Forum Heroes' Chronicles

1)Le voyage

« C'est encore loin? »

L'air boudeur du gamin était aussi visible que l'agacement de sa mère.

« On a vraiment intérêt à ce que ce soit loin. Alors marche en silence ou je te fais porter tes provisions.

-Mais où on va?

-J'ai pas le droit d'en parler, je te l'ai déjà dit!

-On est que tout les deux, tu peux bien le dire. »

devant le regard réprobateur de sa mère, il se reprit

« nous deux et les loups.

-Les loups sont les plus puissant de la forêt, mais il y a une infinité de bêtes qui nous espionnent et on ne sais pas à qui elles obéissent. Allez, on fera une pause en haut de cette colline.

-Ouaiiiiiiiiiii!!!!!! »

Avec une énergie qu'il s'était bien gardé de montrer jusque là, Atanas escalada les deux cent derniers mètres qui le séparait du lieu dit avant que sa mère ne put terminer sa phrase. Erilon était habitué à voyager un jours et une nuit de suite sans halte, car elle était missionnaire et espionne, mais son fils, tout juste âgé de 8 ans, l'obligeait à s'arrêter sans cesse.

Comme toutes les elfes elle était jeune et jolie, et comme toute les elfes, il était impossible d'estimer son âge. Le petit monstre mangeait avec un appétit féroce. Elle ne mangea pas mais elle veilla à ce que Atanas laissa bien un morceau de viande pour les loups.

Tandis que le petit entamait une sieste, Erilon couru, avec une légèreté qu'on ne voyait qu'à elle au sommet de la prochaine colline pour jeter un coup d'oeil au village d'Asura, leur prochain point de ravitaillement.

Là, l'effroi la prit au coeur: les orcs étaient déjà là. Ils n'avaient rien brûler, sûrement par souci de discrétion, mais avaient tué la plus part des villageois. Ils étaient déjà en train de quitter le village et faisaient route vers Dilio, le camps des armée elfe Ses yeux d'elfe reconnurent Samgangïi, le chef orc le plus important du moment.

Elle attrapa un médaillon qu'elle avait autour du coup et récita quelques incantations. Le médaillon disparu au moment où un lièvre doré apparaissait à ses pieds, qui parti aussitôt en courant vers Dilio.

« Atanas, réveille toi!! On repart tout de suit au pas de course!!

-Maman, je pourrais même pas ramper 10 mètres... » bâilla l'enfant.

Erilon vit bien qu'il disait vrais.

« Bon, retourne en arrière et vas dans le village au pied de la montagne où nous avons dormi hier, mais surtout, ne retourne jamais sur la route qui longe la rivière. »

Sur ce, elle lui donna quelques pièces pour trouver à manger au village et parti en courant.[/color]

2)La forêt

« Reste avec moi, maman je veux pas voyager seul! »

Mais Erilon continua sa course sans se retourner. Atanas continua un moment de l'appeler en hurlant et en sanglotant mais rien n'y fit. Il resta allongé en pleurant là, au milieu de la forêt jusqu'au soir. Bien qu'il eu terminer les derniers restes du repas frugal de midi, la faim le tiraillait et il dû se résoudre à rentrer seul. La Lune en était à son premier croissant et l'étroit chemin était bien sombre.

Au bout de quelques pas il entendit des bruissements à travers les feuilles.Il scruta les buissons mais ne vit rien. Devant cette menace invisible, la peur s'empara rapidement de lui. Marcher dans la direction opposé jusqu'à la lisière et la longer. C'était sûrement le chemin le moins dangereux. Mais à peine avait-il fait dix mètres que d'autres bruissements se firent entendre. Ne sachant plus où aller, il fit quelques pas à reculons jusqu'à glisser sur les os de poulet qu'il avait terminer quelques heures auparavant.

