Inscrit le: Ven 11 Mars, 2005 17:53 Messages: 4806 Localisation: Sous Terre
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UN PROJET
I- ADIEUX CHERS ALLIES :
* Psyché, clair animal allongé souplement dans un coin sombre de la pièce, redressa son cou gracile vers Seytahn :*
- tu rêves encore une fois ! Qui donc pourrait être intéressé pour construire une roulotte, quand tout le monde trouve normal que les petits clans doivent se passer du confort des clans plus forts en nombre ! Les petits clans souffriront toujours de l’invasion des grands, c’est une bêtise acceptée depuis la nuit des temps et personne ne fera rien pour changer le cours de ces choses les plus ancrées dans les mentalités obtuses ! Donc acceptes sans broncher : pas de château, pas de roulottes, pas d’abris pour les petits clans, tant pis pour eux s’ils sont petits, ils n’ont qu’à être gros comme les autres !
- Psyché, si je suis têtue il faut bien que ça serve à quelque chose : je lutterai toujours pour qu’un équilibre soit rétabli, quelques soient les doctrines que tout le monde suit et concède comme des moutons ! Car combien de fois on a pu voir une petite minorité déplacer des montagnes, tout simplement parce qu’elle était motivée !
* Seytahn posa la feuille plus loin d’un geste agacé, et son chef arriva précipitamment sur ces entre-faites :*
- la Horde est bien là ! Ils sont amassés en un nombre inimaginable à deux pas du château : je vais demander à nos alliés de se replier, ça ne sert plus à rien qu’ils se fassent encore massacrer alors que la cause est belle et bien perdue.
* Ainsi son chef en était arrivé aux mêmes conclusions qu’elle ; elle l’observait, lui, si jeune, et pourtant si calme, si avisé et réfléchi. Elle songea à toute la dépense d’énergie qu’avaient fourni les alliés pour lutter tant bien que mal, à s’organiser, à essayer d’haranguer plus de combattants… Elle revit la jeune Elfe dynamique et guerrière parvenir à convaincre un clan qui, lui confia-t-elle, n’avait pas pour habitude d’aider les autres clans ; Haiiael, nouvellement chef des RévolT, avait réussi à mobiliser une partie de sa troupe, et avait fourni un gros effort de concession pour discuter de stratégie avec un autre chef contre lequel son clan était constamment en guerre : Kaelthas… elle n’oublierait jamais non plus ce chef Nain qui souriait aux petites taquineries d’Haya ("les RévolT sont les plus forts !"), et qui aidait lui aussi avec les plus puissants de ses guerriers, son élite. Sereg aussi était quelqu’un à découvrir, ce chef des chevaliers Blancs qu’elle n’avait jamais rencontré qu’à l’occasion de cette douloureuse guerre. Mais voilà, et enfin ! Tout allait bientôt se terminer, et elle acquiesça les dires de son chef Marthau :
- si tu penses que c’est la plus sage décision, alors il faut les prévenir.
* Marthau s’excusa de repartir aussitôt, il avait encore d’autres choses à faire.*
II - DEATHANGEL :
*Dans la pénombre de la pièce exiguë redevenue calme, Psyché s’était levée ; ensemble, elles sortirent du château dont déjà une partie s’écroulait sous les assauts ennemis. Quel gâchis se dit-elle : tout ça pour étendre un pouvoir ! Tous ce gaspillage de temps passé à s’occuper d’une guerre, alors qu’il y avait tant de choses plus intéressantes à faire ! Seytahn avait l’intention de quitter son clan dés qu’il se serait installé dans un endroit plus paisible : elle ne voulait plus jamais vivre ces guerres, ni ces vaines querelles qui concernaient une petite partie de son clan et celle d’un autre clan, mais qui avait entraîné un trop grand nombre de personnes à leurs dépends, et encore moins les assauts de ces clans puissants en nombre qui se croyait tout permis car le sien voulait rester indépendant et libre !
Elle songeait à monter un clan où il n’y aurait que des artistes : passionnés par leurs pratiques, dessins, peintures, poésie, musique, ces personnes là seraient en-de ça de ces conflits perpétuels qui régnaient en Lorndor et dont elle souffrait : avec eux il n’y aurait plus de guerre !
A dos de biche, elle se faufila entre les assaillants sans se faire trop remarquer ; elle avait pris encore quelques coups mais pouvait rester active ; d’ailleurs seuls les envahisseurs de la Spirale (NON CONCEDO, NON ABSOLVO!!!!! Pfff ! aucun espoir de s’entendre avec un clan qui affichait tant d’intolérance et de dureté !) et les autres de la Horde l’attaquaient ; les membres de la Dream ne lui faisaient plus aucun mal depuis longtemps, sans qu’elle sache pourquoi !
Arrivée sur la place Publique, elle entendit les ricanements de certains, dont ceux du clan de la DML qui n’avaient fait que se vanter tout haut de leur puissance tout en restant à l’écart des coups tels de vils badauds.
Encore une fois une sourde colère montait en elle. En descendant de Psyché elle lui cligna des yeux : désolée, mais je ne peux pas laisser passer ça !
