Forum Heroes' Chronicles

Titoc sortit de sa cuisine, les cheveux hirsute et encrassés. Le nain avait fini son histoire et un nouveau client venait d’entrer. Le gnome l’observa attentivement. Ce n’était pas un client, mais une cliente !
Cela expliquai bien des choses, comme le fait que Molière ait abandonné son pichet encore a moitié plein. Décidément la morale du vieux Gnome laissait à désirer, lui qui se prétendait meneur de la race Gnome, il osait séduire (ou tout du moins essayer) une Elfe. Il faut dire que celle-ci était troublante, ses cheveux et surtout ses yeux émettaient une lueur glacée. Que l’Elfe fut ensorceleuse n’aurait pas étonné Titoc, mais cela ne l’empêchait pas de l’admirer au plus au point.
Néanmoins Titoc fut embarrassé d’avoir été ainsi troublé. Et il ne put s’empêcher de rougir. Il murmura :

*Je ne peux tout de même pas admirer cette Elfe, je suis un Gnome que diable ! Allons c’est une cliente au même titre qu’un Tauren ou qu’un Nain.*

Le Gnome se detourna la tête, il était jeune et voulait paraître déterminé, il ne voulait surtout pas montrer ses « faiblesses ». Il se retourna donc vers le Grunt, après avoir jeté un regard accusateur a Molière.

Mais non tu n’es pas un pléonasme, mais j’imagine que tu dois en entendre beaucoup des gens qui essaient de te parler. Allez, passe donc dans ma cuisine te laver les dents, tu mets de l’encre sur chacune des chopes que tu portes à ta bouche.

Quant a toi Molière, je te charge de t’occuper des clients restant puisque tu m’as l’air zélé aujourd’hui.

*Molière posa sa bouteille de vin sur la table, et alla retirer 2 verres sous le comptoir*

Puisque me voici seul maître à bord de cette auberge après Jah, dieu des gnomes, jusqu'au retour de TiToc, permettez moi, douce elfe, de vous offrir de la part de la maison, en guise de bienvenu, ce verre de vin dont vous me direz des nouvelles...

L'elfe se fendit d'un léger sourire, peut être amusé, peut être aimable, peut être cruel... dur à dire en fait.
Se penchant légèrement, elle répondit
"Je suis Mélissandre, mercenaire de la compagnie noire, chasseuse de tout gibier valant de l'or ou quelque compensation précieuse.
Et grand merci pour le vin. Mon métier me laissant, lors de mes repos, apprécier à sa juste valeur ce que ce monde a de délicieux à offrir, je vous dirait bientôt ce qu'il en est de ce breuvage sieur gnome..."
Sur ces mots elle tendit une main longue et fine vers le verre, le levant brièvement avant de le porter à ses lèvres, laissant un court instant le liquide couler dans sa gorge avant de le reposer sur la table de bois.
"Parfait"
Souriant un peu plus, elle laissa rêveusement courir ses ongles blancs sur le verre encore presque plein.

la porte s'ouvrit en grincant légérement et entra sur la pointe des pieds un homme roux, bati tres largement, 150Kg de finesse dans un corps de brute.
Vétu uniquement d'un pantalon vert et d'un paire de botte en cuit de yack, il regarda autour de lui le torse bombé et aussi glabre que ce qu'un undead est reputé pour sa joie de vivre.

Il vit l'elfe, jouait à sa bien élévé un peu comme la jeune elfe a qui il avait renfoncer le nez dans le crane queqlues minutes auparavant a coups de torgnoles.

"Y a e le biére ici au moins ? Déja qu'ici on a pas le droit au baston avec des armes ou à coup de tabouret y reste au moins l'alcool j'espére ..."

Krän n'eût pas le temps de fermer la porte qu'une silouette encapuchonnée s'était glissée dans l'auberge. Il était de petite taille, entièrement recouvert d'une cape noire avec capuche, seule sa longue barbe grise était visible.