Il avait manger l'offrande des loups, la marque d'humilité contre laquelle sa mère et lui pouvaient traverser la forêt en toute sûreté. Transporté par la peur Atanas s'enfuit en direction du village. Il pouvait entendre les loups courir derrière lui et claquer des crocs. La meute était tout autour de lui désormais. Les crocs blancs et les jappements agressifs rendaient le garçon fou de peur. Cependant aucun loup ne l'attaquait si bien qu'il arriva au village sain et sauf.

Il s'assit près d'une maison sans oser frapper à la porte et attendit en pleurant le reste de la nuit.

3)Perdue d'avance

Erilon arriva enfin au camps à la lumière de la formidable magie qu'utilisait Samgangïi pour préparer ses guerriers à la bataille. Ténaro, l'Archi-mage qui avait le commandement des troupes, restaura et reposa Erilon en quelques incantations. Elle s'étonna des décisions de Ténaro

« Pourquoi défendons-nous le côté Est? Les enchantements rendent les forêts impénétrable.

-Cette attaque est un bijoux d'organisation. Samgangïi a utilisé la vie des elfes d'Asura pour invoquer un démon de rage, cette apparition combinée à la position des astres a modifié la magie un cour temps, mais cinq de nos enchantements se sont effondrés.

La bonne nouvelle est que la Main d'Argent arrive au galops, mais elle ne sera là qu'à l'aube au mieux. »

Erilon regarda l'Archi-mage, absolument étonnée

« Mais alors, on va se battre sans cavalerie, à un contre dix, de nuit contre des démons des ombres et ce sont des fantassins improvisés qui sont en première ligne?

-On va se battre. »

Aussitôt un immance sanglier surgi de la lisière et parti au galop contre les maigres lignes elfes

« Je m'occupe du démon, restez sur vos positions en attendant mon signale. »

Ténaro disparu. La course du sanglier ralenti jusqu'à s'arrêter. Au son de quelques hurlements guerriers, des lumières apparurent dans les bois. Les orcs, dont la peau flambait sous l'influence d'une magie bestiale, se ruaient au combat. Erilon était médiocre combattante, et s'effondra vite sous le choque d'un revers de hache qui lui cassa le bras.

Elle assista au massacre, paralysée par la peur. Ils étaient bien trop peu pour luter. Cependant le démon, abusé par les nombreux sorts de Ténaro, piétinait de nombreux orcs. Samgangïi, fou de rage, lança son javelot; il transperça le sanglier le tuant sur le coup.

L'affrontement qui suivit eut pût être équilibré si Samgangïi n'eut pas disposé d'une armée pour le soutenir. Erilon pensa profiter de la diversion que provoquait ce duel pour fuir cet enfer. Elle tentait de vaincre sa douleur, et un prêtre blessé à mort murmura une dernière parole. Ce dernier souffle de vie donna à Erilon la force nécessaire à fuir le champs de bataille.

C'était sa première bataille. Généralement elle était envoyée pour espionner les camps adverse lors des attaques. Elle avait vu tellement d'horreur en un soir, elle continuait de voir les orcs abattre leur lame sur les fantassins qui n'avaient qu'une légère armure de bois, elle courrait de toutes ses force continuellement poursuivit par des ennemis fictif.

Soudain le sol se déroba sous ses pieds et elle tomba sur des filets.

4)L'araignée

Au bout de quelques instants elle retrouva ses esprits et repris son arc de sa main encore valide. C'est alors qu'une gigantesque araignée apparut en haut du fossé et entama une décante en se balançant au bout d'un fils.

Le venin visqueux qui recouvrait les filets immobilisait Erilon et l'engourdissait. Oubliant ses douleurs et ses peurs, elle commença à réciter une longue formule. Une des quatre dernières flèches de son carquois lentement en sortit et vin s'encocher d'elle même.

