Personnellement je ne suis pas assez informée pour savoir si toutes les infos des sites dont j'ai donné le lien sont justes ou non, et les citations que j'ai recopiées sont celles d'un agriculteur écologiste qui se présente comme tel...
en aucun cas il ne se fait passer pour un scientifique, il est inquiet et en pétard et dit ce qu'il pense à propos de sa propre enquête.
Quant aux discours scientifiques, je n'y apporte plus croyance d'évangile depuis que j'ai su par des proches que l'année où l'on venait d'apprendre l'existence du Sida, un prof médecin a trouvé opportun d'intervenir en tant que médecin (donc de scientifique) auprès de 3 promotions de 20 élèves pour affirmer que c'était une grosse intox (
"en vrai cette maladie n'existe pas") qui avait pour seul but de marginaliser encore plus des populations souffrant d'injustice, heureusement 2 ans après cette femme médecin était repassée pour s'excuser de son erreur.
Mais ceci n'étant qu'une anecdote sans valeur, je préfère encore l'exemple de Tchernobyl, dont les effets néfastes sur la population française ont été minimisés au départ :
Citer:
Le 7 mai, puis le 16 mai 1986, le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), dirigé par Pierre Pellerin, diffusait des cartes de l'activité totale des dépôts au sol des particules radioactives. Sur le second document, elles s'échelonnaient de 25 becquerels par m2 en Bretagne à 500 Bq/m2 dans l'ensemble de l'est de la France, un chiffre modeste.
(...)
Pour Corinne Castanier, directrice de la Criirad, un laboratoire indépendant qui, dès 1986, avait entrepris ses propres mesures de radioactivité, on peut y voir au choix la marque de "l'incompétence du SCPRI, ou celle d'un mensonge délibéré". La Criirad, partie civile dans une plainte contre X pour "défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l'accident de Tchernobyl" déposée en 2001, conjointement avec l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT), penche pour la seconde hypothèse. Elle entend démontrer que les autorités ont minimisé les retombées et n'ont pas pris les mesures sanitaires préventives qui s'imposaient - et que plusieurs pays voisins ont appliquées, comme la restriction de consommation de certains aliments. En décembre 2005, un rapport transmis à la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, chargée de l'instruction de l'enquête sur le passage du nuage de Tchernobyl au-dessus de la France, affirmait que des mesures radioactives ont été "occultées" par les autorités de contrôle de l'époque. Selon ce rapport, le SCPRI aurait restitué de façon incomplète les données en sa possession.
(...)
Mais ce résultat est contesté, notamment par le professeur Aurengo. Spécialiste de médecine nucléaire, il se déclare, dans un courrier au gouvernement qui l'a chargé d'animer un groupe de travail sur le sujet, "consterné" par les résultats de l'IPSN. Il les qualifie de "méthodologiquement contestables et très probablement faux (...), diffusés sans aucune validation scientifique".
(...)
Dernier épisode, le 27 mars, le conseil scientifique de l'IRSN (qui a succédé à l'IPSN) confirme la validité des travaux de l'Institut concernant les retombées de Tchernobyl en France. D'une certaine manière, il s'agit aussi d'un hommage rendu au travail de la Criirad, l'IRSN ayant puisé dans les données de l'association - sans que celle-ci soit d'ailleurs associée aux travaux en question.
Reste à expliquer le rapport de 1 à 1 000 entre les cartes de 1986 et celles d'aujourd'hui. "La première carte du 7 mai 1986 était très fruste. Les chiffres avancés ressemblent beaucoup à ceux des dépôts secs de particules radioactives, beaucoup moins concentrés que les dépôts humides, dus aux précipitations", avance Didier Champion. Malheureusement, note-t-il, plus personne à l'IRSN n'a la mémoire de la façon dont le SCPRI a procédé : "C'est un peu un puzzle pour nous." Un puzzle d'autant plus difficile à reconstituer qu'une information judiciaire est en cours, et que chaque acteur campe sur ses positions.
Autant donner le lien de cet article du Monde écrit par Hervé Morin :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 222,0.html
20 ans pour dire que les premiers documents de 1986 étaient erronés car "rustres"
et l'affaire est toujours en cours semble-t-il !? De plus, Hervé Morin est-il un scientifique ?
Les premiers à donner l'alerte pour ce genre d'affaire ne sont pas forcément des scientifiques, mais des populations qui se sentent concernées car directement touchées, ils vont donner leur propre interprétation qui n'est pas exempt d'erreurs et de subjectivité, donc en effet restons vigilants, mais est-ce raison pour fermer les yeux et les oreilles sur ce qu'ils disent et montrent...
...ensuite, qu'en est-il du travail des scientifiques, et de ce qu'ils divulguent ou non ?
Pour en revenir à mes moutons (ou plutôt nuages), voici le site qui sur le web aurait "jeté le feu aux poudres" :
http://www.rense.com/general4/fre.htm
(vu que c'est en anglais je n'en saurais pas plus)
J'espère qu'on ne va pas devoir attendre après 20 ans de recherches pour obtenir des déclarations officielles (et donc incontestables) expliquant d'où viennent ces chemtrails, pour quelles raisons ils existent, ce qu'ils contiennent vraiment et quels sont les risques de retombées d'intoxications chimiques sur la faune, et la flore.
Disons que, entre les sirènes alarmistes qui hurlent à la conspiration et l'empoisonnement, et la moquerie et le je-m'en-foutisme
"meuh non ça n'existe que dans vos têtes, y'a qu'à voir toutes les autres âneries que vous débitez", l'espoir d'obtenir une réponse claire à partir de documents fiables me semble être une démarche correcte.