Forum Heroes' Chronicles

Glorfindel n'avait pas vu Riddick s'éclipser. Toutes ses pensées étaient absorbées par l'Elfette qui sanglottait dans ses bras, sa Shandra si fragile qui faisait couler son trop-plein de larmes. Il ne disait rien, il se contentait de la serrer contre lui, elle qu'il avait cru perdre à jamais.

Puis elle commença à respirer plus librement, ses hoquets se firent plus rares, et ses larmes cessèrent de couler. Alors il lui parla, doucement.

- Tu as voulu me tuer? La belle affaire... Tu as de la haine en toi, une rage enfouie, et l'Undead n'a fait que la réveiller et la diriger. Peu importe ce dont tu te souviens; il pensait pour toi, te laissant seulement une vague impression d'être toujours toi-même. C'est en quelque sorte son... cadeau d'adieu, te laisser croire que tu es un monstre! Mais il est parti, je l'ai vu, ne t'inquiète pas.
- Mais s'il revenait? dit Shandra, la voix mal assurée.
- S'il revenait? Tu as connu la perversion des Undeads, et tu en garderas le souvenir. S'il revenait, et s'il essayait à nouveau d'accomplir ses noirs desseins, tout ton corps, toute ton âme le sentirait et se révolterait à son approche. Tu as le pouvoir de le détruire, maintenant qu'il a échoué.

Shandra le regardait, incrédule. Glorfindel devina la question à laquelle il s'attendait, et y répondit, l'air le plus détaché possible.

- Les rèves d'un Noldor sont imprévisibles! Olorin se promène toujours de par le monde, et il apporte les réponses à bien des questions.

Puis il partit d'un grand éclat de rire.

- Trève de grands discours et de théories pompeuses! Cessons de nous torturer les méninges!
Et, plus calmement: Aujourd'hui j'ai retrouvé celle que j'aime.

Et ils s'embrassèrent comme les jeunes amoureux qu'ils étaient.

Shandra se sentit brusquement plus légère, débarassée des derniers voiles noirs de la peur. La fatigue ne se fit ressentir qu'avec plus d'acuité : plus que le contrecoup de ses blessures, c'étaient les sortilèges que l'undead avait lancés à travers elle, puisant dans son énergie sans vergogne, qui se rappelaient à sa mémoire.
Mais l'elfe n'avait pas envie de fermer les yeux : quels rêves, ou plutôt quels cauchemars pourraient bien en profiter pour se glisser dans son esprit épuisé ? Non, elle préférait rester là, avec celui qui comptait maintenant plus que tout.

Leur étreinte se fit plus fiévreuse.
Un brusque élancement à l'épaule fit grimacer Shandra, ce qui n'échappa nullement à Glorfindel. Il la relâcha tout de suite.

- Excuse-moi. Je t'ai fait mal...

La jeune elfe secoua la tête avec un délicieux sourire, les yeux brillants. Mais son compagnon s'écarta sagement. Pourtant, il brûlait d'envie de faire l'inverse !

- Tu devrais dormir encore un peu.
- Mais...
- On ne discute pas, tête de mûle !

Une moue mécontente aux lèvres, Shandra fut bien obligée d'obtempérer. Et à peine sa tête avait-elle touché l'oreillé qu'elle glissa dans un profond sommeil.

Glorfindel se passa la main sur le front. Allons bon, c'était à son tour d'avoir l'air fébrile...
Il regarda Shandra. Plus rien ne pouvait lui arriver, à présent. Elle était en sécurité et les derniers événement ne seraient bientôt plus qu'un très mauvais souvenir.
Il se leva d'un bond et sortit sans bruit : il avait bien besoin d'air frais, tout à coup...

John rouvrit les yeux.
Depuis sa plus tendre enfance, il avait un dons magique très spéciale. Il pouvait voir dans son sommeil le passé très proche ainsi que le présent. Jamais il n'avait vut l'avenir...
Ainsi, durant sa sieste, il avait vut ce qu'il se passait à l'étage supérieur de l'auberge et ce qui s'était passé juste avant aux elfes.
Il savait aussi que le danger pour eux était écarté.


Sa curiositée assouvit, il tourna les yeux vers la porte de l'auberge. Une jeune elfe entra et alla s'assoir à une table et sortit une pipe.

"Amusant, pensa John, une elfe fumant la pipe... Je pensait que seul les mals n'aimait fumer... J'ai encore beaucoup à apprendre sur cette terre de guerres qu'est le Lorndor."