Comme toujours il y avait beaucoup d’agitation sur cette place, mais certains endroits de passage voyaient plus d’affluence que d’autres. Elle fendit la foule et placarda à droite et à gauche, dans les endroits les plus stratégiques, l’injustice de leur situation !
Ah ! S’ils croyaient qu’elle allait se laisser faire sans rien dire ! S’ils s’imaginaient qu’ont pouvait comme ça écraser un petit clan qui n’embêtait personne, sans réagir et en restant soumis et silencieux ! Et bien ils se fourraient le doigt dans l’œil ! Haut et fort elle clama que ces clans étaient des vilains pas beaux, avec croquis et textes à l’appui !
Quand ce fut fait, elle se sentit ragaillardie, mais cela ne changea en rien au fait que le château perdait de plus en plus sa fière allure. En revenant sur les lieux on ne pouvait que constater qu’il en manquait déjà la moitié ; elle ramassa quelques pierres qu’elle embrassa délicatement, souvenir de festivités, de jeux et de plaisirs. Quelques ennemis en profitèrent pour lui taper dessus, et elle appela Clackos, un des membres des RévolT, avec lequel elle riposta contre l’ennemi en faisant coïncider leurs actes simultanément. Mais Seytahn, de faible constitution par rapport aux envahisseurs, ne tarda pas à s’écrouler sous les coups des divers soldats. Allongée par terre, aveuglée par le sang qui coulait sur son visage, elle vit un des ennemis se pencher sur elle : DeathAngel ! Il entreprit de la soigner encore une fois, alors qu’il faisait partie de la Dream…
- mais pourquoi tu fais ça ? gémit-elle
- parce que, répondit l’Undead avec aplomb : toi tu es quelqu’un qu’on ne doit pas taper, toi tu es quelqu’un qu’on doit soigner !
*il hésita avant de reprendre, d'une plus petite voix :*
... dis ... ce serait bien, qu’après la guerre, tu rejoignes mon clan, tu y serais la bienvenue, tu sais ...
- Comment pourrai-je rejoindre un clan contre lequel je viens de me battre ? Tu sais, dés que tout ça sera terminé je quitterai le mien, je déteste trop la guerre, j’ai tant d’autres choses à faire !
- Oh noooooooon !!!! S’exclama DeathAngel : il ne faut pas que tu partes à cause de nous ! Tu n’es pas concernée dans cette guerre ! Nous voulions juste punir quelques uns de votre clan pour leurs moqueries à propos du fait qu’on n’arrivait pas à construire notre propre château ! Je te promets qu’après ça il n’y aura plus de problème !
- Oui, peut-être, mais de plus grands clans se sont servis de ce prétexte pour tenter de répandre leur pouvoir tyrannique, et cela nous a tous impliqué, et la guerre je déteste !
*Mais l’Undead magicienne ne put entendre la réponse de l’Undead ennemi, car, malgré ses soins, elle s’évanouit sous la douleur des coups multiples.*
III - UN CRIME PREMEDITE :
Quelques heures plus tard, à peine remise de ses blessures, elle enfourcha à nouveau sa biche pour retourner prendre des nouvelles sur la place publique : là elle vit le chef des Dreams faire des discours provocateurs sur l’état de leur château, et au sujet de l’absence de tous les membres de son clan qui, bien évidemment, seuls et en sous nombre face aux énormes forces qui les assaillaient, avaient du tomber sous les coups : il n’y avait vraiment pas de quoi en être fier ! Furieuse de tant de gausserie déplacée, elle repartit sur les lieux : comme elle avait été témoin de la construction de leur palais, elle serait témoin de sa destruction jusqu’à la dernière pierre !
Seules quelques ruines surgissaient encore dans cette désolation… elle avait l’impression que la citadelle, si fièrement dressée en ces temps paisibles où seuls des voisins pacifiques et intelligents l’entouraient, gémissait là, dans le bruit des murs qui s’écroulaient petit à petit ; Personne ne semblait prendre garde à sa présence, en tout les cas personne ne lui porta de coups, tout occupés sans doute, qu’ils étaient à démolir les derniers contreforts. Alors Seytahn attaqua quelques soldats et quand elle fut totalement épuisée, elle s’assit sur une pierre en se prenant la tête dans les mains ; elle attendait sa dernière heure et celle du château, mais le temps semblait suspendu… seuls l’immobilité et le silence semblaient régner, mais d’une façon si irréelle que cela laissait présager le calme avant la tempête. Psyché s’approcha et se coucha contre elle ; en se concentrant Seytahn la magicienne parvint à communiquer par télépathie avec Haiiael, et Clakos. Toute entière dans ses conversations elle ne vit pas tout d’abord le château s’écrouler complètement ; c’est quand son chef Marthau et Zig la gnomette la contactèrent pour lui demander des nouvelles de leur bâtisse (ils avaient du rester à l’infirmerie de leur royaume respectif), quelle vit que le palais n’était plus : complètement rasé, on n’aurait jamais cru qu’un tel bâtiment ait pu exister en des jours meilleurs. Elle le leur signala ; un silence de consternation s’ensuivit ; ensuite elle ne put rien dire de plus car quatre assaillant de la Spirale et de la Horde entreprirent de la massacrer. Au moment où elle allait repartir dans le monde de l’inconscience, elle eut le temps de voir sugir Raven, qu’elle n’avait pas rencontré depuis sa dernière visite diplomatique ; il souriait, se dressant raide et en pleine forme au-dessus d’elle, elle qui était à terre, blessée de toutes part, et lui porta le coup de grâce en lui disant que c’était lui qui s’était aussi chargé de porter la dernière attaque au château, et qu’il ne le faisait pas au nom de son clan la DML, mais au nom de la Horde.