L'araignée avait atteins ses toiles et rampa jusqu'à Erilon. L'arc se courbait sous l'effet de la magie et la flèche se chargea d'une étrange lumière bleu. Erilon ne prêtait même plus attention à l'araignée car elle s'endormait peut à peut, si bien qu'il fallu que le dard du monstre s'enfonça dans sa cuisse pour la sortir de sa torpeur; et aux ordres d'un dernier mot, la flèche parti et découpa le monstre en cinq parts.

Lentement la toile fondit, le corps de l'elfe bascula dans le vide et son esprit dans l'obscurité. Ce qui advint ensuite est difficile à décrire. Elle se releva et escalada la parois du fossé avec la plus grande aisance. Là elle vit, resplendissants, les soldats elfes, qu'elle venait de quitter, suivre dans le silence le plus complet une lumière qui semblait les mener vers la félicité. Parmi eux, Ténaro. Il la fixait et lui fit signe de les rejoindre. Elle le fixa longuement, le regard désespéré.

Elle fini par dire non de la tête, puis se retourna et commença à airer dans la forêt. Elle senti longtemps le regard de Ténaro dans son dos et regretta sa décision à maintes reprises.

5)La liche

La forêt n'était pas seulement protégée par des sortilèges. Parmi la grande quantité de magie qui était utilisée chaque jours à Dilio, une partie s'échappait et se répandait dans la forêt favorisant ainsi la vie des certaines chimères.

C'est dans l'antre de la plus puissante d'entre elle, la Liche, que l'âme de l'archère se retrouva après une nuit d'errance. La vielle reine Liche était enchaînée sur son trône, elle avait accueillit l'elfe avec un regard intrigué et amusé.

" Tien donc, un revenant! Que me vaut l'honneur d'une telle visite? "

La caverne était très sombre, et Erilon ne distinguait presque rien. Elle entendait les cliquetis des chaînes qui maintenaient la reine sur son trône. Elle entendait aussi la lente et puissante respiration d'une bête allongée à côté de la liche. L'esprit dût s'y reprendre à trois fois avant de pouvoir parler tant les émotions l'avaient bouleversée.

" Je suis morte il y a deux heures en virons, et je souhaiterai revivre, car j'ai un fils et il n'a personne d'autre que moi.

-Pauvre enfante, comment cela est-ce arrivé? "

L'âme en pleure était trop préoccupé pour comprendre la moquerie. Elle conta sa fuite dans les bois à la liche. À la fin de son récit, la bête, qui s'avéra être un gigantesque loup, sorti de la caverne.

" -Et comment compte-tu l'obtenir, cette seconde vie? demanda la reine.

-J'aurais espéré que vous me la céderiez. " La liche eu un ricanement amusé.

" Comment, dit-elle, pourrais-je réaliser un tel miracle?

- Tout le monde sais à Dilio que vous en êtes capable.

-« savait » rectifia la reine." Il y eut un silence. Erilon reprit:

"La présence d'un démon obscur et toutes les magies noires qui ont été utilisées aujourd'hui sont sûrement suffisantes pour vos incantations." La bête réapparue et s'approcha de la liche qui la caressa dans un bruit de chaîne.

« Soit, le « comment » est réglé; mais reste la question du « pourquoi »

- Mon corps sera vôtre après ma seconde mort.

- Mais je peut disposer du corps de n'importe quel mort.» L'infortunée elfe s'habituait à l'obscurité et pouvait désormais apercevoir le trône dont le haut du dossier était orné de grosses pierres précieuses. Elle s'habituait aussi à son état et peut à peut cessa de s'alarmer et reprit confiance.

« N'essayez pas de vous jouer de moi, je sais très bien que vous ne pouvez pas faire ça sans l'accord conscient de l'être en question.

- C'est toi qui me prend pour une cruche! Tu es une elfe, si je te rend la vie, j'aurais cent fois l'occasion de mourir avant de te voir m'appartenir!

- Et bien, répondit-elle décontenancée, je pourrais vous servir un peut pendant mon vivant.