Pendant que j'avancé vers les troupes ennemi pour bastonner, je vis une auberge sur la droite de la route en même temps que j'ecraser la tête d'un elfe.
Puisque j'avais soif et que je risquais de m'ennuier, j'emporta 2 elfes par les cheveux et j'entra dans l'auberge.
L'ambiance etait bonne même si sa manquais de baston et donc je m'avanca de mes pas lourd vers le contoir tout en regardans la deco.
Je vis l'aubergiste et des dixaines de tonneaux de bière derriere lui ce qui me dis que j'etais au bonne endroit .
Je dis de ma voix forte mais que je trouvais asser douce : Aubergiste t'a pas un tonneaux de bière pour moi syoupley.
Et avant que l'aubergiste est fini sa phrase je me jeta sur le tonneau le plus proche et je l'emporta dans un des coin de la taverne

desoler m'sieur

Un horrible tintamar réveilla Sandaïme un nain (ou pt-etre était-ce un homme ???) était en train de decendre méticuleusement tout les tonneaux de bière entreposé dans cette magnifique auberge. Du calme, qui avait attirré notre jeune elfette en ces lieux, il n'en restait rien.
Cet acte de barbarie et de déchéance fit entré Sandaïme dans une colère noire, tout à coup la chaise sur laquelle elle était assise s'envola alors que notre elfette se relevait, sa silouette chétive se fit imposante, le tonneau que Gildia tenait entre ses sales mains explosa révélant un liquide sombre qui s'enflamma et se déversa sur le pauvre gildia qui ne comprit rien à ce qui lui arrivait.

"Imbécile comment oses-tu déranger la tranquillité de ces lieux et de ces occupants ?? Pour cette acte odieux le liquide que tu affectionnes tant va te punir pour laver l'affront que tu viens de commettre. Maintenant part d'ici ou fais toi tout petit le chao n'a pas sa place ici !!"

Montaigus descendit de sa chambre, après une nuit a dormir comme un souche. il avait été reveillé par des bruits, peu present dans cette auberge au quotidien.

- mouhaaaaaa *baillement* hum... olla olla... que ce passe-t-il ici ? ... jeune elfette... lancer un sort ne servira qu'a faire plus de bruit... pour.. faire taire ce genre d'individu assez belliqueux et iirespectueux du calme et de la serénité, il faut s'y prendre avec calme et sérénité...
Bon l'autre tu m'a reveillé... fait moins de bruit... tu est d'accord ? finit-il avec un sourire angelique sur les levres.

et il alla s'assoire a une table en passant par le bar pour se prendre une chope.

Glorfindel sortit de la chambre. Il fallait absolument que Shandra se repose, et de son côté il avait besoin de garder la tête froide pour pouvoir lui prodiguer d'éventuels soins.

En descendant l'escalier, il entendit des éclats de voix, plutôt agressifs, qui le mirent sur ses gardes; et en arrivant dans la grande pièce, il vit un spectacle plutôt insolite.

Un être bizarre se roulait par terre, les vêtements en flammes, et hurlait comme un Grunt qu'on égorge.
Une Elfette se tenait à côté, les yeux ardents de colère.
Et celui qui avait achevé de soigner Shandra était là aussi, les cheveux en bataille, et enguirlandait copieusement le bonhomme qui continuait à se rouler par terre.

Il aurait bien aidé le malheureux, mais au moment où il s'en approcha, son regard tomba sur deux corps jetés dans un coin de la salle. Deux corps inertes, à force de fatigue... Ou peut-être tout simplement deux cadavres. Deux corps d'Elfes, de grandes traces de hache en travers du buste. La hache en question était posée à côté, et le large fourreau de l'être qui se roulait par terre était vide.

Empourpré par la rage, Glorfindel se saisit de l'inconnu, éteignit les flammes de ses vêtements, l'empoigna par le col et le traîna dehors. Là, il le plaqua contre le mur de l'auberge, sa dague sous la gorge.

- Qui es-tu pour venir troubler le repos de cette auberge? Comment oses-tu y apporter les cadavres de mes frères? Réponds sur-le-champ, ou pars, et vite! Ma lame brûle d'envie de te chatouiller les tripes!

Lear s'approche de Glorfindel et posa la main sur son épaule

-"tu peux le lacher je pense qu'il a compris. Je doute qu'il recommence. Il ne sert à rien de s'acharner ainsi sur lui. Allez viens, rentrons, je t'offre un verre à boire. Ensuite nous irons trouver une sépulture digne de ce nom pour ces deux elfes."

Lear et Glorfindel rentrérent dans l'auberge laissant Gildia méditer sur ce qui venait de lui arriver

Sandaïme s'approcha de la table où siégé Glorfindel et lear, arrivé à quelques pas de ces derniers la jeune elfette s'inclina profondément.

"Pardonnée moi pour le trouble que j'ai causé mais les actions de cette créature m'étaient insupportables, venir troubler ce lieu avec les cadavres de camarades elfes m'a retourner le coeur.
J'espère que mon action ne m'aura pas attiré vos foudres.
Je suis votre dévouée."