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Kalays était toujours attablé au fond, près de la fenêtre, perdue dans ses pensées alors qu'une nuit sans lune tombait sur les plaines du Lorndor. Il regardai, l'oeil sans expression précise et la pensée volatile.
Voici trois jours qu'il séjournait dans cette auberge, et les évenements qu'il escomptait ne s'étaient toujours pas produits.
Il espérait, mais perdant confiance un peu plus chaque jour où le temps passait sans lui apporter satisfaction.
De guerre lasse, enfin, il sortit de son mutisme et décida, comme à son habitude, d'aller converser avec les deux demoiselles avec lesquelles les échanges avaient été à son goût trop éphemères.
Mesdames, je me permets de vous réimportuner de la sorte, mais j'ai cru comprendre à vos coups d'oeil à l'assemblée que vos discussions semblait sorties du cadre personnelle. Or c'est presque mapremière visite ici, et j'entends bien ne pas terminer la soirée dans de sombres divagations.
Nous ne nous sommes d'ailleurs pas présentés: je suis Kalays, fils de Celephays, elfe noir honni des siens et Poète Suprême dirigeant Les Poètes Oubliés. Ne vous en tenez pas à ce que vous auriez pû entendre à mon sujet, les racontars sans fondements courent en masse à-travers ces terres.
Kalays tira une chaise en bois et s'assit en face des jeunes femmes.
Vous importunerai-je si je prenais place à vos cotés?
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