Kruel sorti une dague de sa botte et la jeta sur le tas d'armes déjà amoncelé à l'entrée. Il traversa la pièce d'un pas énergique pour s'assoir (en escaladant tant bien que mal le tabourret) à la tablée où se trouvait la plupart des clients.

Il s'assit à côté d'un orc qui le regardait d'un air niais tout en se récurrant le nez. Kruel, grommola puis demanda à être servi en alcool fort ce qui déclencha les marmonnement du gnome. Le nain ota sa capuche laissant apparaitre un visage bousouflé et bleui par des coup.
"Grr, quelle journée de gobelin!" dit-il.

*Le sourire de l'elfe avait plongé le Gnome dans une sorte de transe, captivé par la tièdeur réconfortante qui émanait de cette simple esquisse de fossette au coin des lèvres... Noyé dans les yeux mystérieux de l'elfe, deux clients arrivèrent... Molière devait assurer leur bien être jusqu'au retour de TiToc.. Aussi se leva-t-il*

Pardonnez-moi un instant, muse issue des plus doux rêves des hommes, mais je me dois d'aider mon fils...

*Le mot fils impliquait trop celui de femme.. Cela déplaisait au gnome de se montrer déjà engagé dans une quelconque relation*

... Mon fils spirituel, j'entend...

*La dessus, Molière alla remplir un Galon de bière, et un Baron d'hydromel, il portat le premier à celui qui semplait être un barbare, et le second au nain. Il mit l'argent obtenu dans sa bourse... Après tout, il faisait le travail de TiToc..*

Si vous en voulez de nouveau, allez vous servir, et payez ce que vous buvez en conséquance, Vous ne pourrez partir sans avoir payé de toute manière, un puissant magicien a ensorcelé cette taverne pour!

*Après avoir accompli sa tache, le gnome retourna s'asseoir en face de sa charmante rencontre*

Heureux que ce cru vous ravisse, j'aurais été véxé du contraire, car, sans vouloir me vanter, les vins font partis de mes spécialités... Ainsi, vous êtes mercenaire... Quels vents enchanteurs ont amenés à pousser de si délicates et élégantes mains la porte de cette auberge?... Daignez expliquer au simple gnome maladroit que je suis, comment une créature dont la prestence est la grâce surpasse même jusqu'à celle des déesses les plus ennivrantes est arrivée sur ces champs de batailles?...

*Molière repris son verre pour savourer doucement en sirotant le cru qui s'y trouvait.. Il serait meilleur le lendemain, nul doute la dessus, mais ne tiendrais sans doute pas jusque là...*

Le barbare eu un sursaut tel qu'il renveras un peu de sa biére sur les poils de son torse.
"QUOI!!!! C'est quoi cette endroit, on peut pas se mettre sur la geule, on peut pas se casser sans payer ... C'est naze cette endroit."
Heuresement pour une fois Krän avait de l'argent sur lui, enfin l'argent de l'elfe qui avait baffé peu auparavant.

Il entendit le gnome s'adressait à une elfe tout comme celle qu'il avait taloché mais celle la n'avait pas des airs de duchesse, plutot celle d'une prédatrice...

"Ce qu'une femme fais sur un champ de bataille, elle peut comme moi cherchez l'adrénaline du combat, elle peut courir prés la gloire ou la richesse, elle peut se repaitre du sang et de la souffrance des autres, il y a tellement de plaisir, et de choses que l'on ne trouve que sur les champs de batailles....
Vu l'armure elle n'en serais pas à ses premiéres escarmouches, permettez moi de me presentez Krän barbare spécialiste du combat à la hache, et aussi de perte de hache. Vous dites que vous êtes mercenaire ...
J'aimerais le devenir et je crois que ma carrure, et ma soif de combat pourrez vous être utile."

En effet l'homme devant toi approché largement des 2M et semblait être fait unquement de muscles, et par la même denué d'intelligence, ce qui est normal pour un barbare.

Le barbare regarda un instant le gnome et ajouta d'une fois douce avec un air légérement éféminé involontaire

"Zauriez pas vu ma hache à double tranchant c'est une binette contour ? Vous savez la premiére lame releve la tete la seconde d'arrache !"