- Oui, ça pourrait être un terrain d'entente. Aux sortir de la bataille, combien avais-tu de flèche? » Erilon ne compris pas l'utilité de la question, et préféra garder la réponse en attendant de saisir l'idée de la reine.

« Je n'ai quasiment tirer aucune flèche, il m'en restait 10.

- Un mensonge de plus et tu ne reverra plus jamais ton fils. » Elle fut momentanément tétanisée par cette menace.

« Presque plus, elles sont presque toutes tombées quand un orc m'a jeter à terre.

-Dis moi combien de flèches restait-il dans ton carquois lors de ta mort! »
Elle insistait et taisait toute explication de telle manière que les intentions de la liche semblèrent aller à l'encontre des intérêt de l'elfe.

" Trois", répondit-elle avec empressement, effrayée par la perspective de ne pas retrouver la vie. La démente la fixa un moment les yeux plissés. Elle reprit

« Et bien ces flèches sont à moi. Tu devras les tirer à mon nom et sur l'être, quel qu'il soit, que je t'indiquerais.

-Je ne tuerais pas mon fils et ne me suiciderais pas.

-Soit, cette cible ne sera ni toi, ni ton fils. Ermèce, vas la sauver. »

Aussitôt, l'émeraude sertie sur le trône sauta de son emplacement. Une lumière verte assez intense restait dans son sillage et c'est un grand serpent qui tomba au sol. La liche lui di d'aller récupérer son corps, et Erilon suivit le serpent jusqu'à la fosse de l'araignée.

6)la discutions de la liche.

« Qu'en pense tu, Loros?

-Elle avait l'air très débrouillarde, cette petite. Tu devrais te méfier un peu plus que ça.

-Oui, je sais. Il y avait beaucoup de beaux sentiments dans son esprit. Sûrement un mélange d'amour maternelle et un honneur elfe. Mais, côté mauvais sentiments, j'ai ressenti des mensonges, des phrases calculés pour me tromper. Ce qui m'ennuies le plus, c'est que lorsqu'elle m'a dit « 3 flèches », j'ai senti un mensonge par omission, mais il était trop faible pour le déterminer précisément. »

Le grand loup se leva et s'avança vers la liche.

« Je te le dis, cette fille est dangereuse. Quel besoin as-tu de l'utiliser? Mes compagnons et moi sommes bien plus puissant qu'elle.

-Je sais, ne sois pas jaloux, se moqua la reine, mais je ne peux pas risquer de vous perdre. Et comme tu l'as dit, elle est débrouillarde, et sa nature de petite elfe pourrait me servir. »

Loros pausa sa tête sur les genoux de la liche.

« Tu ne ma toujours pas expliquer ton but. Tu est arrivé sur ce trône il y a dix années maintenant, tu m'a possédé affin d'asservir le reste de cette forêt et tu semble vouloir continuer tes conquêtes. Quand t'arrêteras-tu?

-Je ne sais pas. Peut-être les orcs et les humains me suffiront.

-Mais tu n'as jamais regretté?

-Quoi?

-Ta liberté.

-Tu veux dire, ces chaînes qui me retiennent à mon trône? Non. Elles me procurent un tel pouvoir, je peux faire tant de choses grâce à elles, je me sens bien plus libre qu'avant. »

Il y eut un silence. Loros reparti s'allonger.

« Et si elle s'enfuyait par delà la Grande Mer?

-Infotron l'a suivit. Si elle fait mine de s'enfuir, je le saurais et tu ira la tuer. »

7) retrouvailles

Le soleil était déjà assez haut dans le ciel, bien que cachés par de sombres nuages, quand Erion arriva au village où Atanas l'attendait. Il était assis par terre près d'une auberge. Il était en pleur. Quand il aperçu sa mère, il se précipita dans ses bras.

Il pleuvait à verse et les vêtements déchirés et tâché de sang de la jeune elfe lui donnait un air bien morbide.

