Forum Heroes' Chronicles

Le réveil.

Lentement, je sort du sommeil... l’obscurité de la pièce ne m’inquiète pas... allonger sur le dos, Je contemple le noir qui me fait face... Je sens encore mes paupières lourde d’une nuit trop longue... Combien de temps ai-je dormi ? Je l’ignore... étrangement, je ne sens presque pas mon corps... Doucement, mes yeux s’habituent à l’obscurité... Je ne reconnais pas cette pièce... cette... Crypte.

Je me relève afin de comprendre... Une fois assis, je constate que mes jambes ne sont plus que lambeau de chair. Ma robe de mage est déchirée. J’ignore pourquoi, mais je regarde mes mains... comme mes jambes, une chaire morte et bleuâtre à remplacer ma peau elfique. Je vois même mes os à certain endroits. J’ai pratiqué le nécromancie assez longtemps pour comprendre... Mort... je suis mort... Quel étrange réveil.

Je m’agenouille pour méditer, afin de trouver dans les méandre de mes souvenirs comment je suis arrivé ici... comment suis-je mort... pour quel raison ma mort me permet-elle de vivre encore, si on peut appeler cela vivre...




Je suis né elfe, d'un famille de magicien respecter dans le royaume. Mon père était un enchanteur de renon, connu de tous. Ma mère, une guérisseuse des plus doué. A ma naissance, tous savaient que j'aurais un don pour tout ce qui touche à la magie. Durant ma jeunesse, mon père m'apprit l'art de concentrer les plus puissants sorts et de les implanter dans des runes et des reliques. Ma mère, plutôt que de m'enseigner la magie de guérison, entreprit de m'apprendre le fonctionnement des corps, qu'ils soient elfique, humain où même animal. Ma soif de connaissances me permit de comprendre les subtilités qui offraient à mes parents leurs avantages dans leur domaine respectif.

Mon père décida un jour de m'emmener avec lui, lors d'un de ses voyages, sur une terre lointaine. En ce lieu, des mage puissant maîtrisaient des sorts encore inconnu dans notre royaume. Il ne partait jamais plus de deux mois de suite, mais ma mère était toujours inquiète, et se ne fut pas sans mal que mon père réussi à la convaincre de l'importance d'un tel voyage pour moi.

Nous partîmes pour l'île de Vanderfell. Durant le voyage, mon père m'expliqua que les croyance de l'île étaient basé sur des dieux mineurs, nommer Daedra, issue des croyance profanes des elfe à peau sombre de l'île. Certains étaient bons, d'autres maléfiques, comme dans toute religion polythéiste. Nous devions entré en contact avec l’un des dirigeants de la famille Telvanni.

Nous arrivâmes par la petite île de Sadrith Mora, un lieu important de la famille Telvanni. Durant ses recherches, mon père me laissa le loisirs de découvrir la ville. Plusieurs jours passèrent, sans que je n’eu de réels occupations.
Au bout du 6ème jours, la ville était en fête. Mon père m’apprit que les gardes Telvanni avaient capturés un vampire. Les mages Telvanni aimaient les étudier, et il devenait rare d’en trouver. Il était enfermé dans une cellule que la magie rendait inviolable pour son espèce. Tous pouvait venir le voir, soit pour se faire peur, soit pour se moquer de lui.

Alors que le tumulte de la fête était plus vif que jamais, je me suis éclipsé pour aller le voir. Je me rappel de l’odeur de souffre qui émanait de son corps, de son regard vide de toute peur, de son calme. Tous étaient à la fête, et j’étais seul face à lui. Il me dévisagea, puis me dit :
"C’est étrange... tu n’as pas peur... tu ne te moque pas... pourquoi es-tu ici ?"

Mais ses paroles ne me touchaient pas. Une seule chose était encrer dans ma tête : Pourquoi était-il si calme ?

Je le regarda, et lui demanda : "Pourquoi n’as tu point peur ? Les mages vont de disséquer, pourtant tu ne craint pas leur venus. Quel est ton secret ?"

