Forum Heroes' Chronicles

Le Drow qui discutait tout à l'heure avec Thanos s'était approché furtivement des deux amies.Toupitoui, perdue dans les pensées qui la perturbaient, et en pleine discussion avec Leyanna, ne l'avait pas entendu arriver. Mais lorsqu'elle sentit une main sur sa nuque, elle se releva prestement, prête à lancer un sort qui refroidirait l'audacieux.

Qu'avais-tu donc l'intention de faire là? lui demanda-t-elle sèchement.

Toupitoui n'avait rien à reprocher aux Drows, ni à personne d'autre en général, mais elle n'appréciait que moyennement qu'un inconnu l'approche de si près, et ose toucher ainsi ses cheveux. De quel droit se permettait-t-il un tel geste?

Soudain, la voix reprit ses appels pressants. Non, pas maintenant... Il ne fallait pas qu'elle se laisse destabiliser. Elle fixa le Drow et reprit d'une voix glaciale:

J'attends une réponse, jeune Drow. Que cherchais-tu à faire dans mon dos?

- Tout doux, belle demoiselle ! répliqua Seyd avec un petit rire. Si mes intentions étaient mauvaises, vous le sauriez déjà sans avoir besoin de me poser la question. Non, je vérifiais simplement quelque chose... et je ne m'étais pas trompé. Peut-être aussi que j'avais envie de respirer un instant le parfum enivrant de votre gracieuse chevelure, qui sait ?

L'oeil malicieux, il s'éloigna pour aller passer commande au comptoir, les mains profondément enfoncées dans ses poches qui rendaient un son métallique de plus en plus net.

De la gorge de Leyanna monta un grondement sourd. Elle lança un regard noir au jeune drow chapardeur. Elle l'avait bien apprécié durant la séance de dessin, mais s'il ennuyait Toupitoui, il devenait un ennemi.
Le grognement était un mise en garde pour qu'il ne revienne pas à cette table.

Elle porta son attention sur Fireball et Toupitoui.
- Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas expliquer la raison...

Elle secoua la tête. Elle avait l'explication de tout ceci quelque part dans la tête, mais n'arrivait pas à la retrouver.

Kalays, après avoir réfléchi, se leva, et, s'adressant à l'assistance:

- Mes amis, je ne peux rester parmi vous, mais je dois faire mon devoir d'historien, et il me faut m'écarter pour pouvoir sereinement coucher mes pensées sur le papier. J'espère que d'ici là, la paix vous gardera. Du moins, aussi longtemps qu'à ce que je revienne...

Et, prenant son arc, il sortit de l'auberge, que le mauvais temps n'épargnerait donc jamais...

"on dirait que tes emotions partent seyd"

tous le monde se retourna sur le fauteuil pres du feu la ou s'est assis Rssh

"qu'es ce que tu raconte sale humain...?"

"rien juste que si tu t'enerve je te prendrais la vie"

"vas y essaye! tu veux te battre ou quoi?"

"non non je te teste..."

"et pourkoi?"

"car je choisi qui doit vivre ou mourrir..."

le silence revint et les client se remette a parler plus fort pour eviter qu'un combat arrive

L'inconnu entra de nouveau dans la pièce principale après s'être lavé et changé. La capuche qui dissimulait son visage auparavent avait été abandonnée aux cuisines et la tête fauve, ornée de'une paire de cornes impressionnante d'un tauren apparue.
Zoncko tourna la tête de droite à gauche mais ne remarqua au premier abord que Thanos qui discutait avec des inconnus. D'ailleurs, Zoncko ne voyait là que des inconnus partout. Un peu déconcerté, il se reprit en se disant : "depuis le temps, imbécile, les amis vont et viennent..."
D'un pas lent, il s'approcha de son viel ami.

Thanos ? Mes yeux ne me jouent pas de vilains tours ? C'est bien toi ?

Le visage du tauren portait les stigmates de la souffrance et de la peine pas encore cicatrisées. Il semblait avoir vieilli de plusieurs années alors que son départ remontait à quelques moi. Il attendit la réponse de l'homme.

Thanos avait changé, depuis le temps. La chose la plus notable était ses ailes noires, mais il avait aussi l'air beaucoup plus heureux que depuis leur dernière rencontre. Lorsqu'il reconnu le nouveau venu, il afficha un grand sourire et sera le tauren contre lui.

Zoncko, mon vieil ami ! Cela fait des lustres ! Où était tu caché pendant tout ce temps ?

Seyd quitta son siège et s'approcha de celui qui l'avait apostrophé. Il posa une main sur le dossier de son fauteuil puis se pencha vers lui.

- Dans ce cas, n'oublie pas de m'avertir lorsque tu auras pris ta décision à mon sujet... Si tu savais à qui tu t'attaques, humain, tu ravalerais tes remarques et...

La moue venimeuse que le drow affichait perdit un peu de sa crédibilité : la commissure de ses lèvres frémissait, dans une vaine tentative pour dissimuler un sourire franchement moqueur. Finalement, il céda et partit d'un rire clair.