Le gnome servit l'hydromel au nain qui faillit s'étouffer quand le gnome annonça le prix de la consomation.
"Ahrg! 3 pièces d'or! Mais c'est du vol! Ces gnomes ont toujours été jaloux de nos richesses."

Tandis que derrière lui, le gnome rejoignit l'elfe et le barbarre, Kruel se tourna vers la tablée de guerriers. Après quelques minutes de silence, le nain décida d'entamer la conversation :

"Les temps sont durs pour un honnête détrousseur comme moi ; les proies faciles se font rare.
Les gens deviennent méfiant, ils se sont organisés. Ils se déplacent en bande et achèvent leurs victimes sans nous laisser le temps de dérober quoi que ce soit.
J'en suis tombé au point de m'attaquer à un type qui avait toute sa vie! Si ça continue je vais devenir honnête et je vais être la risée de mes collègues."

Sur ces mots, le nain but abondament, si bien que l'hydromel coulait le long de sa barbe.

Nullement déstabilisée par l'attitude du gnome (qui ne devait pas être le seul à avoir tenté sa chance), elle garda le sourire un bon moment avant de se décider à répondre, pesant chacun des mots portés par sa voix chantante et doucement grave.
"Vous avez la langue habile sieur gnome, aussi je vous répondrait. Je suis mercenaire car j'aime la chasse autant qu'un grand vin, et que le fruit de mes contrat suffit à me combler... c'est joindre l'utile à l'agréable et je mène une vie que je ne pourrait rêver mieux ou se mêlent sang et denrées raffinées sans que je n'ai besoin de personne d'autre que moi même pour me les procurer.
Je n'ai aucun contrat actuellement aussi j'ai mon temps libre pour vagabonder, visiter les tavernes en quête de divertissement... ou de rencontres"
Sur ce elle fit un nouveau sourire au gnome, dévoilant une rangée de dents parfaitement blanches, semblant légèrement amusée.
Puis à l'arrivée du barbare elle tourna la tête vers lui le temps d'écouter son discours, hochant finalement la tête.
"Je pourrais vous présenter au chef après un bref test que, j'en suis assurée, vous ne manqueriez pas de réussir..."
Puis, l'évaluant avec un regard rappelant celui d'un marchand d'esclaves elle ajouta
"Vous pourriez même faire équipe avec moi... pour les assaut frontal s'entend... car je doute que la discrétion soit votre point fort..."

Décidement, à cette heure, l'hauberge était plus que sur fréquenté... Une caracasse de plus laissait venait d'aparaitre derriere la porte...

Karock d'un large geste possa les deux battant...

"C'est ici que le heros arrassé fini sa journée?"

Melissandre se retourna vers ce "heros" comme il disait... Elle l'avait vite jugé... Un homme dans la 20aines, une touffe noire hyrsute sur le crane, le teint cuivré par le soleil des champs, apparement un campagnards qui sort de sa cambrousse pour s'adonner à la vie de guerrier... Pitoyable quoi.

Devant se regards, si legers soit il, Karock nbe put s'empecher une reflexion.

Karock : A qui ais-je l'honneur?

Il est bien connu que la réthorique est l'arme des gnomes... Notre carrure ne nous permets pas d'imposer le respect par la force, aussi devons nous l'obtenir par la légèreté de nos paroles, qui, plus tranchantes qu'une épée, mettent le monde à nos pieds..
Heureux de connaître vos motivation, gente mercenaire.. Gardez la bouteille en souvenir de moi.. Les amateurs de bons vins sont rares de nos jours et cela m'est toujours plaisir que de trouver un connaisseur...
Bien que vos yeux eussent pu me retenir à cette place toute ma vie, il est parfois d'autres taches que de se repaître du regard devant la plus somptueuse et délicate des créatures que Jah notre Père à tous ait créé... Aussi me remplis-je une dernière fois le coeur de votre vue, et vous souhaite un bon séjours dans le domaine de TiToc.... Ma dame..