Il me regarda lentement, et me dit :
"Je suis le serviteur de Mérunès, de mon vivant je lui ai donner ma vie... et de part ma non-vie, je lui ai donner la vie des autres... Il est maître de la souffrance, et de la folie qui en résulte... La souffrance n’est qu’une information transmise au cerveau, et Mérunès m’a donner le don de la démence, me délivrant ainsi de ma souffrance. La folie est un don, même si beaucoup pensent le contraire... J’ai été humain, il y a bien longtemps... j’ai aussi combattu auprès des elfes... Ils sont fou, comme chacun de nous... De par ta vie, regarde et observe ceux qui t’entour ! Regarde ces elfes qui passent des décennies derrière un bureau de la guilde des mages, à répertorier les livres de sorts, chaque jour de chaque semaine, tout au long de l’année... Ils pensent être heureux, mais leur vie n’est-elle pas inutile, morose, sans fondement ? Pourtant ils adorent leur vie ! Pourtant, ils pensent qu’ils sont heureux ! Observent ces mères qui pleur sur le corps de leur enfant mort à la guerre... mais leur enfants étaient-ils immortel ? Vivraient-ils indéfinitivement ? Tout se qui vie, meurt un jour ! En mettant un enfant au monde, elles savaient qu’ils mouraient un jour... pourtant, tout en savant que leur enfant moura, elles leur donnent la vie, se rendant ainsi coupable de la mort prochaine de leur propre enfant ! Elles refusent d’admettre la mort de leur enfant uniquement parce que, dans la logique de la nature, c’est elles qui devaient mourir avant leur enfant, et se sont eux qui auraient du souffrir de la perte de leur mère ! En donnant la vie, elles condamnent leur enfant à la mort, a la souffrance et à la peine, mais prétendent les aimer ! Là, est la vrai folie ! Une folie qu’elles refuse d’admettre ! Elle jouissent du don de Mérunès, mais ne lui accordent pas l’acceptations de ce don... Je ne suis que l’arme de Mérunès, sacrifiant ces ingrats qui accepte le don de mon dieu, tout en le reniant ! Par leur sang, leur folie cesse, et le don de folie n’est plus utiliser par les infidèles !"

Les gardes arrivèrent, et laissèrent des sorts de paralysie sur le vampire ! Même si les vampire sont extrêmement résistant à ce type de sort, la puissance mise ne oeuvre eut raison de lui. Les gardes me reconduirent près de mon père.
Mon père avait envoyer les garde à ma recherche pour une raison des plus grave : Notre ville avait été attaquer.
Nous repartîmes dès l’aube... mais nous arrivâmes trop tard. Notre cité n’était plus que des ruines. Nous ne retrouvâmes ma mère que quelque temps après... mortes. Mon père tomba en sanglots devant son corps sans vie... Je me rappel encore ses mots... tous ses mots...
« Mon amour, non...
J’avais encore tant de chose à te dire...
Je ne voulais pas te perdre....
Pardonne moi...
Je voudrais encore être près de toi...
Pourquoi m’as-tu quitter ainsi...
Reviens près de moi...
J’aimais et je t’aimerais encore....
Je ne peux vivre sans toi.... »

Ses paroles raisonnaient dans ma tête... "Moi... je... moi... je... moi... JE... " Chacune des ses phrases n’étaient que pour lui... il ne pleurait pas la mort de ma mère, mais la souffrance qui lui était propre ! Il prétendait souffrir car il avait perdu une personne qui lui était cher, mais ne voulais voir que ma mère avait perdu tous ceux qu’elle aimait ! Cupidité... égoïsme... égoïste... Fou... Pauvre Fou... Sa folie n’avait d’égal que son égoïsme envers celle qu’il prétendait aimer, mais qui ne représentais plus rien face à la douleur que lui infligeait sa mort. Le corps de ma mère était couvert de plaie, mais lui ne voyait pas la douleur qui avait précéder sa mort, il ne voyait que se douleur à lui... à lui seul.

