tes propos que tu masques ton visage ?
Le brouhaha reprit dans la salle, personne ne pouvait s’empêcher de commenter les propos de l’orateur et de son nouvel interlocuteur. L’homme aux vêtements sombres, quant à lui, affichait une attitude ouvertement provocatrice, adossé à sa chaise, les pieds croisés sur la table, il continuait à masquer son visage de sa cagoule qu’il réajusta.
- Cet…Cet anneau…Im..Impossible… balbutia un vieil elfe rabougris et tremblant qui semblait être le doyen de l’assistance - Que dis-tu vieil homme ? questionna sèchement le nain exaspéré - Ton Ordre…Ton Ordre a été dissout ! Tu ne peux pas avoir cet anneau au doigt…
Dans la lumière vacillante des bougies, on put nettement distinguer un sourire satisfait sur la bouche de l’intrus encagoulé qui se mit à légèrement caresser sa bague. La foule toute entière faisait, des yeux, l’aller retour entre l’elfe en fin de vie et celui qu’il semblait avoir reconnu.
- Mon nom n’a aucune importance, dit il en fixant le nain, car comme l’a remarqué le grand père, seul cet anneau est digne d’intérêt… Sachez seulement que ma présence ici est une mission du Grand Conseil qui dirige mon ordre : j’ai un rapport à faire sur l’état de l’Alliance qui décidera s’il est temps pour nous de sortir de l’ombre… J’ai entendu tout ce qu’il me fallait entendre, il ne leur restera plus qu’à juger, mais je suis certain que la renaissance est proche…
Lentement, il se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte d’entrée, lorsqu’il l’ouvrit, un vent glacial s’engouffra dans la taverne faisant claquer les portes et renverser les chopes. Sans se retourner, il adressa un dernier mot à l’assemblée.
- Un dernier conseil, lorsque nous referons surface, ne vous mettez pas sur notre chemin, nous ne ferons aucune différence entre la Horde et ceux qui entravent son extermination…
L’inquisiteur s’enfonça dans la nuit enneigée, content de lui, fier que l’Ordre lui ait confié cette mission. Il allait pouvoir annoncer à ses frères que toutes les circonstances étaient réunies, la tristesse qu’il pouvait éprouver face à la déchéance de l’Alliance n’était rien à côté de sa joie de voir enfin l’Ordre renaître. Oui, l’Ordre de la Très Sainte Inquisition avait passé trop de siècles dans le mutisme le plus complet, trop de temps à simplement observer dans le plus grand secret…Après la dissolution forcée, les Inquisiteurs n’avaient pu qu’effectuer une grande épuration de leurs effectifs pour ne garder que les frères les plus fidèles qui ne trahiraient pas le secret de leur clandestinité… Maintenant il était temps de se révéler au grand jour, la situation était trop grave pour laisser l’Alliance sans un berger. Continuant silencieusement son chemin dans la neige, l’Inquisiteur le savait, ce n’était plus qu’une question de temps avant la renaissance…
Que la Horde tremble, que les infidèles implorent le pardon, que les hérétiques se repentissent, L’Ordre de la Très Sainte Inquisition allait se remettre en marche.
Les Molosses de l’Inquisition
Les Molosses de L’Inquisition, chiens de guerres dont l’utilisation est propre à l’Ordre. Nuls avant les Inquisiteurs n’avaient utilisés de telles méthodes de « chasse » comme l’Ordre aime à les appeler, des méthodes que même les plus extrémistes parmi les autres factions de l’Alliance jugent trop excessives. Parmi les rares survivants des batailles que l’Inquisition a menées, l’Ordre s’est toujours intéressé aux taurens… Les plus résistantes de ces créatures, réputées pour leurs instincts et leurs sens très développés, étaient capturés pour leurs sombres expériences. Après des mois de dressage dans les geôles du temple sans voir la lumière à se nourrir d’autres prisonniers de guerres, les taurens, imprégnés de l’essence même de la Horde, sortaient enfin au grand jour, en laisse et muselées. Ayant perdu toute trace de civilisation, redevenues de véritables bêtes féroces, les Molosses de l’Inquisition se servaient de leurs sens exacerbés pour guider leurs maîtres vers tous ceux imprégnés de l’odeur de la Horde. Aujourd’hui encore, l’expression « lâcher les molosses » est synonyme de chasse aux traîtres et aux espions.
Que ceux qui se sentent l'âme allianceuse, et non l'âme d'un faible, que ceux qui connaissent le courage et ne craignent pas la mort, que ceux dont la haine des race hordeuse est ancrée dans leur sang depuis leur naissance, que ces mêmes personnes n'hésitent pas à nous rejoindre.
Afin de leur faciliter la tâche dans le dur labeur qui les attend, je me permets de vous communiquer l'endroit où l'Ordre a décidé de planter sa tente.
Cliquez ici pour entrer sur le forum de la Renaissance de l'Ordre de l'Inquisition
Sire
_________________ Au jeu d'échec, les fous sont les plus près du Roi.
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