- Alors, est-ce que je jouais bien le "grand-aventurier-mystérieux-aux-terribles-pouvoirs-cachés" ? Ce ne sont pas des bières qu'on sert le plus souvent aux voyageurs de passage dans les auberges et les tavernes : ce sont des couplets de ce genre... Sur ce, et bien qu'il fasse grand jour, je vais aller dormir sur mes deux oreilles. Si je ne redescends pas, c'est qu'un épouvantable sorcier ou qu'un redoutable guerrier m'aura puni de mon insolence... ou alors que je serai parti en oubliant de payer la note !

Toujours hilare, il monta à l'étage.
Un clapotis d'eau et un effluve de fleurs et d'aromates lui parvinrent alors qu'il passait devant une chambre.
Il y entra avec hardiesse puis s'immobilisa en découvrant une jeune femme en train de prendre un bain.

- Oh, excusez-moi, je me suis trompé de porte !

La mine enchantée, il s'empressa de ressortir en refermant prestement le battant derrière lui. Ce en quoi il fit bien, car il y eu un bruit sec comme si quelque chose de métallique venait de se planter dans le bois.

Avec un léger sifflottement, le drow gagna une chambre libre et se jeta tout habillé sur le lit sans même prendre la peine de s'enfermer à clef.

L'attention de Fireball fut attirée par la réaction de Toupitoui et de Seyd. Que manigançait le drow, Fireball mus par son instinct, mis machinalement ses mains dans ses poches pour voir si son argent y était toujours.
Il fallait que Leyanna sache pourquoi les grunts mais rien ne pressait. Pour l'instant, une petite voix dans sa tête lui fit tourner son regard vers Thanos qui enlassait un tauren et élevant la voix, il lui dit :

Thanos, est-il vrai ce que je viens d'apprendre ? Tu vas te marrier ? Il faudra que tu nous la présente. Je te souhaite tous mes voeux de bonheurs et mes sincères félicitations.

Non, non Elyra, ne t'inquiète pas, il ne te trompe pas avec un tauren ^^

Thanos affichait à présent un sourire radieux. Il relacha son étreinte et se tourna vers fireball

Exact, mon ami ! je me marie à la fin de la semaine. Ma fiancée est assez occupée en ce moment, mais promis, je vous la présenterais. Merci beaucoup pour tes voeux. Viens à la cérémonie, si tu le désire.

Puis, revenant à Zoncko :

Je suis content de t'avoir retrouvé avant cet évenment. Tu es évidamment invité !

Des heures et des heures qu'il marchait, il était harassé. Oh, ce n'est pas tant les ennemis combattus ou les kilomètres avalés qui l'avaient épuisé que les pensées qui s'agitaient dans sa tête.

- Une taverne, que le Destin soit loué. "L'auberge du rêveur", grmphhh, "rêveur", je ne pensais voir ce mot sur Lorndor...

Il poussa la porte. Hellismine savait que ses yeux rouges lui vaudraient quelques remarques mal senties. Mais avait-il le choix? Une nuit de plus sous un arbre, sous la pluie, sous le poids de ses réflexions aurait eu raison de lui.
Il fit un signe de la tête, à personne, à tout le monde, puis s'approcha d'une table, s'assit, mais la chaise, sous sa masse, céda et il se retrouva sur le dos. D'un bond, il se releva et se sentant ridicule(il entendit quelques rires étouffés derrière lui), il décida de ne plus tenter la chance et de s'accouder au comptoir.
On ne pouvait savoir combien de personnes étaient présentes, trop de coins sombres pouvaient révéler on ne sait quelle créature.

- Aubergiste, du lait, avec une rondelle de citron.

Seyd reparut en haut des escaliers et s'étira avec un bâillement carnassier. Quelques heures de sommeil avaient suffit à le rendre frais comme une rose, plus déluré que jamais.
Il dégringola les marches quatre à quatre et atterrit au pied du comptoir. Une choppe ne tarda pas à apparaître devant lui.

Tout occupé qu'il était, il n'en entendit pas moins le mot "mariage" prononcé derrière lui... et le coude qu'il avait posé sur le bar dérapa brusquement, lui faisant avaler une gorgée de travers. Il se mit à tousser comme un perdu, jusqu'à ce qu'une bonne âme -et une main large comme un battoir- ne lui assène une tape vigoureuse dans le dos.

Le bord du comptoir incrusté entre les côtes, à demi affalé entre les verres et les bouteilles plus ou moins pleines, le drow parvint à marmonner quelque chose qui ressemblait à la fois à un merci et à un juron. Reprenant sa respiration, il lâcha :

- Le mariage ! Une vraie calamité, oui !

L'air grognon, il essuya la mousse de bière qu'il avait sur le nez.

- Un autre verre, patron ! Et serait-il possible d'avoir quelque chose de... plus fort ? Oui... en double... non, triple dose. Si je cherche à me tuer ? Allez savoir... Ne vous faites pas de mourron : je paye d'avance. Boisson , frais d'enterrement, et les fleurs en prime ! Santé...