Je pris une épée qui était au sol, près de la main inerte d’un humain en armure, mort. J’ai lever l’épée, et l’ai abattue sur le cou de mon père... Il ne voulais la quitter... alors, il la rejoindrait !

J’entendis un souffle, derrière moi... en me retournant, je ne vis qu’une tête d’humain, couper, gisant sur le sol... ses yeux glauques me fixaient... Une voix sortie de sa bouche, et me dit :
"Tu as agis avec sagesse, jeune elfe... Tu lui a fait payer sa folie... la folie de croire qu’il aimait ta mère, alors qu’il n’aimait que se présence et son corps... Pas d’amour, juste un besoin, un besoin de soutien, de complicité... de... luxure... mais pas d’amour... Les humains qui ont attaquer ta cité ne voulais qu’une chose : Le manuscrit de sang. Le livre écrit par le premier nécromancien, et aussi le plus puissant... Le livre que les puissant de ta race ont cacher à tous, afin que personne ne découvre de grand secret... Je peux t’aider à le trouver, si tu me jure fidélité !"

Je contempla la tête, puis demanda : "Mais qui es-tu ?"

"Je suis folie... je suis souffrance... je suis mort... je suis vie... Mes disciple me nomme Mérunèes Dagon... Je t’offre la puissance, en échange, offrent moi ta folie... Trouve le manuscrit, et montre aux vivants quel est le visage de cette mort qui leur fais si peur... Ils vivent dans une négation absolue... Ils craignent la seule chose qu’ils sont sûr de trouver dans leur vie : La mort !"

J’offris à Mérunès ma raison, acceptant la mort, au lieu de la craindre. Acceptant les libertés de la folie, plutôt que cette prison que l’on nomme "raison"...
Mon nouveau dieu me montra la marche à suivre pour atteindre le manuscrit, et une fois ce dernier en ma possession, m’aida à échapper aux garde impériaux de la cité elfique...

Je parcouru le monde, étudiant le manuscrit dans ses moindre détails... Chaque nouvelle ville me permettait de tenter de nouvelle technique d’invocation de mort vivant... Chaque nouveau village m’offrait la possibilité de découvrir de nouveau sort obscur... chaque nouvelle ferme était victimes des hordes de zombies, squelettes, nécrophage, âme en peine, chevalier funeste et liche que j’invoquais. Mes hordes tuaient, brûlaient, massacraient toute vie, aussi infime soit-elle, expiant ainsi sa propre folie d’exister !

Ma puissance était crainte, mes hordes leur rappelaient à chaque instant... qui j'étais...

Certain vivant m’offrit même leur âme, afin de combler le manque intellect de mon armée de mort... C’est ainsi que les vampires purent revenir en ce monde... en me servant...

L’un d’eux m’apprit un jour que l’ordre des grands elfes voulait me punir... Me faire payer toute ces vies perdus... Un prince elfe avait été nommer pour me tuer... Jarel...

Oui, Jarel... maintenant, je me souviens... ma mort... la mort de mon corps... mais pas de mon âme...




Je sorti de ma méditation, et contempla la pièce... Lugubre... Il me faut du sang... le sang d’un être vivant... mon corps mort ne me permettra pas de tuer quelqu’un pour l’instant, il me fau...... Ouii...Ce bruit... si faible, et pourtant si vivant... Un rat... Avec son sang je pourrais invoquer mon dieu, afin de lui demander mon but en ce lieu... La mission qu’il me confie ici...



** Mort... Folie... Souffrance... Lucyan... ton âme me sert même si ton corps n’est plus que chair en putréfaction... Ce lieu... ce lieu est bénie par un grand dieu... un dieu qui aime le sang... beaucoup de sang... Les vies ne disparaissent jamais... Tous peuvent mourir indéfiniment... Mais leur folie n’est pas différente... par le feu, montre leur ma puissance... Fais leur accepter leur propre folie... Forme une armée... et tue les infidèles à ma démence... Trouve les gardiens de leur raison, et brise les pour qu’ils me servent à leur tour... Ils ignorent qui ils sont.... ils ignorent qui tu es... Montre leur la Négation Absolue... **