« Ne t'inquiète plus, mon amour, tout va bien. »

Après une nuit passé dans une étable, ils repartirent.

« On va l'installer à Argon, nous n'aurons plus besoin de voyager. »

Le gamin ne répondit pas, trop bouleversé par la nuit d'horreur qu'il avait passé.

8)première tâche

Atanas avait atteint sa quinzième année. Il travaillait en ville, le jour dans un grenier et le soir dans une auberge. Sa mère travaillait comme guide de forêt. Depuis la chut d'Dilio, les chemins n'étaient plus sûr de jour comme de nuit. Un soir qu'Erilon rentrait à Argon après une course, elle fût arrêté par un petit gnome, ou quelque chose qui y ressemblait.

« Où vas-tu comme ça, petite elfe?
-Je rentre chez moi. Tu comptes m'en empêcher?
-Oh non, mais les orcs qui sont à cent pas ne se gêneront pas.
-Je sais, mais je les contournerais.
-Et comment comptes-tu duper leurs loups? »

Le visage le l'elfe , jusque là amusé par le petit être, se figea d'inquiétude. Les orcs, elle les avait repérés, bien sûr, mais les loups, elle n'y avait pas pensé.

« Comment le sais-tu?
-J'en viens.
-Tu est avec eux, alors? » dit-elle en encochant une flèche et en tenant le gnome en joue. Sans qu'elle ne sache comment cela se fit, il se retrouva sur son épaule en un éclaire.

« Non, non, je viens te sauver. Passe par là, tu seras vit chez toi, dit il en montrant la forêt du doit.
-J'irais plus vite en passant à travers bois? Argon n'est même pas dans cette direction.
-Fais moi confiance, tu n'as plus le choix, les orcs seront là dans quelques minutes. »

Elle s'élança donc à travers les arbres dans la dite direction.

« Je suis au service de la liche, dit il toujours agrippé à son épaule. Je suis le démon des directions. Ma reine m'a envoyé pour t'indiquer ta première cible. Nous partirons demain à l'aube. Et n'oublie pas, tu dois utiliser l'une des flèches que tu avais dans ton carquois lors ce que tu a traité avec la Liche.
-Et pourquoi y tient-elle tant? Demanda-t-elle en courant à travers des ronces.
-Haha! Si elle ne veut pas te le dire, c'est qu'elle a ses raisons. Tu n'obtiendras rien de moi. »

Erilon continua sa course en tournant tantôt à gauche, tantôt à droite selon les ordres du démon. Au bout d'un quart d'heure à peine, elle sorti de la lisière de la forêt. Argon était là, juste devant elle. Elle n'en crut pas ses yeux.

« Mais, j'aurais mis plus d'une heure en suivant la route, alors qu'elle va en ligne droite.
-Étrange forêt, n'est pas? Répondit le diable dans un ricanement. Le règne de la logique et des raisonnements est encore loin. »

Ils arrivèrent à l'auberge où Atanas et elle dormaient.

« Repose-toi bien, demain sera mouvementé. » puis il disparu derrière une maison.

Cette nuit, elle eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Cela faisait tant d'année que la liche l'avait ressuscitée. Elle l'avait presque oubliée. Elle ne s'était pas pausé de questions face au diablotin, trop préoccupé par sa propre vie.

Elle avait toujours peur. Quelle serait la mission de la Liche? Tuer, c'est certain, mais qui? Mais l'elfe n'avait rien à craindre tant qu'elle n'avait pas tirer la troisième flèche. La reine comptait bien utiliser son contrat jusqu'au bout.

Elle n'eut que quelques heures de sommeil, car le démon la réveilla avant même le levé du soleil.

9)voyage chez les orcs

« Viens, on a plus de temps à perdre.

-Puis-je savoir où va-t-on?

