Il y avait longtemps que je voulais répondre à plusieurs posts mais entre temps j'ai oublié (et je ne retrouve plus les posts en question + flemme de chercher).
Pour les combats, les animaux qui se disputent des territoires utilisent des codes et rituels.
Qu'ils respectent.
Et beaucoup plus l'art de la menace et de l'intimidation que celui de la tuerie.
L'adversaire qui en découdra pourra manifester des signaux d'abdication et... oh surprise, le dominant du moment n'en profitera pas pour le massacrer, mais des gestes de soins et de toilettage. Comme quoi...
Pour ce qui est de leur attaques prédatrices pour se nourrir, pas de destructions massives, de gaspillage, Balatazar parlait d'auto-régulation.
De plus, un truc qui me parait évident j'en fais quand même la remarque, malgré qu'ils aient pour la plupart des capacités de prédations et de perceptions naturelles largement supérieures à l'être humain, faudra me dire où et quand les animaux ont créé des génocides tels que les humains s'autorisent à le faire régulièrement quelques soient les raisons bidons.
Donc je reste toujours aussi sidérée lorsque constate qu'il est admis une sorte de supériorité de "conscience" ou autre de l'humain sur l'animal qui donne prétexte aux pires comportements comme aux meilleurs.
Vu que la conscience passe par les perceptions sensorielles.
Et question "meilleur" je me demande de quoi il s'agit. Sinon d'avoir un outil naturel : la main, qui permet la préhension, de là, l'adresse à créer diverses objets dont des prothèses et robots qui ne parviennent toujours pas à la cheville des perceptions et moyens de communication de certains animaux, et qui a donc favorisé l'adaptation au milieu naturel et sa transformation.
Pour ce qui est de l'imaginaire, sait-on si l'animal en est dépourvu ? Ca m'étonnerait !
Pour ce qui est des croyances à un "Dieu", on a vu ce que ça donnait dans les faits et gestes (massacres, destructions, viols, croissez et multipliez) : c'est pas bien joli on aurait pu peut-être s'en passer mais il faut régulièrement trouver des raisons idéologiques pour justifier des conquêtes de territoires, esclavage, colonisation, sinon l'homme s'avouerait agir pire que la "bête".
J'avais fait des screens de certains extraits d'un
livre mais je viens de me rendre compte qu'il date de 1985.
Une
page qui donne un aperçu plus récent sur quelques exemples des capacités animales*.
Un
livre plus étoffé à ce sujet avec tableaux comparatifs datant lui de 2005.
Conclusions personnelles : justifier la prédation massive et inutile des animaux par l'homme parce que l'animal est "inférieur", c'est du pipeau !
*édit : je précise que je n'ai pas voulu dire que l'homme n'était pas capable de perceptions plus développées que celles officiellement connues à ce jour ni que ces perceptions nécessitaient obligatoirement d'organes sensoriels tels qu'on les détermine à l'heure actuelle.