Seytahn ne put réprimer un sentiment de dégoût et de révolte avant de se retrouver à nouveau expédiée au royaume des Ombres.
Pendant quelques jours elle resta là, essayant d’oublier cette guerre pourrie ! Mais elle en parvenait pas à oublier les derniers forfaits de Messire Raven. Psyché était à ses côtés et lui prodiguait ses soins. Elle regardait les yeux immenses et incandescents de la biche…. Tout d’un coup elle eut l’impression d’être hapée dans une spirale ; elle se réveilla aprés ça avec un mal de crâne conséquent, mais aussi une seule idée en tête ; un clan de journalistes ! Des artistes qui ramènent des informations pêchées dans tout Lorndor ! Voilà ce qu’il faudrait !
Elle entendit Cerydwënn, sa copine Prêtresse de la Lune, lui parler au loin par télépathie : Raven t’a donnée un rendez-vous ! Sur ces mots elle se retrouva de suite sur les lieux ! Elle allait plus vite que sa pensée, et fut surprise de voir Raven face à elle endormi, elle s’était déplacée plus vite que la lumière ! Des rochers explosifs très puissants étaient déjà entre ses mains, et sans qu’elle ait eu le temps de songer à quoique ce soit, elle les projetait sans scrupule sur le Diplomate des Dml. Il commençait à s’agiter mais elle était déjà en route , traversant les contrées de Lorndor, libre comme l’air ! Elle descendit des hautes sphères quand elle aperçut Hasselt allongé dans un champ, en train de dormir à la belle étoile. Des larmes brillaient encore aux coins de ses yeux, reflétant la pâleur de l’astre lunaire. Il venait de quitter le clan des Cids, sa mission d’aide était terminée. En se disant qu’elle lui aurait bien donné un baiser, elle se trouva aussitôt penchée au-dessus du sensuel guerrier. Psyché surgit à ce moment là !*
Seytahn !
*Elle vit la biche prendre tour à tour l’apparence de 2 vieilles connaissances, Antidéa et Prodéus, mais ce ne fut que l’espace d’un instant. La Blanche Fée était à nouveau à ses côtés ; elle lui fit un long regard profond… Seytahn vit la biche dorée qui pleurait son faon dans les flammes de l’incendie, et les chasseurs qui le découpaient encore vivant : elle vit l’enfant révolté qui avait déplacé une foule de jeunes victimes, et la louve blanche qui s’enfonçait avec sa meute dans la fissure d’un lac pas si gelé que ça ; la fée des eaux apparut aussi, bâtissant une Arche d’Or sous une pluie arc-en-Ciel…*
Non ! Seytahn !
IV- VERS DE NOUVEAUX HORIZONS :
La biche Psyché avait maintenant une drôle de corne qui lui sortait du front. Une sorte de torsade vaporeuse qui ressemblait à ces longs bonbons multicolores et torsadés. La pointe s’agrandit dans un mouvement de rotation et semblait aller droit vers son nombril ; heureusement elle finit par se diriger vers le sommet de son crâne, et, quoiqu’elle ne sentit rien de tangible, Seytahn fut sûre que le nuage de corne était entré à l’intérieur de sa tête.
Maintenant elle se trouvait assise devant un pupitre, contenant des pages et des pages éparpillées de toutes part ! Psyché les poussa du museau : un journal , une gazette, voilà et plus de vengeance sur certains Raven ! Plus loin se tenait FenrirDarkWolf ( un nom difficile à prononcer !), et elle entendit parler de *Chroniqueurs *
La gazette des Chroniqueurs de Lorndor !!!
- Désolée, lui souffla Psyché, je sais bien que tu aurais préféré t’amuser à errer comme un ectoplasme, mais voilà tu as du boulot ma chère !
Alors Seytahn enfourcha sa blanche et sage monture pour chercher dans tout Lorndor des chroniqueurs susceptibles de l’aider dans ce projet !*
HRP : merci de ne plus faire de commentaires ici car je dois éditer, reprendre les textes, en couper de grandes parties car j'ai tendance à trop écrire quand j'écris ( je sais )
_________________ Sondage : Quelles sont vos séries préférées ? The the : Armageddon Days are Here (Again)
Dernière édition par [Vamps]Seytahn le Dim 18 Déc, 2005 12:06, édité 2 fois au total.
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