-Par là, au Nord. Maintenaient tais toi. Notre route est longue et je dois me concentrer pour l'écourter un maximum. »

Elle ne demanda pas de précisions devant l'aire maussade de son guide. Pour la première fois de sa vie d'elfe ce n'était pas elle la guide, et elle détestait cette situation. C'est donc dans l'atmosphère la plus glaciale que de déroula le voyage.

Au bout d'une journée à emprunté des grottes et des souterrains plus que douteux, des chemins qui ne tournait que dans un sens ou à errer à travers champs, le démon déclara:

« Nous y sommes. Trouvons un refuge pour dormir. Le vent est fort dans cette région.

-Nous sommes où? Demanda l'archère, impatiente.

-À Rontaca.

-Rontaca?! Mais c'est à plus d'une semaine à chevale d'Argon!

-Je sais! Répondit le guide, exaspéré. Au flan ce cette falaise on devrait trouver une grotte.

-Ta reine en veut à un orc?

-Oh non, ce n'est pas une vengeance personnelle, elle veut se débarrasser de Samgangïi. »

Ils trouvèrent un endroit abrité pour passer la nuit, et le diable parti explorer la vallée où s'était installé les orcs pour préparer une stratégie.

Une fois de plus Erilon fut réveillée à l'aube.

« Dépêche-toi, le soleil va faire son apparition. C'est le moment où les orcs sont le plus endormi. Le soleil leur fait mal aux yeux, les veilleurs sont épuisés et les autres dorment encore.

-Alors, comment va-t-on s'y prendre pour tuer celui que l'Alliance toute entière ne parvient pas même à blesser?

-On va longer la falaise jusqu'au village puis on devra y entrer pour trouver un positionnement sûr, répondit-il sons prêter attention au sarcasme. »

Il ne fut pas difficile d'arriver dans le village, mais il se révéla plus grand que prévu. Ils avaient trouvé refuge derrière un tonneau, mais les orcs étaient nombreux et ils n'allaient pas tarder à les repérer.

« Bon, essais de faire le vide en toi pour que je puisse te posséder.

-Comment?

-Endors-toi!

-Je ne peux pas, je me suis réveillé il y a une heure à peine et j'ai trop peur pour fermer l'oeil!

-Bon, dommage. Vit, passe derrière le tonneau! Ne lève pas la tête! Entre dans la tente!

-Mais un orc vient d'y enter!

-Mais il ne regarde pas!

-C'est de la folie!

-Dépêche-toi! »

Quand elle se décida enfin à obéir, le diable dû à nouveau l'interrompre.

« Non, trop tard, retourne derrière le tonneau. Vite!! »

Mais un coup de bâton envoya l'elfe à terre, inconsciente. Le démon en profita pour l'incarner. L'orc qui avait assommé l'archère la ramassa et la porta près d'une tente, à l'autre bout du campement. C'était celle de Samgangïi. L'orc laissa tomber son gibier à terre pour pénétrer dans la tente. L'occasion se présentait enfin! Le corps d'Erilon, qu'animait le démon des directions, se leva et se déplaça au milieu des orcs sans jamais se faire voire d'aucun d'entre eux. Elle sorti du campement et arriva près d'un rocher où elle put se mettre à l'abri. Il ne fallait cependant pas tarder, pensa le démon, ils étaient repérés et approcher Sangangïi deviendrait vite impossible. Heureusement l'archère était endurante et solide. Elle se réveilla vite.

« Que s'est-il passé?

-On a trouvé une bonne position de tire.

-Où est la cible?

-Grimpe sur ce rocher sans trop te montrer. La tente de Sangangïi est juste en face.

-Elle est loin quand même.

-Tu connais un peut de magie?

-Oui mais il me faudrais une cigarette. »

Le gnome sorti une petite barrette d'une boite et l'envoya à sa coéquipière. Elle l'attrapa et souffla sur une extrémité qui s'enflamma aussitôt. Elle inhalait la fumée blanche qui s'en échappait.

« Tu aura assez de magie pour propulser ta flèche avec ça?

