makieu a écrit:
mais bon trop feignant pour ça... :p
La forme la plus correcte est fainéant, même si feignant et même faignant sont acceptés.
Il y a d'ailleurs débat :
littré a écrit:
FEIGNANT, ANTE
(fè-gnan, gnan-t') adj.
Terme populaire. Synonyme de fainéant. Il est feignant. C'est un feignant. On le prend d'ordinaire pour une corruption de fainéant ; mais Génin a soutenu que c'est le participe du verbe feindre ou se feindre ayant eu le sens d'hésiter, reculer à. Cette manière de voir est appuyée par feintise, prise au sens de fainéantise (voy. FEINTISE à l'historique).
Personnellement je me dis que faits = néant => fainéant, ce qui n'est pas faux étymologiquement parlant, et je réserve feignant plus pour le simulateur (avec objectif d'éviter de bosser).
Moi j'avais eu 4 en maths et 16 en histoire (style la vieille qui parle de sa jeunesse), alors que j'avais encore moins bossé l'histoire (juste lis une fois le bouquin) que les maths.
Il me semble que c'est plus une question de motivation que de paresse.
Je pigeais les maths mais j'étais du type à devoir faire régulièrement les exercices de façon à entretenir la mémoire de ce que j'avais pigé. Mais comme je ne faisais jamais les exercices parce que ça me barbais, tout laisser au dernier moment et en plus être rebuté, c'est un excellent moyen pour échouer.
En revanche, je n'avais jamais ouvert le bouquin d'histoire, mais j'ai lu ça comme un roman, et d'avoir laissé ça au dernier moment je suis arrivé à l'examen comme si j'avais vécu les évènements la veille…
Après je ne sais pas si c'est parce qu'on est plus prédisposés à certains exercices intellectuels que d'autres, ou si la régularité de l'entraînement est plus important pour les maths que pour l'histoire…
Toujours est-il que la motivation est fondamentale : tu apprends plus facilement sur un sujet qui te donne un plaisir immédiat, comme un jeu, que sur une sujet qui te barbe profondémment.
D'où l'importance fondamentale de la curiosité dans l'apprentissage…