*Le Gnome esquissa un semblant de révérence, rendue quelque peu ridicule par sa courte taille, puis alla glissre un mot à son fils en cuisine*

Je repars sur nos Terres, bon courage pour ton auberge, et ne garde ma réservation de la 12 bien au chaud, je reviendrais sans doute prochainement

*Avec un dernier regard en arrière en direction de l'elfe, Molière récupéra ses armes.. Le vent qui s'engouffra dans l'auberge lorsqu'il ouvrit les portes le fit maugréer. Il resserat ses vêtements autour de lui et disparut*

*Molière repassa la porte et fut surpris de découvrir le scène bloquée.. Comme si le temps s'était arrêté entre ses deux passages!!*

Eh bien.. Réveillez vous....

-Pas de réponse ni de mouvement-

*Le gnome en profita pour se servir un verre, prendre qlq pièces d'or au nain (toujours ça de pris, malin le gnome)... Puis il sortit un chevalet, et se mit à faire un portrait de Mélissandre (La muse m'habite!). Après avoir esquissé au crayon ses traits, ne rendant naturellement pas justice à tant de beauté féline, Molière roulla son oeuvre et la glissa dans une de ses poches... Puis il reprit le siège vide, tel qu'il l'avait quitté et attendit intrigué en buvant son vin de voir si le temps reprendrait...*

...

*Et c'est sur cette interrogation que notre gnome commença son attente*

Titoc entra a sont tour dans la piece, les yeux hagards, il n’avait pas dormit plus de trois heures pendant les trois derniers jours. Il avait les cheveux ébouriffés, qui formait deux touffes de poils suite a une lamentable tentative de coiffure. On voyait ses vêtements, en lambeaux, traîner au sol et remplis de crasse mêlée de taches qui semblaient être du sang séché. Titoc avait l’air d’un loqueteux et ne ressemblait plus du tout au fringuant propriétaire d’auberge qu’il aurait voulu être.
On distinguait des cernes sous yeux, et s’ajoutant a ses traits tirés, de nombreuses cicatrices balafraient son visage.

Molière, te voila ! Sache que j’ai failli à ma mission… Pardonne moi ! Je n’ai pas réussi a vous rejoindre…

Le Gnome laissa échapper un sanglot.

Pourtant j’ai essayé, j’ai voulu vous rejoindre au combat ! Mais ne pouvant abandonner mon auberge que la nuit, j’ai du prendre des risques. Je suis sortis la nuit, seul…

Titoc ne put en dire plus, se prenant la tête entre les mains, il sanglotât et s’éloigna en direction de l’escalier. S’agrippant à la rambarde de chêne, il se hissa au sommet de l’escalier qui menait aux chambres. Luttant visiblement contre la fatigue, il disparu derrière une des portes.

Sortant de sa torpeur, Mélissandre s'étira longuement... assez en tout cas pour attirer les regards et par la même réveiller l'activité du bar en cette belle matinée.
Se tournant vers le gnome qu'elle ne mit pas longtemps à remarquer, elle lui fit un charmant sourire
"Auriez vous de quoi restaurer une aventurière affamée dans cette sympathique auberge? Car si les plats sont à la hauteur du vin et de l'accueil qui m'est fait, je dépenserait volontiers quelques pièces..."
Sur ce Titoc fit son entrée et l’elfe tourna son regard vers lui, intriguée
"N’avez-vous pas besoin d’un médecin plus urgemment que de sommeil ?"

Entendant la remarque de l’elfe, Titoc fit volte-face, la politesse et le savoir vivre gnomesque lui intimait l’ordre de répondre, si mal en point qu’il fut.

C’est une charmante attention Ma dame, mais je ne suis nullement blessé. Les plaies cicatrisent et les bosses disparaissent, seules les souffrances dues au peines de cœur subsistent.

Le gnome jeta alors un œil complice a son compagnon.

Ce n’est pas mon cas et je m’en tirerais… Néanmoins je suis épuisé et seule une bonne nuit de sommeil me remettra sur pied. D’ailleurs je pense que je vais prendre la chambre 12. Si Molière n’y voit pas d’inconvénients, bien sur.