-Tout juste, répondit-elle.

-Et si tu t'aidais de tes pieds, pourrais-tu l'envoyer assez loin sans utiliser de magie?

-Bien sûr, répondit-elle en riant, mais je rate ma cible. »

Le diable réfléchissait. Il reconsidéra la distance qui les séparait de la tente, puis repris.

« Bon, tu devra rentrer seule. Il y a, à une demi journée d'ici, un groupe de pêcheur qui ont fait halte sur la terre ferme. Tu pourra monnayer ton billet de retour.

-Et toi, que comptes-tu faire?

-Je guiderais ta flèche. Utilise la magie pour la rendre invisible et inaudible. Propulse la assez fort pour atteindre Samgangïi, c'est tout ce dont j'ai besoin pour assurer la réussite.

-Mais... tu survivras?

-Je ne panse pas. »

10)Une guerre qui prend fin?

Le pragmatisme avec lequel son compagnon parlait de sa mort sorti l'elfe de son enivrement magique. Elle ne savait pas trop quoi dire. Ce petit être était le serviteur de sa geôlière mais elle s'y était presque attachée. C'était la première fois qu'elle croisait plus doué qu'elle en matière de voyage. Elle voyait peut-être en ce gnome une sorte de maître.

« Allez, retourne en haut du rocher et bande ton arc, Samgangïi s'apprête à sortir. »

Elle sorti l'une des trois flèches. Elle coinça son arc entre ses pieds et tira la corde avec ses mains. Elle récita des formules, et une fumée bleuté sorti de sa bouche pour entourer sa flèche tandis que le démon rétrécissait et se fondait dans l'empennage. Elle décocha, le démon disparut aussitôt.

Au terme d'un long vole silencieux, un orc, qui dépassait les autres d'au moins une tête, trébucha. Il chercha dans son dos à taton et arracha la flèche désormais visible. Il la cassa comme s'il s'agissait d'une brindille, puis, quelques secondes plus tard, s'effondra, inerte.

Erilon ne perdit plus une seconde. Le soleil montait et elle ne pourrait plus se cacher à la faveur de la nuit. Elle trouva les pêcheurs au bout de quelques heures. Ils levèrent l'encre sans plus tarder par peur des orcs, et furent de retour à Argon en quelques jours.
Elle paya les pêcheurs pour la traversée et retourna à l'auberge où Atanas venait de rentrer. Elle lui sauta dans les bras.

« Où étais-tu? Je m'apprêtais à partir à ta recherche.

-Ne t'en fais pas, il y a eu des imprévus dans le voyage, mais je n'ai rien. Mais toi, comment vas-tu?

-Très bien, il n'y a pas eu un seul assaut orc depuis ton départ. Les moissons seront bientôt finit. »

Ce soir là, un feu avait été allumé sur la place du marcher et un banquet était offert par le chef de la ville car un messager venait de rapporter la nouvelle de la mort de Samgangïi.

Mais Erilon passa la soirée seule dans son lit. Elle était éreinté par cette aventure et des milliers de question bourdonnaient dans sa tête. Elle l'avait deviné depuis longtemps, maintenaient elle en avait la preuve: ces flèches étaient mortelles. Elle en tenait une dans sa main et l'observait à la lumière d'une bougie. Elle se remémorait la nuit de sa mort. Ces souvenirs lui arrachèrent des larmes. Ces soldats en première ligne qui n'avaient pas même freiner la charge des orcs, ce prêtre qui lui avait donné l'occasion de fuir au prix de sa vie et le combat épique que Térano avait livré face à Samgangïi.

Puis sa course à travers la forêt, sa chute dans le terrier de l'araignée. C'est là qu'était son arc et ses flèches lorsqu'elle a traité avec la Liche. Elle observa la pointe de la flèche, elle vit, agglutiné dans les décorations elfiques qui la ornait, une substance verte avec des reflets mauves, et quand elle approchait la pointe de son visage pour mieux voir, elle sentait une légère odeur de maléfice. Était-ce le poison de l'araignée? C'était très probable.

