Amonli contemplait la plaine, au loin, on pouvait voir le palais LGN, décrépi par l’absence d’entretien, le palais VAMPS, merveille de l’architecture du royaume des morts, et puis enfin le palais MagApo, fière bâtisse qui essayaient de s’imposer dans la plaine.
Et plus près de lui, dans cette fameuse plaine, verte et fraîche, on apercevait quelques campements et des oriflammes qui ondulaient avec le vent.
-Combien en dénombrez vous Kran ?
-Ils sont une quinzaine tout au plus, mais ils seront plus nombreux à la tombée de la nuit.
-Et venant de la bâtisse sombre au fond là bas ?
Amonli pointa son doigt vers le palais VAMPS.
-De là bas je ne vois rien maître… Un brouillard sombre m’obstrue la vue lorsque je pointe les pieds de la bâtisse avec la longue vue.
-Bien… Nous essayerons de tenir notre position. Fais instaurer des tours de garde, nous n’avons pas le choix, lâcher cette bâtisse signifierait notre perte.
Le nain salua Amonli et s’en alla sur le chemin de ronde.
Le vent se levait, à l’horizon, derrière la rivière, des nuages menaçants s’approchaient.
Un autre nain arriva dans le dos du maître brasseur.
-Alors Flinth, que penses-tu de notre situation ?
-Alors je pense qu’il serait plus sage de battre en retraite. Nos hommes ne veulent pas mourir, beaucoup veulent revoir leur foyer.
-Oui, c’est le mal de la guerre ça. Mais il faut nous montrer fort, l’adversaire n’aura aucune pitié pour les fuyards. Désormais nous sommes des guerriers et non des buveurs.
-D’accord Amonli, nous ferons comme tu dis. Oark t’attends dans la tour.
-Je vais m’y diriger tout de suite. Essaye de faire passer le message aux troupes pendant la collation, je mangerais avec Oark pour ma part.
-Bien Maître.
Amonli quitta son officier et monta les 80 marches qui mènent au sommet de la tour du palais AFPA.
-Ton avis sur la situation Amonli ?
-Hé bien, si nous ne perçons pas leurs lignes, dans trois jours nous serons à dix contre un… néanmoins, je suis d’avis de tenir la position pendant au moins un jour.
-Hum, j’ai reçu quelques pigeons venant des palais alentours, ils nous demandent ce que nous faisons ici, et ordonnent que l’on se rende. Que penses-tu qu’il faille leur répondre ?
-Disons leur que nous sommes ici pour vengeance, que les peuples de cette terre ne seront pas rabaissés outre mesure, que certains de nos hommes ont chassés quelques gens, mais que c’est des mouvements individuels, nous ne sommes pas ici pour prendre possession du palais AFPA, nous avons un but précis, qu ne concerne pas la plupart des clans présents au bas ce la muraille. Mais s’il le faut, dis leur qu’une poignée de fous a décidé de défier la Horde. Nous ne feront pas appel à des alliés, nous sommes ici pour assouvir une soif de vengeance. Et cela même le plus abrutis des taurens que cette terre n’ait jamais vu peut le comprendre.
S’ils envoient des émissaires, nous les recevrons courtoisement et apporterons réponses aux questions qui nous seront posées.
La lueur étrange qui avait parcouru les yeux d’Amonli, quand il disait ces mots, disparue.
-Tiens et sinon, j’ai visité le garde manger et la cave, ce soir à défaut d’une assurance de vivre longtemps, nous mangerons bien.
-Hahaha...
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