11) le meurtre du paladin.


La triste délivrance de ses angoisses arriva un soir, en forêt. La forêt de la Reine bien entendu.
Elle se doutait que les loups qui chassaient là n'étaient plus libre, mais elle ne renonçait pas à leur laisser une offrande à chaque repas, comme elle l'avait toujours fait.

Aux premiers pas qu'elle avait entendu, Erilon s'était cachée dans un buisson à contre-jour du feu qu'elle avait allumé pour la nuit. C'est un homme, accompagné par un loup, qui apparut. Le loup la fixait, l'homme ne la voyait pas.

« Erilon, n'ai pas peur, je viens juste discuter. »

Elle sorti de son buisson, l'arc toujours pointé sur l'homme.

« Parler de quoi? Nous sommes nous déjà rencontrer?

-On s'est aperçu. Dans l'antre de ma reine la Liche. Range ton arc, je suis désarmé.

-Pourquoi ce loup?

-Pour me guider jusqu'à toi, sans trop t'effrayer. Il paraît que tu t'entend bien avec les loups.

-Je les apprécie tant que je ne les voie pas. Si ils me laissent les voir, c'est par choix, et ce n'est pas de bonne augure. »

L'homme, décontenancé, ne répondit rien. Le loup avait mangé le morceau de viande qui lui était destiné mais n'avait pas touché au repas d'Erilon. Elle s'assit devant son visiteur, il l'imita.

« Alors, tu viens m'indiquer ma prochaine cible?

-Oui, je suis le démon des déguisements. Je t'ai préparé deux cigarettes pour te permettre de l'approcher puis de t'enfuir. »

Sur ce, il sorti deux bâtonnets argentés richement décorés d'or et d'ambre. L'archère était admirative. Elle n'en avait jamais consommé d'aussi chères et complexes. Elle les pris et les observa tandis que le serviteur de la démente continuait ses explications.

« Ta cible est Lutère. Les paladins sont de plus en plus divisé depuis la mort de Samgangïi. Ces humains sont idiots, ils ont besoin d'un ennemi contre qui s'allier, sinon ils se montent les uns contre les autres. Lutère est sage et les maintien unit. S'il meurt, c'est la fin de l'alliance.

La première cigarette te transformera en le père de Lutère. La supercherie s'arrêtera dès que tu décochera. L'autre figera ton paraître mais ne gênera pas ton être. En claire, on te verra et on t'entendra là où tu aura fumé, mais ton corps continuera à se déplacer selon tes désires. »


Tuer Lutère, c'est encore plus suicidaire que de s'attaquer à Samgangïi! Et ce coup ci, elle irait seule, sans l'aide d'un démon. Cependant elle avait un avantage important: elle était la seule espionne elfe à servir Ténaro lui même et à ce titre elle avait connaissance d'un petit souterrains qui menait juste derrière le trône et qui débouchait à Dilio, dans les appartements de Ténaro.

Le diable repris la parole, la tirant de ses pensées.

« Bon, le roi devrait aller voir son fils dans trois jours. Tu pourras le devancer et obtenir un tête à tête avec Lutère. Bonne chance. »

Sur ce, il se changea en sanglier et fonça à travers les fourrés suivit de près par le loup.
Elle ne s'étonnait plus de ces curieuses rencontres. Elle rangea les précieuses cigarettes et s'allongea.

Elle se sentait mal. Tuer un orc, c'était dans l'ordre des choses, mais tirer sur un humain qui s'est occupé de défendre sa vie durant son séjour à Argon, cela la gênait. D'autant plus qu'elle plongerai le monde des humains et des elfes dans chaos sans non, comme le prédisait la liche. Elle dormi si mal que lorsqu'elle se réveilla le soleil était déjà au zénith.[/color]